Excellent article de @0Vinz sur @LeMondeModerne_
Face à un scénario de faillites en cascade d'entreprises, l'UE autorise les banques à dissimuler dans des produits financiers leurs "mauvais crédits", avant de les refourguer à des investisseurs privés. #BCE lemondemoderne.media/cest-noel-pour…
"On ne se débarrasse pas vraiment des créances douteuses et de leurs risques, on le transfère à d’autres. En l’occurrence, en dehors du système bancaire, donc vers les assets managers et le shadow banking … qui sont moins régulés … Mais cela ne rend pas la chose moins risquée."
"Il s’agit surtout de mettre la poussière sous le tapis – loin des yeux loin du cœur. C’est l’occasion aussi de déréguler un peu le marché pendant que les gens regardent ailleurs. C’est potentiellement faire le lit d’une crise financière prochaine."
Pour rappel, c'est exactement de cette manière que la crise de 2008 s'est propagé au monde entier. Des criminels dans les banques US ont eu l'ingéniosité de mélanger des crédits sains avec des crédits douteux, pour les refourguer au monde entier sous forme de produits financiers.
L'histoire se répète, car l'homme est un extraordinaire "oublieur".
Aujourd'hui ce ne sont pas des criminels cupides qui permettent le pire, mais les instances de l'Union Européenne.
Prions pour que la crise se résolve d'elle-même. Il nous reste plus que cela à faire. 😅
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Un économiste français qui travaille pour un gestionnaire de fond suisse milite contre l'annulation de la dette publique détenue par la #BCE.
Son seul argument est la baisse du taux d'intérêts.
Il feint de ne pas comprendre que la dette publique est une épée de Damoclès sur nous.
La dette est "une camisole de force sociale" selon Nietzsche. Selon Keynes, un illustre économiste du XXème siècle, la corruption de la circulation monétaire est le meilleur moyen de bouleverser les fondements d'une société. Mais seul "un homme sur un million peut le prévoir".
Cet économiste élevé au cartésianisme à la française ne comprend rien au caractère philosophique et politique de la dette. C'est sûrement un bon mathématicien attaché aux chiffres, mais un médiocre économiste selon la définition de Keynes.
Jadis, pour éponger une montagne de dettes, les gouvernants avaient recours à:
- l'augmentation des impôts
- la manipulation sur la monnaie
- le défaut de paiement
- une flambée de violence ou la guerre contre les créanciers
Aujourd'hui, nous vivons une situation inédite !
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La crise de 2008 est venue sanctionner une économie qui ne carbure que par l'excès de dettes.
Lorsque le monde fictif de la finance dérive trop de la réalité économique, les crises permettent de remettre les compteurs à 0. Le prix à payer est cher : crise économique et sociale.
Mais au lieu de revoir notre modèle économique, ce qui demande de la vision et du courage politique, les dirigeants qui n'avaient rien anticipé, ont décidé d'agir dans l'urgence. Leur solution fut de sauver le système qui nous avait foutu dans la mouise, à savoir la finance.
Au lieu de proposer d'annuler la #dette publique française que nous devons à la Banque de France qui est détenue par l'État à 100%, @bayrou préfère l'idée de rejeter la dette sur les générations futures.
La dette est une épée Damoclès qui permet de dominer l'État et les citoyens.
Les décideurs politiques cèdent aux pressions des banques et de la finance, du gouverneur de la Banque de France, des économistes usuraires : la dette doit être gravée au plus profond de notre mémoire, au fer rouge.
Cette culpabilité imposée au Français est un moyen de contrôle !
Pourtant 20% de la dette publique, qui correspond à peu près à la dette détenue par la Banque de France, est une dette entre nous (État) et nous-mêmes (Banque de France, société détenue à 100% par l'État).
Pourquoi nous infliger alors cette culpabilité de la dette ?
En temps normal, les taux d'intérêts élevés peuvent avoir pour cause :
- une rareté du capital
- une perspective de croissance élevée
- un risque de défaut élevé
- un décision de la banque centrale pour contrer l'inflation (-> rendre le capital plus rare en élevant son loyer)
De nos jours, les taux d'intérêts sont bas à cause de l'abondance de capital par la création monétaire :
- depuis le milieu des années 90 jusqu'en 2008 du fait de la création monétaire par le crédit immobilier
- depuis 2010 à cause des banques centrales.
En aucun cas les taux d'intérêts sont bas du fait d'un monde plus sûr. N'écoutez pas les mensonges qui nous présentent un tableau trompeur de la situation économique actuelle.
*Thread*
La philosophie nécessite la sagesse de s'élever au-dessus de sa personne, de son ego, pour atteindre la conscience des choses.
Être philosophe n'est pas un titre, c'est un état d'esprit. Tout le monde peut l'être.
Étudier la philosophie ne fait pas de vous un philosophe.
La réponse de @picharbonnier est symptomatique de notre époque. Les "experts" n'acceptent pas de revenir à des concepts basics, à re-visiter "les classiques de leur domaine", à sortir du tourbillon de leurs connaissances. En somme à se remettre humblement en question.
Après des années de trading sur les produits dérivés, les produits les plus techniques en finance, je suis devenu maître dans mon domaine. Mais à ma "retraite", j'ai pris le temps d'une introspection professionnelle et tout mon monde et mes connaissances se sont effondrés.
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Deux nouvelles contradictoires sur les banques :
1/Le régulateur bancaire européen appelle les banques à se préparer au pire pour 2021
2/la #BCE pourrait autoriser les banques à verser des dividendes à leurs actionnaires.
Rappelons que jusqu'en 2009, dans le capitalisme ancien, celui où les banques centrales respectaient plus ou moins le libre marché, les actionnaires devaient renflouer les banques en périodes de crise.
Les actionnaires étaient sollicités lors d'augmentations de capital.
Bien entendu, le dividende était fortement réduit dans ces périodes, avec une incitation à le percevoir sous forme d'actions : il aurait été contradictoire de demander une aide financière aux actionnaires, pour ensuite leur rendre cet effort sous forme de dividende en cash.