La banque centrale chinoise prépare l'avenir en mettant en place le yuan digital directement émis par la banque centrale.
Le but est que chaque citoyen ait le droit à un compte à la banque centrale, et puisse utiliser des "yuans centraux".
C'est une révolution qui est en marche !
Les Chinois sont en avance. Suivent de près les américains : dans le "Banking for All Act" de Mars 2020, il est demandé que des comptes numériques soient à la disposition de tous les résidents et citoyens des États-Unis avant le 1er Janvier 2020 ! congress.gov/bill/116th-con…
Les banques centrales se mettent aux monnaies numériques pour 3 raisons : 1/ en cas d'effondrement du système bancaire -qui crée 97% de la monnaie via le crédit- il faut une issue de secours grâce à ces comptes centraux et la monnaie centrale indépendants des banques commerciales
2/ Les banques centrales veulent être prêtes à pouvoir faire de l'hélicoptère monétaire, c'est à dire à envoyer de l'argent directement aux citoyens sans passer par les banques 3/ Les banques centrales se préparent à la guerre féroce qu'elles doivent mener contre les cryptos #BTC
La #BCE est en retard sur les autres banques centrales, même si l'option d'un euro digital est envisagée et étudiée.
Dans ce thread, j'expose les avantages et les inconvénients d'un euro central digital
Les banques centrales sont face à un dilemme : en envisageant de se prémunir contre un effondrement du système bancaire en mettant en place des comptes centraux et des monnaies digitales centrales, elles risquent en réalité de précipiter sa chute.
Un pays comme la Russie est aussi en train de suivre la tendance de la monnaie digitale, avec un avantage énorme sur l'Union Européenne : sa souveraineté qui lui permettra d'être agile et d'aller vite si nécessaire. #Frexit
[Thread : Le feu du bois n'éclaire pas loin et pas longtemps !]
Le monde dans lequel nous vivons repose sur deux piliers : le matérialisme et la finance, qui sont les enfants incestueux de la science et de l'usure.
À dérouler…
Dès la plus tendre enfance, un mode de pensée est développée avec insistance à l'école du "pays des lumières", le cartésianisme : tout doit s'expliquer rigoureusement et méthodiquement, en faisant appel à la raison et à la science, au pire à l'expérience.
Aucune place n'est donnée à une autre dimension, immatérielle, qu'elle repose sur la foi ou la métaphysique.
La métaphysique est la partie fondamentale de la réflexion philosophique qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Une façon de s'expliquer le monde.
Pour justifier l'extension du couvre-feu, @LesEchos écrit en titre : "Le retour du froid, la mobilité humaine et la précarité sociale alimentent les contaminations".
Le journal de B. #Arnault appuie la logique du gouvernement : cachons les pauvres au lieu d'éradiquer la pauvreté.
En fin de compte, le couvre-feu sert à couvrir les inepties d'un système dont le pouvoir se porte garant.
Pourtant les milliards ne manquent pas pour éradiquer la pauvreté et donner les moyens à l'hôpital pour faire face à la crise sanitaire.
Mais où sont passés ces milliards ?
Au lieu de servir l'intérêt général, les milliards créés et injectés par la #BCE dans les marchés financiers sont détournés par des individus comme #Arnault pour procéder à des rachats d'actions et à des raids boursiers qui n'ont aucun intérêt si ce n'est aggraver les inégalités.
#Cetelem, une filiale de #BNP qui profite de la fragilité financière de ses clients, vient d'être lourdement condamné pour pratique commerciale trompeuse et recel, pour d'anciens prêts.
F. Villeroy de Galhau, l'actuel gouverneur de la Banque de France, en était le PDG à l'époque.
F. Villeroy de Galhau ne rate pas une occasion pour nous expliquer qu'il faudra rembourser la dette publique par "un effort budgétaire rigoureux", comprenez moins de dépenses et plus d'impôts.
Nous avons donc mis à la tête de la Banque de France un ancien usurier de #Cetelem qui a passé son temps à escroquer légalement et illégalement les plus fragiles financièrement, et dont l'action passée vient d'être condamnée par la justice.
N'est-ce pas gênant ?
Selon Freud, la religion a une triple fonction 1/ elle éclaire sur l'origine et la formation de l'univers 2/ elle assure la protection divine et la promesse du paradis 3/ elle donne à ses adeptes un système de pensée et un code de conduite
Selon Freud, la religion doit son influence à sa deuxième fonction, car "elle apaise les craintes et nourrit les espoirs d'un être confronté à sa finitude et de sa misère existentielle".
Ainsi, selon lui, c'est sur ce rôle que la science ne peut pas rivaliser avec la religion.
Après la Révolution française, suite à la décapitation du Roi de France, et à l'affaiblissement du rôle de l'Église catholique, deux mouvements vont se développer pour combler la place laissée par la religion. Ces deux mouvements ont façonné le monde dans lequel nous vivons.
Nous avons délégué aux banques le pouvoir de choisir les projets à financer. Sans rien leur imposer, seule la logique du profit les guide.
Les banques avantagent les projets les plus profitables qui sont aussi les moins utiles socialement et les moins écologiques.
Fil à dérouler
Les banques ne possèdent pas l'argent prêté. L'argent est créé au moment de l'octroi d'un crédit. S'il n'est à personne avant sa création, c'est qu'il est à nous tous. Les banques sont responsables du remboursement des crédits, en échange elles touchent des intérêts.
Il serait donc légitime d'imposer aux banques des règles:
- limiter les crédits dans l'investissement polluant
- limiter les crédits immobiliers qui nourrissent la hausse des prix du logement
- interdire la spéculation sur les marchés financiers grâce à l'effet de levier bancaire
Une excellente note de @PatrickArtus sur l'excès de monnaie : 1/ soit l'épargne n'est pas depensée par manque de confiance en l'avenir 👎 2/ soit l'argent est dépensé dans l'économie 👍 3/ soit il sert à alimenter encore plus la bourse et l'immobilier 👎👎 research.natixis.com/Site/en/public…
Ce qui manque à l'analyse de @PatrickArtus est de savoir où ce concentre l'excès de richesse.
Sans surprise, il se concentre sur les plus riches, les autres cherchent à survivre financièrement.
Ceux qui ont déjà tout, ne risqueront pas de dépenser dans un environnement incertain.
Dans un environnement où les taux sont bas et où l'inflation calculée par l'INSEE est faible, les ménages aisés préfèrent garder au chaud leur excès de richesse, ou au pire à l'échanger avec d'autres riches contre leurs actions ou immobilier. Cela ne sert pas l'économie réelle.