1/n Alors que les médias et les "experts" de la "communauté scientifique" sont en train de construire un récit où nous ne serions sauvés d'une catastrophe mondiale que par la vaccination itérative de la totalité de la population mondiale quelle est la solidité de cette théorie?
2/n Depuis des semaines, des mois, les tenants du #ZeroCovid appellent de leurs voeux une explosion épidémique qui se fait attendre, et qui leur permettrait de dire: "on vous l'avait bien dit". Et ainsi de faire plier l'ensemble des décideurs à leur vision et leurs dictats. Image
3/n Comme la catastrophe, l'accroissement exponentiel du nombre de cas n'arrive pas, ils en sont réduits à tenter de baisser la barre de l'urgence et à dire que si on les avait écoutés, tout irait beaucoup mieux. Image
4/n Ce qui est certain c'est que si on appliquait la doctrine du #ZeroCovid on serait constamment confinés. Et on aurait aussi été confinés l'été dernier, car le virus circulait l'été dernier. Entre le 1er mai et début octobre on a dépisté entre 7 et 200 cas par jour. Image
5/n Cela, alors qu'on dépistait beaucoup moins. Et on a aussi compté des décès attribués à la Covid pendant cette période. 4484 dc entre le 1er mai et 14 août. Sans surmortalité néanmoins pendant cette période. ImageImageImage
6/n Or, l'objectif d'élimination repose sur l'idée que le nombre de cas doit être le plus bas possible, et si possible de zéro.
Une fois adopté ce principe il impose d structurer toutes les mesures sanitaires et tte notre vie en fonction de cet objectif. fr.vaccine-safety-training.org/elements/artic…
7/n La théorie qu'un tel objectif mérite d'être poursuivi malgré le prix énorme, en termes financiers, et sanitaires à payer repose elle-même sur l'idée que l'évolution libre de l'épidémie ne peut être, à tt moment et en tous lieux, qu'exponentielle.
8/n Celle-ci repose à son tour sur le modèle de Ferguson, qui prévoyait 400 000 décès directement causés par la Covid en France. Ferguson dont les prédictions continuent à être prises au pied de la lettre par la "communauté scientifique" malgré des erreurs graves et répétées.
9/n Je résume ici les arguments principaux exposés dans l'article fondateur de la théorie ZeroCovid publié le 15 janvier dans Science par D Sridhar et D Gurdasani et intitulé: "L'immunité collective par l'infectin (utile à préciser) n'est pas une option " science.sciencemag.org/content/371/65… ImageImage
10/n La fausseté de tous ces arguments un par un peut être démontrée et c'est ce que j'ai déjà fait dans divers threads. A l'évidence, le modèle proposé, accélération exponentielle constante, pour justifier l'inféodation aux dictats de qqs illuminés n'existe pas dans la réalité.
11/n D'une part on peut faire le constat que les observations faites en France, en Europe et dans le reste du monde ne correspondent pas à ce modèle.
12/n La première partie de cette vidéo explique clairement comment ce modèle n'a jamais été démontré mais est toujours postulé. C'est à dire qu'on ne cherche pas à comprendre comment évolue l'épidémie mais qu'on postule qu'elle évolue de manière exponentll
13/n Chercher à comprendre l'évolution et la dynamique épidémiques relèverait d'une démarche scientifique. Etablir comme dogme qu'un modèle est juste indépendamment des observations faites relève de l'idéologie.
14/n En résumé, sur 3 modèles proposés: loi linéaire, carrée ou exponentielle, les variations de la mortalité dues à des épidémies historiques suivent globalement des lois linéaires, rarement des lois carrées et jamais exponentielles.
15/n Je recommande l'extrait de la video entre la mn 22 et 26 où l'auteur explique clairement comment on peut falsifier une étude sur la base d'un modèle en évitant d'en expliciter les postulats
16/n L'étude analysée répond à tous les canons de la science sur le plan formel, mais ce sont les fondements même du raisonnement qui sont tronqués.
17/n Ce qui est préoccupant c'est que nous avons eu un flot continu d'études de ce type pendant cette crise, de supposés chercheurs qui cherchent à nager dans le sens du courant.
18/n Pourquoi produisent-ils des études de mauvaise qualité? Pour des multiples raisons sans doute. Peut-être parce qu'ils savent qu'une étude qui va dans le sens de ce que dit le plus grand nombre sera plus facilement publiée, peut-être par idéologie, peut-être pr répondre à la>
19/n <demande de ceux qui les financent et s'assurer qu'ils continueront à les financer.
Mais ce qui pose problème c'est que cette masse d'études,qlls q soient lr qualité et les mauvaises raisons qui les inspirent, finira par constituer ce qu'on appellera le "consensus scientifq"
20/n La deuxième partie de la video, entre autres choses, analyse et compare l'épidémie de la Covid et différentes saisons d'épidémies grippales. La conclusion principale de cette analyse est l'extrême hétérogénéité de la propagation vriale pour les deux virus.
21/n L'auteur expose l'hypothèse que les premiers territoires touchés sont à chaque fois, pour la grippe et la Covid, ceux où l'excès de mortalité sera le plus important. La propagation de l'épidémie connaît aussi des accélérations lorsqu'elle atteint des zones denses.
22/n Je voudrais introduire ici un concept qui me semble adapté pour rendre compte de ces phénomènes (toutes les zones géographiques ne sont pas touchées de la même manière). J'appellerai ce concept "potentiel épidémique".
23/n La théorie de la propagation exponentielle implique qu'en tout lieu et à tous les stades de l'épidémie le potentiel épidémique, càd la capacité du virus à se propager de manière exponentielle est maximale.
24/n Cette hypothèse est infirmée par tout ce qu'on a pu observer depuis le début de l'épidémie. L'épidémie a touché chaque pays et région de manière très hétérogène en commençant par les zones les +denses et vulnérables.
25/n La région de Bergame et de Milan ont été touchées en premier en Italie, New York aux Etats-Unis, Stockholm en Suède, l'île de France et le Grand-Est en France, par exemple.
26/n Selon le modèle exponentiel, le moindre relâchement des mesures barrière aurait dû donner lieu à des vagues épidémiques aussi fortes, dans ces villes, en termes de diffusion et morbi-mortalité tant que l'immunité collective n'aurait pas été atteinte.
27/n Or, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Comme on peut le voir sur ces graphiques. Et, d'autre part, la mortalité en EHPAD en île de France a été très faible lors de la deuxième vague comme je l'expliquais.
28/n D'autre part, le temps passe et la mortalité hospitalière attribuée à la Covid reste presque 5 fois moins élevée à l'Ouest de la France par rapport à l'Est , l'Ouest comptant 8% des décès pour 38% de la population
29/n Cela se voit aussi en termes de surmortalité sur les cartes présentées par l'INSEE pendant les 2 vagues épidémiques.
Selon le dogme des tenants du ZéroCovid l'Ouest ne perd rien pour attendre. ImageImage
30/n Mais, en réalité, au fur et à mesure que la population de l'Ouest de la France acquiert une immunité, ce que j'ai appelé son "potentiel épidémique" qui était déjà faible au départ, diminue.
31/n Si, par potentiel épidémique, on entend le potentiel de propagation d'un virus dans une zone donnée à un moment donné, c'est en île de France que le potentiel épidémique était le plus élevé au début de l'épidémie
32/n Le potentiel épidémique en termes de propagation virale d'une région, d'un département, est lié à différents facteurs: la densité de population et l'aménagement du territoire et des réseaux urbains et périurains semblent jouer des rôles importants. Image
33/n Il faut donc penser que le potentiel épidémique de départ est faible pour l'Ouest de la France, puisque la relative protection de cette zone se retrouve aussi pendant les épidémies de grippe. ImageImage
34/n Ce potentiel épidémique diminue au fur et à mesure que l'épidémie progresse, notamment parce que le R réel diminue lorsqu'une partie de la population a été contaminée: il y a donc de moins en moins de risque d'accélération.
35/n Un potentiel épidémique faible dans une région donnée signifie que le niveau d'immunité pour atteindre une faible circulation virale sera moins élevé dans ce lieu, de même que le risque d'accélération de la propagation et donc de reprise épidémique.
36/n Le corollaire de la diminution constante du potentiel épidémique dans les régions où le virus circule est que le rapport bénéfices-dommages des mesures coercitives tend à être de plus en plus mauvais. Et cela sur tous les plans.
37/n Donc, le potentiel épidémique, en ce qui concerne la propagation virale et le risque d'accélération est défini pour une zone géographique donnée à un instant t: 1- par des facteurs non modifiables tels que la densité de pop, l'aménagement du territoire, les réseaux de comm>
38/n > et la composition sociale de la population ou les inégalités sociales (plus forte promiscuité chez les plus pauvres et des activités professionnelles qui n'autorisent pas le télétravail); mais aussi par des facteurs qui se modifient 2- la susceptibilité de la population
39/n On voit bien qu'on est à un point d'équilibre actuellement ou un relâchement progressif des précautions (moins de télétravail, plus de réunions familiales) n'entraîne pas d'explosion épidémique. ImageImage
40/n Alors qu'on peut estimer être entre 25 et 30% de personnes déjà infectées en France, au fur et à mesure que moins de personnes seront susceptibles, le point d'équilibre s'établira avec de moins en moins de contraintes (je parlerai du rôle de la vaccination).
41/n La proportion de personnes immunisées pour atteindre ce point d'équilibre qui permettra une vie normale avc un rythme de circulation lent du virus comme celui qu'on a connu l'été dernier dépendra du potentiel épidémique initial: élevé pour l'île de France, bas pr la Bretagne
42/n Le potentiel épidémique en ce qui concerne non plus la propagation mais la mortalité dépend surtout de facteurs démographiques. Plus une population est âgée et malade plus ce potentiel est fort.
43/n Comme on le voit les décès cumulés, par million d'habitants ne sont pas du même ordre dans des populations vieillissantes dont l'âge médian est de plus de 40 ans que dans des populations plus jeunes où l'âge médian est de 30 ans. Image
44/n Ce qui se passe en île de France ne correspond pas à une explosion du nombre de cas mais à un seuil de tolérance abaissé chez le personnel soignant des soins critiques et réa, qui est épuisé. Ecouter P Pelloux à ce sujet (17h14) francetvinfo.fr/replay-radio/g… Image
45/n Cela veut dire que si les décisions de confinement doivent être prises en fonction du manque de personnel et du degré de fatigue du personnel soignant elles seront prises pour des niveaux de circulation toujours plus faibles.
46/n Notons bien que, P Pelloux confirme que les 40% de réduction de mortalité ont été obtenus, en partie, en médicalisant moins agressivement les malades, notamment en évitant des intubations inutiles, ce qui avait été une erreur au printemps. Image
47/n Ce qu'il me semble important de retenir de ce qui précède c'est que c'est le potentiel épidémique et la dynamique épidémique propre du virus qui a été jusqu'ici le facteur déterminant de l'épidémie, expliquant des résultats discordants de politiques semblables selon ls lieux
48/n Au fur et à mesure que le potentiel épidémique s'affaiblit, par l'immunité croissante de la population d'autres facteurs comme les mesures prises, même modestes peuvent prendre le dessus.
49/n L'exemple de la Floride montre que, lorsqu'il n'y a plus un potentiel épidémique suffisant, ni les variants, ni le relâchement des mesures prises n'inversent la courbe de la réduction des contaminations. coronavirus.jhu.edu/data/state-tim… Image
50/n Néanmoins le récit officiel est que nous n'arriverons à nous sortir de la crise que par une vaccination de TOUTE la population, y compris les enfants, et ce récit annonce une stratégie non explicitée ni débattue de vaccination itérative de l'ensemble de la population.
51/n On comprend bien que cette stratégie tacite plait aux laboratoires pharmaceutiques car elle leur assure une énorme rente de situation pour des vaccins pour lesquels ils ont globalement peu contribué et dont ils ont obtenu la commercialisation à moindre coût.
52/n Mais nous, en tant que citoyens moins directement concernés par le niveau de bénéfices des compagnies pharmaceutiques, nous devons nous poser la question des objectifs de cette stratégie.
53/n Notamment, entre autres, ce qui n'a jamais été discuté est le niveau de risque attaché à ce virus qui pourrait être tolérable sans imposer des mesures extrêmes, car on a toujours postulé que le risque était maximal (théorie de la progression exponentielle et létalité constt)
54/n En ce qui concerne le rôle des vaccins, des études, comme celle d'Hernan semblent montrer une efficacité du vaccin de Pfizer sur les cas graves chez les personnes âgées, mais avc des limitations dues au caractère observationnl et la sélection des pops
55/n Il existe aussi des arguments indirects pour une efficacité de ce vaccin sur les cas graves tels qu'une diminution de la proportion du % des cas critiques de >60 ans (de 77% à 57%) en Israël. Image
56/n Cela montrerait que, à court terme, sur la population la plus à risque, celle qui est à la fois âgée et en mauvais état de santé, qui n'est pas capable de monter par elle-même une réponse immunitaire efficace, on peut réduire les risques attachés à l'infection.
57/n Du côté des bénéfices, ceux-ci dépendent beaucoup: 1- de la durée de la protection fonctionnelle (diminuer la gravité de l'infection) 2- du rythme de circulation viral dans cette population sur la période où le vaccin atténue les risques de complication de l'infection.
58/n On comprend bien, et c'est vrai pour tous les groupes, que si le virus a touché entre 30 et 60% d'un groupe pendant la première année de circulation, si, en raison de la réductn de son potentiel épidémique il ne touche que 5 à 10% de la pop l'année suivante le bénéf diminue
59/n Du côté des risques immédiats, les risques d'effets indésirables provoqués par la vaccination, ils sont mal identifiés et ne sont pas quantifiables par la pharmacovigilance passive (déclarations spontanées d'effets indésirables).
60/n J'avais expliqué plusieurs fois les limites de la pharmacovigilance passive pour détecter et l'impossibilité de quantifier les effets indésirables non retardés, ceux qui surviennent dans les mns à jours suivant la vaccination
61/n Et la difficulté d'établir un lien causal irréfutable entre la vaccination et un effet indésirable, même grave
62/n Par exemple la MHRA, pour 10 millions de doses de vaccin Pfizer a recueilli 94809 évènements indésirables dont 33207 avec des rapports et 227 décès dont 26 d'origine cardiaque. ImageImageImage
63/n Les évènements indésirables signalés ne sont pas tous en rapport avec le vaccin, certains peuvent être des coïncidences. Mais en ce qui concerne les décès cela représente 2,24/100 000 doses.
64/n Mais lorsque les norvégiens ont investigué 23 cas de décès suite à 20 000 doses injectées dans les maisons de retraite ils ont conclu que 13 de ces décès soit 65/100 000 étaient probablement en lien avec le vaccin soit 29 fois plus. Image
65/n Cela peut vouloir dire qu'il y a sous-déclaration dans un cas, ou bien que les patients en EHPAD étant particulièrement fragiles la vaccination ne devrait pas être effectuée sans se préoccuper préalablement des risques pour les personnes les plus fragiles.
66/n Quant à se mettre à comparer les risques, de décès dus au vaccin et les risques dûs à la Covid cela demande de présumer de beaucoup de choses comme le niveau et la durée de protection du vaccin sur des personnes, en EHPAD, qui n'ont pas été inclues dans les essais entr autrs
67/n Et cela pose aussi des questions éthiques car se mettre à inclure les décès provoqués par la vaccination, donc un acte médical délibéré, dans leur rapport bénéfice/risque, nous entraîne sur une pente très glissante.
68/n La volonté de vacciner toute la population de manière itérative transparaît à travers le choix de vacciner les personnes déjà infectées, dont le risque à la fois d'infection, de formes symptomatiques et de formes graves est pourtant très faible.
69/n Il s'agit non d'une stratégie mais d'un choix par défaut, parce qu'une stratégie aurait supposé une réflexion et des débats, de soupeser les avantages et les inconvénients.
70/n Or, ici, le raisonnement semblerait plutôt se résumer à : "on n'y comprend rien et on a très peur, donc, dans le doute, on vaccine tout le monde".
71/n Habituellement les vaccins ciblent des groupes à risque de formes sévères ou des groupes à forte incidence, mais c'est la première fois qu'on envisage de vacciner toute la population mondiale de manière itérative.
72/n Le seul cas où quelque chose d'approchant est pratiqué c'est le cas de la vaccination contre la grippe aux USA, où la vaccination est recommandée tous les ans pour toute la population à partir de 6 mois. Sans résultats probants. ImageImage
73/n J'avais déjà évoqué quelques risques et inconvénients associés à la vaccination : les effets indésirables retardés, comme la narcolepsie dans le cas du vaccin Pandemrix contre la grippe H1N1
74/n Mais aussi le phénomène de facilitation immunitaire, par lequel un vaccin peut aggraver une infection. Ce phénomène a concerné jusqu'ici des virus à ARN et ne deviendra visible que lorsque les anticorps vacc déclineront et q ls personnes sert à nouveau en contact avec le vir Image
75/n Mais ce ne sont pas ces phénomènes que je voulais évoquer mais le phénomène d' ECHAPPEMENT IMMUNITAIRE , souvent ignoré, sous-estimé voire nié par les médecins.
76/n Il s'agit ici d'échappement immunitaire vaccinal, c'est à dire de l'apparition de nouveaux mutants en raison de la pression de sélection exercée par la vaccination. Cette pression de sélection est d'autant plus forte que le % de la pop vaccinée est élevé.
77/n Je recommande cet article qui explique très bien ce problème en tirant des exemples de la médecine vétérinaire. A la différence de la vaccination humaine, jusqu'ici, la vaccination vétérinaire n'est pas sélective quantamagazine.org/how-vaccines-c…
78/n N'étant pas sélective, la pression de sélection exercée par les vaccins est très importante, et des phénomènes d'échappement ont pu être observés. Je résume l'essentiel de l'article à la suite.
79/n L'article évoque d'abord la maladie de Marek du poulet due à un virus de la famille des virus de l'herpès, qui a échappé successivement à 3 vaccins destinés à la combattre. Image
80/n L'article reprend les recherches de ce chercheur Andrew Read, qui n'est pas médecin, mais plutôt biologiste et qui s'intéresse aux facteurs environnementaux influençant l'évolution des maladies infectieuses. ImageImage
81/n Il a mené deux expériences, en particulier, sur l'animal, mettant en évidence les effets négatifs de l'échappement immunitaire associé à la vaccination. L'une, en 2015, concernait la maladie de Marek.journals.plos.org/plosbiology/ar…
82/n La maladie de Marek est souvent létale pour le poulet, mais la vaccination évite la mort des poulets mais n'évite pas les contaminations. Read a appelé ça les "leaky vaccines" ou "vaccins avec des fuites (?) ou permissifs" car ils laissent passer l'infection.
83/n En vaccinant 100 poulets avec le vaccin contre la maladie de Marek et en laissant 100 autres poulets non vaccinés, Read a pu observer que, pendant leur vie les poulets non vaccinés excrétaient beaucoup des souches virales les moins virulentes à l'inverse des vaccinés. Image
84/n La deuxième expérience a été menée sur des souris vaccinées contre le paludisme. Elle consistait à infecter successivement des souris différentes avec des agents de la maladie qu'il prélevait à chaque fois sur la souris la + récemment infectée.
85/n Après 21 cycles d'infection d'une part de souris vaccinées, d'autre part de souris non vaccinées, en comparant les parasites des deux séries de souris, vaccinées et non vaccinées, Read s'est rendu compte que ceux issus de souris vaccinées étaient bp plus virulents. Image
86/n De tels phénomènes d'échappement ne se produisent pas seulement chez l'animal et pas seulement pour des vaccinations de toute une population. Read cite trois exps de vaccins humains: contre la coqueluche, le pneumocoque et l'hépatite B.
87/n J'avais parlé dans des threads qu'on peut lire.threadreaderapp.com/thread/1102274… threadreaderapp.com/thread/1052523…
88/n L'échappement immunitaire vaccinal est très différent de l'échappement immunitaire naturel, qui donne lieu aussi à l'apparition de mutants, parce que dans l'infection naturelle des individus sont infectés par des souches virales très diverses antigéniquement et complètes.
89/n Dans le cas de l'échappement immunitaire vaccinal les mutations sont très orientées par des chimères très uniformes sur le plan antigénique. Image
90/n Il existerait des moyens de prévenir le phénomène d'échappement, faire des vaccins moins sous unitaires avec un gd nombre d'antigènes et plus efficaces, induisant une immunité stérilisante. Image
91/n Mais encore eut-il fallu commencer par admettre qu'il y a un problème et on en est très loin. Image
92/n S'agissant de vaccination de masse le rapport bénéfice -risque est aussi très variable selon les groupes concernés. Et le raisonnement à avoir ne se réduit pas au rapport entre la réduction du risque de maladie et celui du risque d'effets indésirables.
93/n Pour les enfants, tout particulièrement, et les jeunes aussi, la vaccination pourrait les empêcher de bâtir une immunité efficace contre le virus et aggraver l'infection en détournant le système immunitaire.
94/n Cela s'est produit avec le vaccin contre la dengue par un mécanisme spécifique, les vaccins non infectés avant d'être vaccinés risquant des formes plus graves, cela semble s'être produit avec le vaccin contre la coqueluche aussi. Image
95/95 J'en termine là mais à l'évidence la stratégie adoptée est surtout simpliste. Une stratégie adaptée nécessiterait une approche plus informée, plus adaptée, plus nuancée, plus raisonnée pour éviter d'aggraver la crise.

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10 Mar
1/n Voici une étude prospective qui peut contribuer à comprendre ce que recouvre le covid long. 4182 patients, surtt britanqs (+ USA et Suédois) suivis prospectivement avec une app et relevant régulièrement lrs symptms ont été comparés à un gp contrôle et selon durée des symtpms
2/n Pour le groupe suivi il s'agit de patients positifs ET symptomatiques (on exclue donc 30 à 50% d'asymptomatiques). Ils se déclarent sans symptômes avant leur test positif.
3/n 13,3% des patients ont rapporté des symptômes durant 4 semaines
4,5% >8 semaines
2,3%>12 semaines
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8 Mar
1/n Jason Mc Lellan, le biologiste qui a synthétisé la protéine du Spike stabilisée qui a servi de base pour les vaccins, estime que le virus a déjà presque épuisé ses possibilités de mutation newyorker.com/science/medica…
2/n J'avais expliqué en décembre l'émergence des variants. Mc Lellan confirme que ce sont les patients immunodéprimés qui servent d'incubateurs aux variants.
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7 Mar
1/n Comparaison de la Covid avec la grippe. Deux éclairages passés inaperçus mais qui permettront peut-être de mieux comprendre l'épidémie actuelle.
2/n D'abord expliquer quelles sont les limites de cette comparaison. Le virus de la grippe mute chaque année mais les mutations sont ponctuelles. A l'exception des jeunes enfants la majorité de la population a déjà rencontré des virus très semblables aux virus circulants.
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7 Mar
1/n Israël. Ls medias, font de l'inversion de causalité en présentant la décision politique de fournir un passeport vert aux vaccinés et de les laisser circuler comme la preuve de l'efficacité du vaccin sur la transmission et la mortalité. La réalité apparaît bien plus mitigée.
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7 Mar
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5 Mar
1/n Actuellement il apparaît une sous-mortalité globale en Europe , y compris sur ds classes d'âge très touchées par la mortalité attribuée à la Covid, et il y a en parallèle une réductin de la mortalité attribuée à la Covid. Je ne vois pas de commentaires là-dessus dns ls medias
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