"...Ah bah parlons-en de votre (!) Épidémie ! Mon mari est décédé du COVID sans avoir prévenu la banque. Après toutes ces années où je me suis occupée de tout, je dois continuer à régler ses affaires après sa mort..."
#QuandTuMeursParCaprice
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Sur ce au delà de ces propos extrêmes, il y a quelques années une medecins généraliste avait réalisé un travail sur la typologie des aidants.
L'idée était de voir s'il existait un continuum entee les aidants qui progressivement se noyaient sous les contraintes, sans répits, sans pouvoir trouver les aides et en se mettant en danger eux-mêmes, et ceux qui y trouvaient un bénéfice secondaire sans aider vraiment.
Et sur la population étudiée...la réponse était non. On était sur sur 60% complétement la tête sous l'eau, n'ayant plus les ressources ou la force de se faire aider (quand cela était possible, c'est à dire pas toujours), 20% de bénéfices secondaires, et 10% entre les deux.
Chose étonnante par contre, dans les associations d'aidant, les seconds étaient nettement plus représentés. Tout simplement parce que les premiers n'avaient plus ni le temps ni la motivation de participer à ce genre d'activités.
Avec cette phrase qu'elle avait mis en exergue et prononcée par une dame, file unique, qui s'occupait de ses deux parents victimes d'une maladie d'Alzheimer : les aidants qui ont le temps de prendre un café seraient plus utiles s'ils venaient m'aider.
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