When we speak about the energy transition in Germany, we often focus on the power sector. However, electricity only accounts for 20% of the final energy consumption.
So let's have a look at the evolution of non-electric final energy uses in the country, by source.
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Germany is still heavily reliant on fossil fuels (+/- 80% of the energy used in the country) and the decline has been very slight in the last 30 years.
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Actually, energy consumption has been more or less stagnating for the last 30 years, apart from two short periods of time: after the reunification (1990-95) and following the economic crisis/oil shock of 2008.
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More precisely, energy used in the industry and transports has been almost constant. It declined in the residential sector (probably due to insulation improvements and heating modernization).
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To be fair, these poor results regarding the reduction of the dependence on fossil fuels in other sectors than electricity are general. They are not specific to Germany.
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Very few countries manage (or even seriously try) to reduce their fossil fuels consumption in transports, heating, industry (offshoring doesn’t count 😉), etc.
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If electricity is an important component of the energy transition, it is far from being the whole subject.
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Dans le cadre de la « #taxonomie » (liste des investissements « durables »), la @EU_Commission a mandaté il y a quelques mois son centre commun de recherche (CCR, ou JRC en 🇬🇧 @EU_ScienceHub) pour étudier l'empreinte environnementale de l'énergie nucléaire.
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En effet, le premier groupe d'experts (TEG) qui avait planché sur la taxonomie en général s'était déclaré incompétent pour trancher la question de l'empreinte environnementale du nucléaire, au-delà de sa faible intensité carbone.
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Le CCR a rendu son rapport (387 pages) il y a quelques jours et celui-ci conclut à une empreinte non supérieure à celle des énergies renouvelables.
Après la chute brutale liée au Covid, elles devraient réaugmenter jusqu'en 2027-2029 sans toutefois atteindre leur niveau de 2019, avant d'entamer un déclin inexorable.
Rappelons que l'Union européenne, dont les extractions pétrolières déclinent depuis le début des années 2000, importe presque un tiers de son pétrole depuis la Russie...
Interview d'Hervé Kempf, rédacteur en chef de @Reporterre. Le contenu est assez révélateur d'une vision de l'écologie qui n'envisage pas la remise en question.
Selon @KEMPFHERVE, quelqu'un qui change d'opinion sur le nucléaire est nécessairement vendu aux lobbies. Il n'envisage pas que cette évolution de la pensée puisse être renseignée ni réfléchie.
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Concernant des gens comme @bricelalonde ou @FdeRugy qui sont devenus favorables au nucléaire APRES avoir été ministres (et pas avant), on peut difficilement leur reprocher d'avoir changé d'opinion pour arriver au pouvoir.
Dans cet article, Victor Court (chercheur à l'IFPEN) explique que la mauvaise prise en compte des effets rebonds entraîne une sous-estimation de la demande énergétique mondiale future, qui met en péril les politiques climatiques.
Quand l'efficacité énergétique d'un moteur progresse (par exemple), on va en profiter pour rouler plus, ou augmenter sa puissance, plutôt qu'économiser de l'énergie.
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Plus généralement, si vous consommez moins d'énergie dans un procédé, il vous coûtera moins cher, donc vous aurez de l'argent en plus... que vous dépenserez ailleurs.
Ce qui est amusant avec l'étude RTE-AIE sur un système à part élevée de renouvelables, c'est que de nombreux commentateurs l'invoquent pour défendre leur position. Je me demande combien l'ont lue.
Il s'agit d'une étude de faisabilité technique : est-ce que physiquement et techniquement c'est envisageable ?
Ce n'est pas une démonstration de l'intérêt, ni une étude du coût économique et social de faire cela.
Le rapport est très clair là-dessus.
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Page 14 : « The report does not address whether those scenarios are socially desirable or appealing, or how much they cost and whether they are financially sustainable. »
Il est tout à fait positif que la production de biométhane (issu de méthanisation) ↗️ en France, car il peut se substituer à des carburants fossiles.
Cependant, l'utiliser pour produire de l'électricité n'est probablement pas le meilleur usage qu'on puisse en faire.
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Des alternatives bas carbone existent pour produire de l'électricité (nucléaire, hydraulique, éolien, PV...) tandis que certaines conso énergétiques nécessiteront durablement des combustibles, notamment dans l'industrie et la mobilité lourde (navires, bus, camions...).
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Certes le plus simple quand on produit du biométhane est de l'utiliser dans des applications actuellement servies par du gaz fossile.
Cependant, atteindre la neutralité carbone impose d'adopter une approche systémique.