#Sarkozy#Bismuth : Bonjour à tous ! De retour devant la 32e chambre pour la suite du procès dit « des écoutes ». On va live-Twitter tranquillement tout ça à partir de 13h30. Comme d’habitude...
cc @20Minutes
#Sarkozy#Bismuth : Ce lundi, on devrait voir Gilbert Azibert dont l’état de santé a été jugé « compatible » avec une comparution devant la justice, par un expert médical.
#Sarkozy#Bismuth : Et on devrait aussi beaucoup évoquer les nullités déposées par les avocats. Aucune QPC au programme a priori.
#Sarkozy#Bismuth : Mais la défense des prévenus entend torpiller l'instruction et le fait que les conversations entre un avocat (Thierry Herzog) et son client (Nicolas Sarkozy) ont été écoutées. C'est le socle de l'accusation.
#Sarkozy#Bismuth : A noter que la Cour de cassation a (déjà) tranché ce débat, estimant que les écoutes "Paul Bismuth" étaient légales.
#Sarkozy#Bismuth : Au surplus, dans un autre dossier (L'affaire Buffalo Grill), on se souvient que la Cour européenne des droits de l'homme avait également validé des écoutes entre un avocat et un client. En 2016. On devrait en reparler cet après-midi. lepoint.fr/justice/la-ced…
#Sarkozy#Bismuth : Coup du chapeau ! Pour la 3e fois d'affilée (série en cours), je suis parvenu à entrer dans le prétoire. Et ce n'est pas évident... L'occasion de voir que Gilbert Azibert est déjà bien là. Même s'il se dissimule derrière des lunettes légèrement fumées.
#Sarkozy#Bismuth : Surtout, surtout : on note le retour de Frédéric Karel-Canoy dans le prétoire. Je sais que vous étiez nombreux à déplorer son absence jeudi. Des nouvelles de la constitution de partie civile de Paul Bismuth ? Réponse à 13h30.
#Sarkozy#Bismuth : Pour l'instant, Frédéric Karel-Canoy se promène autour du banc des parties civiles, une pochette verte sous le bras. Il vient de donner sa carte à un homme assis. On ignore de qui il s'agit...
#Sarkozy#Bismuth : Thierry Herzog vient de faire son entrée dans le prétoire. Paul-Albert Iweins et Gilbert Azibert se sont salués d'un "check" du coude.
Toujours étrange de voir des avocats costumés au cheveux gris se saluer à la manière des membres d'un groupe de rap...
#Sarkozy#Bismuth : Difficile d'où je me situe de vous en dire plus pour l'instant. J'entends simplement Frédéric Karel-Canoy répéter : "Normalement, c'est après le délibéré !"
Débrouillez-vous avec ça pour l'instant...
#Sarkozy#Bismuth : Pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy vient, à son tour, de faire son entrée devant la 32e chambre du tribunal. Les avocats sont, encore aujourd'hui, très nombreux dans les rangs du public.
#Sarkozy#Bismuth : L'audience est reprise. L'huissier fait l'appel.
NB : On note la présence du frère aîné de Nicolas Sarkozy dans la salle.
#Sarkozy#Bismuth : L'huissier vient donc d'annoncer deux parties civiles :
- Frédéric-Karel Canoy
- Mohamed Ben Khalifa (je ne suis pas sûr de l'orthographe)
#Sarkozy#Bismuth : « Je suis son avocat ! », annonce tout de suite Frédéric Karel-Canoy au sujet de l'homme assis à deux mètres de lui...
#Sarkozy#Bismuth : Paul-Albert Iweins, l'un des avocats de Thierry Herzog, prend la parole pour dire qu'il a saisi le bâtonnier « compte tenu des circonstances étranges »...
#Sarkozy#Bismuth : Paul-Albert Iweins n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il est interrompu par Frédéric Karel-Canoy. "Pas mon client ! Pas mon client !", lance-t-il dans le prétoire.
#Sarkozy#Bismuth : Très agacée, Christine Mée, la présidente de la 32e chambre, intervient pour remettre Frédéric Karel-Canoy à sa place et de l'ordre dans l'audience...
#Sarkozy#Bismuth :
- Non mais arrêtez maître !
- Mais je veux...
- Non ! Maintenant vous arrêtez ! Vous vous taisez ! Vous vous taisez ! Le bâtonnier a été saisi. On verra ça demain. Vous aurez la parole plus tard !
#Sarkozy#Bismuth : Frédéric Karel-Canoy (qui ne porte pas sa robe noire) s'est rassis. La présidente appelle à la barre Gilbert Azibert et lui fait lecture des faits qui lui sont reprochés.
#Sarkozy#Bismuth : La présidente rappelle que Gilbert Azibert va subir un suivi médical strict pour être sûr que tout va bien. Une suspension aura donc lieu à 15h30 pour un examen médical rapide.
#Sarkozy#Bismuth : Au tour de Nicolas Sarkozy de se présenter à la barre pour entendre la présidente lui lire les faits reprochés. Corruption active et trafic d'influence. Peine maximale encourue : 10 ans de prison et 1 millions d'euros d'amende, on le rappelle.
#Sarkozy#Bismuth : Nicolas Sarkozy demande à pouvoir prendre la parole rapidement. La présidente Christine Mée le lui accorde.
#Sarkozy#Bismuth : « Par respect pour le tribunal, je connais le caractère formel de cette présentation. Je n’ai pas l’intention de faire des commentaires. Ce qui ne veut pas dire que je reconnais aucune de ces infamies avec laquelle on me poursuit depuis six ans. »
#Sarkozy#Bismuth : Le ton a été grave. La voix forte. On sent que l'ancien chef de l'Etat va se battre pied à pied sur ce dossier.
#Sarkozy#Bismuth : C'est maintenant son avocate, Jacqueline Laffont, de prendre la parole pour déposer ses nullités.
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont :
« J’ai l’honneur de défendre Nicolas Sarkozy. Je défends un homme. Je défends un justiciable. Comme à chaque fois que je me lève dans un tribunal, je défends aussi des droits fondamentaux… »
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont :
« Je considère que de graves et nombreuses dérives ont existé. Ces dérives imposent que votre tribunal déclare la nullité de la procédure toute entière. »
#Sarkozy#Bismuth : « Beaucoup se sont exprimés hors de cette enceinte judiciaire sur ce dossier. » Jacqueline Laffont évoque le Conseil supérieur de la magistrature et même le président du tribunal judiciaire de Paris.
#Sarkozy#Bismuth : « J’ai d’abord eu très envie de répondre à ces procès extrajudiciaires. J’étais très impatiente de répondre. J’ai même écrit des tribunes qui n’ont jamais été publiées. »
#Sarkozy#Bismuth : « Leur dire que lui aussi, encore, a le droit de se défendre des accusations iniques. Je m’apprête à ne parler que du dossier et à ne m’adresser qu’à vous. En somme, je vais faire du droit et que du droit car seule la règle de droit guidera vos pas. »
#Sarkozy#Bismuth : « Que les choses soient claires. Ce ne sont pas des arguties juridiques de dernière minute que nous venons soutenir devant vous. J’ai suivi cette affaire. J’ai cette légitimité là. »
#Sarkozy#Bismuth : « Et le tribunal et le ministère public nous accorderont que ces batailles n’ont pas été dévoilées à la presse durant toutes ces années. »
#Sarkozy#Bismuth : Message privé : // L'écran est descendu dans le prétoire. La lumière a été tamisée. Et Salomé Legrand nous manque dans ce prétoire. (Si tu nous lis, on t'embrasse à travers le masque) //
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont explique que le postulat de départ, c'était que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog avaient découvert que la ligne Bismuth était sur écoutes.
#Sarkozy#Bismuth : « C’est sur ce postulat que NS a été placé en garde à vue, qu’il a été mis en examen et que son renvoi devant votre tribunal a été ordonné. »
#Sarkozy#Bismuth : C'est forcément un peu compliqué mais la démonstration de Jacqueline Laffont est bonne. Elle évoque évidemment l'enquête du PNF sur les fadettes des avocats destinée à découvrir la taupe ayant informé Nicolas Sarkozy.
#Sarkozy#Bismuth : « Pendant toute l’instruction, il a été affirmé que T. Herzog et N. Sarkozy avaient été informés du placement sur écoutes de la ligne Bismuth. Alors que pendant toutes ces années, le parquet se démenait pour savoir si oui ou non, ils en avaient été informés. »
#Sarkozy#Bismuth : Pour être clair, il y avait deux procédures :
- l'instruction menant à ce procès
- l'enquête préliminaire (non contradictoire) destinée, selon l'avocate, à prouver les faits de l'instruction...
#Sarkozy#Bismuth : « Non, ni Nicolas Sarkozy, ni Thierry Herzog n’avaient été informés [que la ligne Bismuth était écoutée]... »
#Sarkozy#Bismuth : « Non, Nicolas Sarkozy n’a pas fait semblant de dire qu’il n’avait pas fait une intervention [au service de Gilbert Azibert]. Il ne l’a pas fait ! »
#Sarkozy#Bismuth : « Non, ces conversations ne sont pas des simulacres. » L'avocate fait référence à des discussions qui, selon l'accusation, prouvent que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog avaient découvert que la ligne Bismuth était écoutée.
#Sarkozy#Bismuth : « C’est un pilier de l’accusation qui s’effondre ! », lâche Jacqueline Laffont.
#Sarkozy#Bismuth : Le schéma de l’accusation :
- NS et TS se savent sur écoutes.
- Ils ouvrent une ligne secrète (Bismuth) pour discuter.
- Ils évoquent le deal avec Azibert
- Ils découvrent que la ligne Bismuth est aussi écoutée.
- Ils stoppent le projet de deal.
#Sarkozy#Bismuth : Mais pour l'avocate, ils n'ont jamais découvert que la ligne Bismuth était sur écoutes. Et donc, cela prouve qu'il n'y a pas eu de deal, de pacte de corruption...
#Sarkozy#Bismuth : Elle en veut pour preuve le fait que le PNF a enquêté en secret pendant 6 ans, en épluchant les fadettes des avocats et qu'il n'a jamais découvert qui était la taupe qui aurait averti Sarkozy et Herzog que la ligne Bismuth était sur écoutes.
#Sarkozy#Bismuth : // Message de service : J'essaye d'être le plus clair mais ce n'est pas évident // Et je ne parle pas des documents projetés que je n'arrive pas à lire d'où je me trouve...
#Sarkozy#Bismuth : L'intervention de Jacqueline Laffont vise donc à démontrer que ni Nicolas Sarkozy ni Thierry Herzog n'ont découvert que la ligne Bismuth était sur écoutes.
#Sarkozy#Bismuth : Mais elle se heurte à un fait logique. Difficile de prouver quelque chose qui n'a pas existé...
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont évoque désormais un PV d'audition où il n'a été question que de ça : il fallait savoir si Nicolas Sarkozy savait qu'il était écouté... En être sûr...
#Sarkozy#Bismuth : Très belle utilisation du terme "stabilo-bossé" au passage...
« Je ne vais pas vous lire tout ce PV. Mais je l’ai largement stabilo-bossé » , indique l’avocate.
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont explique avoir découvert;, insidieusement, l'existence de l'enquête sur les fadettes au détour d'une phrase mentionnée dans un PV versé à l'instruction...
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate assure qu'elle a effectué des demandes (il y en a 13) pour en savoir plus et qu'on lui a tout refusé...
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont rappelle, à ce titre, que l'enquête secrète du PNF a été terminée en 2016 mais communiquée aux avocats en ... janvier 2020. Soit après que l'ordonnance de renvoi de Sarkozy ait été délivrée.
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate projette trois documents qui prouvent que la jonction de l'instruction et de l'enquête secrète a bien été envisagée. A chaque fois, la mention "jonction" a été barrée. « Par qui ? Pourquoi ? On ne le sait pas... Peut-être le saura-t-un jour... »
#Sarkozy#Bismuth : Assis sur le banc des prévenus, Thierry Herzog apprécie. Il fait "oui, oui, oui", de la tête. Nicolas Sarkozy suit le discours. Frédérik-Karel Canoy, lui, regarde son portable depuis un quart d'heure environ.
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate ne ménage pas sa peine. Elle aura mis une petite heure à démontrer que toute l'enquête a été pour le moins "bizarre".
#Sarkozy#Bismuth : Toujours très bonne, Jacqueline Laffont oppose :
- un courrier disant que l'enquête ne vise pas Nicolas Sarkozy lui-même
- la pochette du dossier sur lequel le nom de Nicolas Sarkozy est inscrit...
Sourires d'approbation dans la salle.
#Sarkozy#Bismuth : Jacqueline Laffont évoque maintenant une note de relance émanant d'un magistrat du PNF, en date du 6 octobre 2016.
#Sarkozy#Bismuth : « Dans cette note, ce magistrat du PNF évoque l'hypothèse hallucinante selon laquelle, le même jour, trois avocats ont eu l'info que la ligne Bismuth était écoutée et qu'ils se sont précipités chez Thierry Herzog pour le lui dire. »
#Sarkozy#Bismuth : « C’est invraisemblable. C’est inoui. Mais d’où ca sort ? » Jacqueline Laffont hausse le ton.
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate regarde les deux magistrats du PNF qui représentent le ministère public. « Je vous regarde. Mais je sais que vous n’êtes pour rien. Ce n'est pas vous. Je vous regarde tranquillement... »
#Sarkozy#Bismuth : « Tout ça me paraît non seulement inacceptable je n’ai pas de mot assez fort. Je trouve ça ... extrêmement inquiétant », conclut Jacqueline Laffont.
#Sarkozy#Bismuth : « Je vous ai plaidé les faits. C’est tellement parlant. C’est tellement criant. (...) On nous a caché une enquête pendant toute l’instruction alors qu’on la réclamait à cor et à cri. »
#Sarkozy#Bismuth : Au passage, l'avocate a évoqué le fait que sa demande de nullité n'était pas habituelle. Elle n'est pas, selon elle, comme toutes les demandes que les tribunaux joignent au fond.
#Sarkozy#Bismuth // Explications : Souvent, les tribunaux joignent au fond les incidents de nullité. C'est-à-dire que le procès se poursuit et qu'à la fin, ils jugent si nullité il y a ou pas. Mais il peut décider dès maintenant... // #PeuProbable
#Sarkozy#Bismuth : L'avocate a du mal à conclure. Elle se répète un peu. Elle raconte (encore) qu'on n'a caché à la défense des éléments à décharge, et qu'on a refusé de clôturer (dès 2016) alors que les policiers n'avaient rien trouvé.
#Sarkozy#Bismuth : « Évidemment que le principe de l’égalité des armes (entre le Parquet national financier et la défense) a été bafoué dans notre affaire. »
#Sarkozy#Bismuth : Rappelons que, selon l'accusation, une source a informé Thierry Herzog que la ligne Bismuth était sur écoutes. Que celui-ci a pris un avion en urgence pour se rendre à Monaco pour le dire à Nicolas Sarkozy, alors en déplacement en principauté...
#Sarkozy#Bismuth : L'audience est suspendue jusqu'à 15h45 environ.
#Sarkozy#Bismuth : Gilbert Azibert étant de retour, après son check-up, l'audience va reprendre.
#Sarkozy#Bismuth : La parole est maintenant à Hervé Témime, l'un des avocats de Thierry Herzog. La défense envoie les ténors au front dès le premier jour. Et elle tonne...
#Sarkozy#Bismuth :
« Thierry Herzog ne doit pas être condamné. Il n’aurait pas dû être jugé. Il n’y a aucune infraction pénale dans cette affaire. L’accusation qu’il porte comme une infamie depuis des années n’est fondée ni en fait, ni en droit. C’est, pour moi, l’essentiel. »
#Sarkozy#Bismuth : « Mais, ce n’est pas une raison pour que vous acceptiez que ces hommes soient jugés dans de telles conditions. »
#Sarkozy#Bismuth : « Après la démonstration implacable de Jacqueline Laffont de tant d’irrégularités, de déloyauté, d’atteintes majeures aux principes fondamentaux qu’à dire vrai, on a du mal, même aujourd’hui, à comprendre. »
#Sarkozy#Bismiuth : « Mais quelle morgue à l'égard de la défense ! Mais quelle morgue », balance-t-il à l'attention du Parquet national financier.
#Sarkozy#Bismuth : Evidemment, Hervé Témime attaque l'enquête préliminaire sur les fadettes frontalement. « L’honneur de la justice n’est jamais de mettre le couvercle sur ses dysfonctionnements. »
#Sarkozy#Bismuth : « Personne ne peut être jugé dans ces conditions. Je n’accepterai pas d’être jugé dans ces conditions. Je n’accepterai pas que mon pire ennemi soit jugé dans ces conditions. Vous n’accepteriez pas d’être jugé dans ces conditions ! »
#Sarkozy#Bismuth : Hervé Témime remonte son masque mais ce dernier tombe inévitablement à mesure qu'il plaide avec force devant le tribunal. Peine perdue sur ce point.
#Sarkozy#Bismuth : « Est-ce que vous connaissez une seule, une seule, je dis bien une seule, enquête préliminaire qui a duré six ans avant d’être classée sans suite ? Une seule. »
#Sarkozy#Bismuth : « Je ne veux pas aiguiser la paranoïa de M. Sarkozy. Mais peut-on imaginer que de telles investigations eussent (???) lieu si le nom de M. Sarkozy n’était pas cité ? »
#Sarkozy#Bismuth : Cela devait forcément arriver. Et cela risque encore d'arriver. Hervé Témime vient de parler de M. Bismuth en lieu et place de Nicolas Sarkozy. Un lapsus dont il s'est immédiatement excusé. "Pardon M. le président..."
#Sarkozy#Bismuth : Sur le fond, l'avocat étrille toujours l'enquête. Et convoque de vieilles stars du petit écran... « Cette enquête. Pardon. Mais Sherlock Holmes et le commissaire Bourrel ont des soucis à se faire !
Bon sang mais c’est bien sûr ! »
#Sarkozy#Bismuth : Hervé Témime est toujours en colère... Il explique maintenant, pièces à l'appui, que des éléments de l'enquête préliminaire (secrète) ont été versés à l'instruction (connue) en toute illégalité...
#Sarkozy#Bismuth : Tout comme Jacqueline Laffont, Hervé Témime épargne les deux magistrats du PNF en face de lui. Ce ne sont pas eux qui ont mené et suivi l'enquête...
#Sarkozy#Bismuth : Cela ressemble presque à une figure de style.
« Alors, j’ai promis de ne pas être trop long. Mais il me reste encore à dire l’essentiel. Et l’essentiel est long... »
#Sarkozy#Bismuth : Alors qu'Hervé Témime baisse le ton, le portable de Frédérik Karel-Canoy résonne dans le prétoire... « Maître Karel-Canoy, on reconnaît là votre discrétion légendaire... », lui lance l'avocat immédiatement.
#Sarkozy#Bismuth : Hervé Témime évoque maintenant l'un des nœuds du dossier. L'une des hypothèses du PNF, c'est que plusieurs avocats ont eu découvert en même temps que la ligne Bismuth était écoutée et qu'ils ont tous appelé Thierry Herzog pour l'alerter. La même heure...
#Sarkozy#Bismuth : « Comment c’est possible qu’il y ait tant de cold-cases alors qu’un tel magistrat existe sur la planète. Madame le président, je suis ironique et peut-être insolent. Mais vous ne m’en voudrez pas parce que c’est grave... »
#Sarkozy#Bismuth : « Je ne veux pas qu’on m’écoute. Je ne le veux pas. Je ne veux pas savoir ce que vous dites à qui que ce soit. Je ne veux pas que vous sachiez ce que je dis à une personne quelconque ! »
#Sarkozy#Bismuth : Hervé Témime est toujours offensif contre cette fameuse enquête préliminaire ouverte pour trouver la "taupe" de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog.
#Sarkozy#Bismuth : On parle beaucoup du cabinet Veil qui aurait pu informer que Thierry Herzog que la ligne Bismuth était écoutée.
#Sarkozy#Bismuth : L'avocat fait projeter deux SMS comme éléments à décharge. Deux SMS de Pierre-François Veil qui parlent en fait... d'un dîner reporté. « Si c'est un message codé, il faut m'expliquer... »
#Sarkozy#Bismuth : Petite pause dans ce LT pour cause de papier à écrire. Merci
#Sarkozy#Bismuth : Je ne peux pas résister à vous citer le début de l'intervention de Paul-Albert Iweins (pour la défense de Thierry Herzog). « Je ne parlerais pas de l’enquête … … … si ce n’est pour dire deux choses... »
#Sarkozy#Bismuth : L'audience a été suspendue. Elle devrait reprendre dans quelques minutes avec la prise de parole du parquet. La décision du tribunal sur les nullités devrait être connue demain. En attendant, je vous laisse avec ça ... ⬇️⬇️ 20minutes.fr/justice/292039…
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#Sarkozy#Bismuth : Bonjour à tous ! De retour devant la 32e chambre du tribunal judiciaire de Paris pour la suite du procès dit « des écoutes de Paul Bismuth ». On se met en place doucement. L'audience doit reprendre à 13h30.
#Sarkozy#Bismuth : Previously on 32e Chambre...
Lundi, la défense a demandé la nullité de toute la procédure. Selon elle, l'affaire a été « biaisée » par le parquet financier qui a lancé une enquête secrète en parallèle de l'instruction. #fadettes 20minutes.fr/justice/292039…
#Sarkozy#Bismuth : Previously on 32e Chambre...
Le parquet national financier a reconnu que les critiques de la défense étaient « légitimes mais qu'elles ne portaient pas à conséquences juridiques ».
#MichelZecler : Les quatre policiers soupçonnés d'avoir tabassé Michel Zecler sont actuellement présentés à la justice. Le procureur de Paris, Rémy Heitz, va donner une conférence. On est au tribunal pour live-tweeter tout ça... cc @20Minutes 20minutes.fr/societe/291976…
#MichelZecler : Sur Instagram, le producteur tabassé a, lui, donné son sentiment : « Mon cas est peut-être la goutte de trop. Je réclame qu’aucune violence ni aucun amalgame ne soit fait en mon nom. Les faits sont graves. Ma réponse sera froide mais résolue. »
#MichelZecler : Le procureur de Paris va s'exprimer sur l'aspect procédural de l'affaire. Son intervention doit durer 15 minutes. Il a déjà prévenu qu'il ne prendrait aucune question.
#Bismuth#Sarkozy : Me Allegrini reprend la parole et explique qu'en raison du Covid, il n'a même pas pu "rencontrer [de visu]" son client pour préparer le procès.
#Bismuth#Sarkozy : Me Allegrini parle de « justice déshumanisée, désincarnée et dématérialisée » . « Je souhaite qu’il puisse comparaître devant vous. Je souhaite que le tribunal puisse voir sa sincérité au-delà d’un écran qui n’offre que deux dimensions »
#Bismuth#Sarkozy : Jacqueline Laffont réagit. Avec force. Sur les principes. « Jamais je ne pourrais m’opposer à une demande de renvoi pour raison médicale. Jamais je ne pourrais cautionner une décision qui imposerait la visioconférence. »
#Bismuth : Bonjour. Ce lundi, on est devant la 32e chambre du TJ de Paris pour suivre le procès de Nicolas #Sarkozy dans l'affaire des "écoutes". "Corruption" et "trafic d'influence" : il risque 10 ans de prison et 1 million d'euros d'amende. Les faits ⬇️ 20minutes.fr/justice/291328…
#Bismuth : Si vous avez manqué les épisodes précédents...
Nicolas #Sarkozy est accusé d'avoir tenté d'obtenir des informations sur la procédure "Bettencourt" auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, moyennant un "coup de pouce" pour lui obtenir un poste à Monaco.
#Bismuth : L'accusation repose sur des écoutes réalisées sur une ligne de téléphone secrète ouverte entre Nicolas #Sarkozy et son avocat Thierry #Herzog. Une ligne ouverte au nom de "Paul Bismuth", un ancien camarade de classe d'Herzog...
#Nice : Le bilan de l'attaque au couteau monte à trois morts. Emmanuel Macron se rend sur place. Une fois interpellé, l'auteur des faits a répété "Allahou Akbar" selon Christian Estrosi.
Suivez les événements en direct sur @20Minutes 20minutes.fr/societe/289608…
#Nice : Selon les infos recueillies par @20Minutes (@TiboChevillard ) : une femme a été égorgée dans l'enceinte même de la basilique. Un homme, qui serait le gardien des lieux, est décédé après avoir reçu plusieurs coups de couteau.
.../...
#Nice :
.../...
La troisième victime est une femme qui est parvenue à sortir de l'édifice religieux pour se réfugier dans un café ou un restaurant où elle a finalement succombé à ses blessures.
#Griveaux : Hello. Ce mercredi, on est devant la 14e chambre du tribunal judiciaire de Paris pour suivre le procès de cinq "gilets jaunes" accusés d'avoir enfoncé la porte du ministère de Benjamin Griveaux à l'aide d'un chariot élévateur. Pour rappel ⬇️
#Griveaux : Les faits remontent au 5 janvier 2019. Autrement dit à une autre époque. Une époque où le Covid n'existait pas, où les "gilets jaune" animaient les week-end et où Benjamin Griveaux n'était pas encore candidat à la mairie de Paris... #Anachronie
#Griveaux : Le procès a été renvoyé quatre fois pour aboutir à cette audience. Cette fois-ci, elle doit s'étaler sur deux jours. Les cinq prévenus vont être jugés pour "dégradations" et "vol" du transpalette ayant permis d'enfoncer la porte du ministère. (Photo : B.GUAY / AFP)