Le racisme est déplaisant. Mais de nombreuses minorités méprisées (Protestants français, Juifs européens) montrent qu'il n'empêche pas l'ascension sociale, à la différence des nombreux obstacles socio-économiques que notre législation dresse. #Threadlepoint.fr/debats/pourquo…
Quelques exemples. Hier encore, l'épargne était célébrée comme un puissant instrument de mobilité sociale (et même redoutée par les socialistes qui ne voulaient pas que le goût de la révolution disparaisse chez une classe laborieuse acculturée aux moeurs bourgeoises).
Aujourd'hui, les prélèvements obligatoires délirants - et le refus dogmatique d'un système de retraite par capitalisation - amputent les capacités d'épargne et freinent la mobilité sociale de tous. lefigaro.fr/vox/economie/r…
Hier, l'urbanisation permettait aux pauvres d'accéder aux grands bassins d'emplois. Aujourd'hui, les métropoles se transforment en citadelles imprenables via des plans d'urbanisme restrictifs qui empêchent toute construction. mitpress.mit.edu/books/order-wi…
Certains considèrent même que les restrictions en matières d'urbanisme suffisent, à elles seules, à expliquer le sentiment de déclin des classes moyennes occidentales, en raison de l'explosion du coût de la vie qu'elles causent. foreignaffairs.com/articles/unite…
Dernier exemple. Le chômage est l'une des premières sources de stagnation sociale. Or ce chômage est particulièrement favorisé par un marché du travail restrictif qui anéantit l'employabilité des peu qualifiés. voxeu.org/article/detrim…
Autrement dit, si on veut lutter contre la marginalisation de certaines populations, fussent-elles membres ou non d'une minorité ethnique/culturelle, le racisme est un mauvais outil de compréhension.
Il faut revenir sur le terrain de l'analyse socio-économique en se débarrassant de tous les obstacles politiques et législatifs qui sabotent l'accumulation d'épargne ainsi que l'accès aux marchés de l'emploi et du logement.
Bien sûr, on comprend pourquoi une certaine gauche refuse de revenir sur le terrain économique. La débâcle de la doctrine économique de la gauche depuis la chute du mur de Berlin fait qu'elle préfère crever (ou inventer des questions raciales de toutes pièces)...
...plutôt que d'admettre ses erreurs en concédant la supériorité des solutions libérales qu'elle dénigre depuis deux siècles, et ceci alors que chacun peut voir que le pays le plus libéral d'Europe (la Suisse) est aussi le plus prospère.
Certes, ce programme n'abolira pas tous les préjugés racistes (lesquels sont universels). Mais il permettra à chacun de trouver sa place dans la société. Voilà qui est plus utile que l'organisation de réunions non-mixtes qui ne débouchent sur aucune amélioration palpable.
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Pour certains, le néo-libéralisme est une sorte de libéralisme radicalisé en ce qu'il défend le libre-échange, les privatisations, et la concurrence. À croire que les libéraux classiques défendaient les nationalisations, le protectionnisme et les monopoles. C'est n'importe quoi.
Julien Aubert confond donc le libéralisme orthodoxe avec le mercantilisme ou une forme soft de colbertisme. Dans tous les cas, c'est un contresens total.
Par ailleurs, ceux qui pensent que les néolibéraux du 20e siècle étaient + radicaux que les classiques seraient effrayés en relisant la littérature libérale des 17, 18 et 19e siècles, laquelle faisait moins de compromis qu'aujourd'hui (alors qu'on sortait de l'absolutisme)
Ah, ces écolos. Ils voient un libertarien défendre le nucléaire. Ils ne se disent pas "Cool, un allié dans le camp opposé sur un enjeu transpartisan ! "
Non, ils s'arrogent le monopole de l'écologie et excluent ceux qui veulent atteindre les mêmes objectifs différemment #Thread
Que le secteur privée investisse dans le nucléaire à un moment où l'inertie domine dans le secteur public devrait réjouir les partisans de l'écologie, indépendamment de leur affiliation partisane.
Mais non, comme ils sont avant tout animés par des préjugés anti-capitalistes, ça les rendrait furax que des entrepreneurs appâtés par le gain réalisent des investissements utiles à l'humanité.
Pendant que le pays qui ne pèse que un pourcent des émissions totales de gaz à effet de serre interdit les terrasses chauffées pour faire de l'étalage de vertu, des centaines de millions de gens dans les pays du Sud rêvent - à raison - d'imiter notre niveau de vie.
Que le traitement des questions environnementales soit si franco-centré indique en réalité une indifférence à ce qui relève d'un enjeu global. Il ne s'agit que de paraître vertueux sans aucune analyse coûts-bénéfices.
Les restrictions tatillonnes sur la rénovation énergétique ou les terrasses chauffées donneront sans doute un peu de boulot aux bureaucrates, mais ce n'est pas ça qui changera la donne.
Il y a un an, j'ai interpellé @RokhayaDiallo dans une discussion remarquée, en démentant l'idée que l'Occident avait bâti sa richesse sur l'esclavage et la colonisation. Quoique mise en difficulté par ma démonstration, elle maintient sa position et récidive dans @Slate#Thread
J'avais aussi soutenu cette position face à @PINCON_CHARL0T. Face à la sociologue, je cite les travaux de Jacques Marseille. Mais en fait, le débat sur la "rentabilité" de l'esclavage et de la colonisation à l'échelle d'une civilisation est plus vieux.
Dès le 18e siècle, les physiocrates comme Quesnay ou Dupont de Nemours questionnent l'avantage de ces systèmes. La colonisation se fonde sur le préjugé mercantiliste qui voudrait que c'est en bâtissant des rapports exclusifs avec les colonies que les métropoles s'enrichissent.
L'Autorité sanctionne Google à hauteur de 150 M€ pour abus de position dominante. Beaucoup se félicitent de cette décision qui illustre pourtant une fois de plus l'arbitraire des pouvoirs publics vis-à-vis des plateformes. #Thread autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques… via @Adlc_
Une entreprise (GibMedia) se plaint auprès des autorités car elle considère que Google a interrompu brutalement son accès à sa régie publicitaire. Google reprochait à Gibmedia de ne pas respecter son réglement AdWord et d'exposer le consommateur à des risques de surfacturation.
Or, nous dit l'autorité de la concurrence, la sanction de Google fut arbitraire, discrétionnaire et incohérente avec son comportement vis-à-vis d'autres acteurs commerciaux qui auraient peu ou prou les mêmes pratiques que Gibmedia.
Merci pour ton commentaire @lordmahammer, mais je ne pense pas oublier "l'assimilation" (même si je préfère parler d'acculturation) quand j'insiste sur la nécessité de réintroduire le droit des locaux de conditionner leurs relations avec les étrangers à l'adhésion à leurs normes.
Je traite aussi indirectement cette question via la liberté du travail. Car elle est un puissant vecteur d'intégration. Un étranger libre de travailler en France est un étranger qui côtoie des collègues et une clientèle locale.
C'est un étranger incité à s'acculturer à un minimum de normes (politesse, langue, etc.) s'il veut prospérer dans la vie économique du pays d'accueil.