Cet illuminé du capital est transparent et il faut l'écouter pour comprendre les malheurs de la société
1/ la notion d'argent est aussi simple que l'eau, et elle suit la pente la plus favorable : le profit
2/ il n'est pas question de morale
3/ c'est comme ça et on doit l'accepter
1/ la notion d'argent est aussi simple que l'eau, et elle suit la pente la plus favorable : le profit
2/ il n'est pas question de morale
3/ c'est comme ça et on doit l'accepter
4/ Le capital est roi, le capital est au-dessus de l'homme : s'il faut geler les salaires ou licencier pour satisfaire le capital alors il faut le faire.
Ces 3 minutes de @ssoumier sont un concentré de ce qu'est le système capitaliste : une dictature qui place les chiffres au-dessus de l'homme.
Peu importe l'utilité sociale ou écologique de n'importe quel projet ou décision économique, seule la rentabilité, le profit compte.
Peu importe l'utilité sociale ou écologique de n'importe quel projet ou décision économique, seule la rentabilité, le profit compte.
C'est grâce à des illuminés du capitalisme financier comme @ssoumier que les gens ordinaires comprendront la vraie racine du problème : une course effrénée contre la montre pour générer du profit quoiqu'il en coûte, même si c'est du malheur humain.
Ce que @ssoumier ne vous dira pas est que la majorité du capital de nos jours n'est pas obtenu en mettant de côté en travaillant durement, mais en tapotant sur un ordi et en le distribuant à ceux qu'on aime.
95% de la monnaie est du crédit octroyé par les banques à leurs clients.
95% de la monnaie est du crédit octroyé par les banques à leurs clients.
Et les clients que les banques aiment ne sont pas les plus ouverts à l'intérêt général ou au bien être de la planète. Les banques aiment les gens qui courent après le profit et la rentabilité quoiqu'il en coûte.
Certes les banques créent l'argent de nulle part et le donnent à qui elles veulent, mais elles ont la responsabilité de le détruire ensuite lorsque le client rembourse. Seul moyen pour elles d'encaisser les intérêts bancaires qui sont sa seule raison d'être.
C'est cette logique de dette et des intérêts bancaires qui est la racine du capital. Une logique fondée sur une pression trop souvent insoutenable : une course contre le temps pour faire du profit. À aucun moment le bien-être de l'homme ou de la planète rentre dans l'équation.
La vaste majorité du capital n'est pas obtenu par la sueur comme veulent nous le faire croire les illuminés du capital, mais en tapotant sur un ordi confortablement installés dans les locaux d'une banque.
Depuis la crise de 2008, la perversion du capital a pris une nouvelle dimension : les banques centrales se sont mises à créer de nulle part des milliards et à les distribuer aux marchés financiers et aux multinationales. Le capital est devenu une héroïne monétaire gratuite !
Imaginez : une multinationale, un fond spéculatif, ou un milliardaire via une holding, peuvent emprunter des milliards à 0% sur les marchés financiers grâce à l'héroïne monétaire de la #BCE, acheter des actions, et toucher 3% par an en dividendes !
Qu'est-ce qu'il en pense @ssoumier? Pour profiter des dividendes qui sont le fruit d'une réussite humaine, celle du collectif humain de l'entreprise, il suffit d'être au bon endroit, profiter des largesses de la BCE, et passer deux ordres sur un ordi. C'est déroutant de facilité.
Le capitalisme n'est qu'une dérive du capital. Le capital est noble quand il est obtenu préalablement par le travail ou l'innovation, et qu'il est investi dans des projets d'investissements. Le capital est perverti quand il est issu de l'usure (crédits avec intérêts).
Enfin, et c'est l'époque dans laquelle nous vivons, le capital est frauduleux quand il est créé par une entité publique, la BCE, et qu'il est distribué à une minorité de privilégiés, et qu'il sert à voler le fruit du travail du plus grand nombre. #QE
