De quoi la crise du #COVID19 est-elle le nom? D’un déséquilibre écologique, d’une nouvelle façon de penser le risque, d’un grand effondrement annoncé? L’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz répond aux idées reçues. Entretien. Par @BinctinBarnabe bastamag.net/mondialisation…
«Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est d’une histoire environnementale des virus. Les épidémies d’Ebola ont été mises en relation avec le développement de l’#huiledepalme. Pour les grippes, ce sont les usines à viande qui sont en cause. Pour le #COVID19, c’est encore différent.» 
«Ce qui est ici inédit et potentiellement «historique», c’est que la plupart des gouvernements ont choisi d’arrêter l’économie pour sauver des vies. Pourquoi ne ferait-on pas demain le nécessaire pour prévenir les cancers et les 40 000 morts prématurés/an dues à la pollution?»
«Face au #COVID19, ce sont finalement des méthodes assez classiques de prévention qui peuvent nous tirer d’affaire : un grand nombre de lits hospitaliers, des personnels soignants nombreux et bien payés et une population en bonne santé. La santé publique reste la clé.»
«Si l’on veut croire à un grand basculement, cela dépend de la prise en charge politique qui sera faite de la catastrophe ds les 2 ou 3 années qui viennent. L’enjeu est là: mettre à profit cette crise globale majeure pr engager une véritable transition.»
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