Depuis l'intervention de la #BCE pour enrayer le chaos boursier en Mars 2020, l'action #LVMH de Bernard #Arnault a quasi doublé, et se trouve a un sommet historique jamais atteint.
Depuis le début de la politique monétaire "accomodante" de la BCE, l'action a été multipliée par 5.
Rappelons que la politique monétaire de la #BCE profite aux marchés boursiers mais surtout à B. #Arnault :
- via des holdings ou LVMH, il profite de l'accès à la dette gratuite pour faire du rachat d'actions et acheter Tiffany
- la BCE achète directement des obligations LVMH
Il faut bien comprendre que la #BCE agit directement sur les dettes émises par les multinationales, notamment LVMH qui profite d'un financement facile, mais en plus à des taux autour de 0, car par ses achats, la #BCE fait baisser mécaniquement les taux d'emprunt de LVMH.
Cette intervention de la #BCE va non seulement à l'encontre de la légende du marché libre et efficient, mais en plus nous interroge sur l'équité de cette manœuvre: pourquoi la BCE aide LVMH avec de l'argent "public" et pas une autre entreprise ?
Mais qui comprend ce qui se joue ?
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Aujourd'hui, les hommes de finance ont réussi après un long processus historique, à faire de la monnaie la coquille de la dette.
La monnaie est de la dette !
Mais la monnaie est dite fiduciaire, c'est à dire qu'elle repose sur la confiance.
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Jadis, la monnaie était adossée à l'or ou l'argent, c'est ce qui lui donnait de la valeur.
Aujourd'hui, la monnaie est adossée à la confiance disent-ils.
Mais de quelle confiance s'agit-il ?
Est-ce la confiance de se dire que la monnaie vaut quelque chose car elle est acceptée comme une convention dans les échanges, c'est à dire que j'accepte une monnaie car une autre personne l'acceptera ?
Pas vraiment car la monnaie adossée à l'or est aussi une convention.
La #finance n'est que mathématique appliquée. Tout repose sur une logique de départ acceptée comme RAISONnable: le temps est de l'argent, et il vaut plus cher pour le pauvre que pour le riche.
Cette distortion temporelle est une atteinte à l'ordre naturel, source de chaos social.
Une minorité d'individus mal intentionnés se sont accaparé un bien commun, le temps, pour en faire commerce. C'est une logique comme une autre, raisonnable mathématiquement, mais aux conséquences sociales désastreuses.
Les mathématiques sont prises en otage par la finance, par des instigateurs qui n'ont pour objectif que l'accumulation des richesses et de pouvoir. La science, aussi logique soit-elle, n'intègre pas les conséquences du commerce du temps sur nos vies.
Arnaud @montebourg, un homme politique invité deux fois chez #thinkerview, qui nous explique que les traités européens ne sont pas un problème, alors qu'ils sont le cœur nucléaire du problème.
J'ai été bloqué par ce média "rebel" 2 jours après ce thread.
Voyons voir qui d'autre #thinkerviewer a invité 2 fois ? @GaelGiraud_CNRS, un ex quant, devenu économiste, qui est aujourd'hui apprécié dans les milieux de gauche. Que dit-il dès la 3ème mn sur l'usure ?
"Je n'ai pas de jugement moral sur le taux d'usure".
Un prêtre jésuite qui n'a pas de jugement moral sur l'usure, c'est un peu déroutant. Rappelons que l'usure est interdite dans les trois livres monothéistes, car c'est un outil qui permet de soumettre les peuples et les hommes par la dette. #finance#banques
Les traités européens ont été pensés non pas dans l'intérêt des peuples, mais dans l'intérêt des banques et des marchés.
Une fois qu'on comprend cela, on comprend pourquoi la finance et les milliardaires sont les maîtres du jeu, et pourquoi ils ont placé #Macron tout en haut.
Arnaud @montebourg feint de ne pas comprendre les raisons profondes de l'arrivée au pouvoir de #Macron, et qui l'a placé comme un pion à la Présidence pour servir leurs intérêts.
Ne nous trompons. Ce n'est pas un problème de personne, c'est avant tout un problème de système.
Finance, banques, médias, et politique corrompus, voilà le système qu'il faut comprendre d'abord, et assainir ensuite, en renégociant d'abord les traités européens, quitte à sortir de l'UE si c'est impossible. Puis reprendre aux banques le pouvoir de la création monétaire.
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La perception humaine est très linéaire et tend à sous-évaluer deux notions essentielles dans la compréhension des choses : 1/ les effets de convexité (effet boule de neige) 2/ les effets de corrélation : les paramètres qui définissent un état du monde sont inter-dépendants.
La nature humaine minimise qu'un phénomène peut avoir une évolution lente au départ, et donc peut sembler anodin. Mais l’évolution de ce phénomène peut s’accélérer, et par effet de boule de neige, grossir de plus en plus, jusqu'à ne plus être maîtrisable. #convexité
Une décision qui tend à améliorer une chose peut sembler intelligente car plus logique quand elle est prise à part. Mais comme cette décision n’est pas indépendante du reste du monde, l’impact négatif de ce changement sur d’autres variables peut s'avérer être un désastre. #correl
Une infographie sur l'impasse de la politique monétaire de la #BCE mise en place depuis 2015, intensifiée en 2020 pour éviter l'effondrement de la finance et d'une #économie qui repose sur la dette avec intérêts.
En réalité, la BCE n'a fait que repousser l'échéance.
À dérouler...
Au lieu de repenser notre modèle monétaire, la #BCE a cherché à sauver l'ancien monde, en exécutant une politique acceptée par les milieux financiers : 1/ faciliter l'accès à la dette aux marchés et par ricochet aux États 2/ dont l'effet direct est une inflation des actifs
Cette politique monétaire a donc deux conséquences directes : 1/ elle augmente le stock des dettes 2/ elle enrichit les possédants en valorisant leur patrimoine.
La #BCE n'a pas seulement sauvé la #finance, elle a aussi rendu les riches plus riches !