Thread by @MartinFierro769

1/n Sur vitamine D et enfants. La société française de pédiatrie et d'autres sociétés savantes se préparent à ELARGIR les recommandations de supplémentation en vitamine D pr les enfants de 0 à 18 ans tout en diminuant les doses recommandées.sfpediatrie.com/actualites/ale…

2/n Dans le même temps une alerte est lancée sur des cas d'intoxication aigüe d'enfants ayant nécessité une hospitalisation. Les sociétés savantes mettent cela en rapport avec la prescription de compléments alimentaires type Pediakid qu'ils recommandent de ne pas utiliser.

3/n Je trouve légitime de déconseiller des complémentes alimentaires qui ne garantissent pas des normes qualité.
Néanmoins il s'agit pour l'instant de rumeurs et je n'ai pas vu passer d'analyse ou d'alerte du @Reseau_CRPV ?

4/n Ce que je trouve anormal c'est, d'une part, d'élargir encore le recommandations sans preuves solides de l'intérêt de cette prise médicamenteuse quotidienne tout au long de l'année.

5/n Certaines études montrent qu'un exposition de 6 à 30 mns sur les bras la face et le cou en été, selon le type de peau, peut suffire à assurer une synthèse suffisante de vitamine D jwatch.org/jd201006040000…

6/n De plus, comme je le disais, ce sont les seuils des concentrations sanguines qui sont à considérer avec précaution, du fait de la forte influence de l'industrie pharma sur les recommandations.

7/n D'autre part, la vitamine D peut être stockée, dans différents tissus et organes. D'où il découle que l'exposition n'a pas à être quotidienne.

8/n Des aliments, tels les poissons gras, permettent un apport supplémentaire en vitamine D sachant que 400 UI sit environ 1 goutte correspondent à 8microgr.sante.journaldesfemmes.fr/calories/class… soit la quantité que la SFP s'apprête à recommander universellement.https://t.co/zKghBPkXsj

9/n Ce qui m'interroge aussi c'est que les sociétés de pédiatrie refusent de conseiller préférentiellement l'une des 3 spécialités sur le marché, alors que l'une d'entre elles contient du BHT, suspect d'être un perturbateur endocrinien.

10/n Dont eux-mêmes et l'ANSES reconnaissent les risques potentiels pour la santé, surtout en une prise chronique qui ne serait pas désormais sur 18 mois à 2 ans mais sur 18 ans.

11/n Je ne comprends pas la logique qui mène les sociétés savantes à prendre un risque potentiel au prétexte d'évaluations qui sont à finalité normative mais qui ne garantissent pas contre l'addition des risques environnementaux dus aux perturbateurs endocriniens.

12/n Et cela alors que des alternatives plus sûres existent. Cela ne peut qu'encourager les industriels à prendre des risques inutiles et à ne pas choisir les additifs en fonction de leur innocuité démontrée, notamment concernant les médicaments destinés aux enfants.