Webi-#nucléaire sur #Fukushima. Ce soir, la technique : déroulement de l'accident sur les 4 réacteurs et conséquences radiologiques sur la population.
Demain, même heure, les impacts humains.
Demain, même heure, les impacts humains.
Après le récit des accidents, une conclusion partielle : la grande leçon à en tirer en matière de sûreté. 
Ça c'est ultra méga intéressant.
Les anti-nucléaire adorent cette petite citation du précédent directeur de l'ASN qui dit quelque chose comme "un accident comme Fukushima est considéré possible en France".
Cet encadré trop rouge explique ce que ça veut dire.
Cet encadré trop rouge explique ce que ça veut dire.
On doit maintenant prendre en compte la possibilité d'un tel accident (perte complète du refroidissement et de l'électricité). Même si ça n'est pas jugé réaliste.
On ne dit pas que c'est réaliste, on n'affirme pas que ça peut arriver.
On ne dit pas que c'est réaliste, on n'affirme pas que ça peut arriver.
Par contre, on fait en sorte de savoir gérer si ça arrive.
C'est ça, que voulait dire Pierre-Franck Chevet.
Idem quand on dit "il faut s'attendre à un tel accident". Ça veut dire qu'on s'y prépare. Pas qu'on croit qu'il va survenir.
C'est ça, que voulait dire Pierre-Franck Chevet.
Idem quand on dit "il faut s'attendre à un tel accident". Ça veut dire qu'on s'y prépare. Pas qu'on croit qu'il va survenir.
On embraye sur les conséquences sanitaires radiologiques de l'accident :
Avec une photo de Tchernobyl sur la première slide #triggered.
Enquête continue du gouvernement japonais sur la population de la préfecture pour estimer au mieux les doses reçues et monitorer la santé des citoyens.
Répartition des doses (hors travailleurs exposés lors de l'accident). Doses globalement extrêmement faibles.
Dépistage des pathologies thyroïdiennes chez les enfants sur plus de 100 000 d'entre eux.
Autres impacts sanitaires : obésité, troubles des métabolismes glucidique et lipidique, hypertension, troubles hépatiques. Conséquence du stress lié à l'accident, pour le dire trop simplement.
Déjà établi en 2013 : problèmes psychologiques et de troubles du bien-être comme principales conséquences à attendre et à mitiger.
Mise à jour 2020 :
- meilleures estimations des relâchements de radionucléides
- campagne de dosimétrie individuelle
- nouvelles mesures dans l'air et sur le terrain
- nouvelles données sur la contamination de la chaîne alimentaire
- meilleures estimations des relâchements de radionucléides
- campagne de dosimétrie individuelle
- nouvelles mesures dans l'air et sur le terrain
- nouvelles données sur la contamination de la chaîne alimentaire
Estimations de doses reçues, que ce soit sur la première année ou sur la vie entière, plus faibles dans ce nouveau rapport.
Contamination par inhalation prépondérante (contrairement à Tchernobyl).
Contamination par inhalation prépondérante (contrairement à Tchernobyl).
Doses à la thyroïde pour les travailleurs les plus exposés réévaluées à la hausse, par contre.
En résumé.
Avec un rappel : détecter davantage de cancers de la thyroïde est normal quand on met les moyens de détection qui vont bien. Une hausse des dépistages ne suffit pas à affirmer à une hausse des cancers.
Cf. Tchernobyl où, en Europe de l'Ouest, on se fait beaucoup d'histoires avec une hausse des diagnostics de cancers de la thyroïde... Qui avait commencé avant l'accident nucléaire.
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