Des journées de travail de 9h sans pause où l’on mange en cachette, des heures supp jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole attaquent leurs employeurs espagnol et français bénéficiant de ses contrats. bastamag.net/Travailleur-de…
Avec 4 autres salariés, Yasmina a porté plainte aux prud’hommes contre #LaboralTerra et 8 entreprises agricoles françaises pour non-respect des contrats de travail, non-paiement des heures supplémentaires et des congés payés, manque à l’obligation de sécurité et préjudice moral. 
C’est «la rage», dit-elle, qui la fait tenir debout, malgré sa sclérose en plaques. Yasmina Tellal a été employée de 2013 à 2017 par #LaboralTerra, une entreprise de travail temporaire espagnole qui propose de la main d’œuvre aux exploitants et entreprises agricoles françaises.
Pour chacun de ses contrats, Yasmina ne sait jamais combien elle va percevoir. Pire : « Il m’est arrivé de signer un contrat de six mois mais au bout d’un mois, #LaboralTerra m’appelait pour me signifier de ne pas venir le lendemain, sans aucune explication », souligne Yasmina.
Les entreprises françaises «ne considèrent pas les #travailleursdétachés comme des ouvriers de "chez eux", selon Me Yann Prévost. Ils peuvent être beaucoup plus brutaux, plus indifférents à leur souffrances au #travail.» L’affaire Elio Maldonado atteste de cette indifférence.
Lors de l’audience les sociétés agricoles ont fait valoir qu’elles ne trouvaient pas suffisamment de saisonniers en France, les conduisant à se tourner vers l’étranger. «Ce n’est pas que les Français ne veulent pas travailler, ce sont les conditions de travail qui sont en cause.»
Le jugement est attendu demain, 22 septembre. Yasmina espère que la justice condamnera ces sociétés «afin d’en finir avec l’exploitation des gens». Dans le cas contraire, elle redoute que les travailleurs «soient encore plus exposés». À lire en accès libre bastamag.net/Travailleur-de…
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