Dans un système économique qui repose sur la monnaie-dette, la Présidente de la Banque Centrale favorisera toujours ceux qui ce sont endettés à coups de milliards d'euros sur ceux qui ont péniblement mis quelques milliers d'euros de côté. #Drahi, #Bolloré, et #Arnault se marrent.
Face à une montagne de dette prête à imploser, la #BCE a décidé de baisser ses taux directeurs à court terme, et d'agir sur les marchés de la dette pour faciliter les emprunts des États et des multinationales, ce qui a fait baisser leurs taux.
Face à cette politique, ceux qui épargnent ou ne s'endettent pas sont les grands perdants. Les grands gagnants sont ceux qui avaient déjà un stock de dette énorme, et les possédants qui voient les actions et l'immobilier grimper au ciel !
Un député canadien explique très bien les conséquences des politiques monétaires des banques centrales dites accomodantes.
(à quelques poncifs près : l'histoire de la bière en Allemagne par exemple).
#HODL est un terme du monde des cryptos qui exprime le fait de conserver ses bitcoins, surtout en cas de baisse.
C'est l'équivalent de l'expression entendue chez les boursicoteurs en 2001 et 2008 : "Tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu".
Thread
Une des premières leçons que j'ai apprise dans le monde du trading est le fait de se fixer des limites de gains et de pertes lors d'un investissement.
La limite de perte doit être inférieure à la limite de gain.
Par exemple, si vous achetez à 100, et que vous avez un objectif de vendre à 110, il faut vous fixer un "stop loss" à 95, c'est à dire vendre quoiqu'il arrive à 95 si vous avez tort et que l'action baisse. L'idée sous-jacente est d'avoir une espérance de gain positive.
#BlackRock gère aujourd'hui $9000 milliards !
La firme US a annoncé hier des profits records pour 2020.
Le cours de l'action a doublé en un an.
Tout cela sous fond de "crise sanitaire".
Le "virus" a été une aubaine pour opérer le plus grand transfert de richesse de l'histoire.
La crise sanitaire a accéléré le processus d'accumulation des richesses inhérent à un système monétaire qui repose sur la dette : les dettes pour les citoyens ordinaires d'un côté et de l'autre le patrimoine qui gonfle pour une minorité favorisée par les banques centrales.
Si aucune décision ou événement externe ne vient perturber ce processus d'accumulation des richesses, viendra un jour où toutes les richesses seront concentrées sur quelques individus et organisations, dont le pouvoir économique immense leur procurera un pouvoir politique total.
Laurent pose une excellente question. Pourquoi est-il si vital pour le système financier, et plus largement pour l'économie, que le niveau des bourses soit élevé ?
Pourquoi une baisse des actions ou de l'immobilier serait une catastrophe pour le capitalisme financiarisé ?
Thread.
De nombreuses personnes pensent que les niveaux des bourses où s'échangent les actions ont peu d'importance pour l'économie réelle. Selon leur opinion, cela n'a aucun impact sur les entreprises car la bourse est principalement le marché de l'occasion.
Le marché boursier ne sert pas à financer les entreprises. D'autant plus que les multinationales ne se financent plus en émettant de nouvelles actions (augmentation de capital), elle préfèrent aller sur le marché obligataire où la monnaie créée par la BCE coule à flots.
Jusqu'en 2009, la dette publique correspondait pratiquement au cumul des intérêts versés depuis 1974 !
Ceux qui disent que la dette publique n'est pas un problème, devraient se pencher sur son origine.
À dérouler...
Bien sûr que la dette publique est un problème, sinon nous ne serions pas là à en parler quotidiennement.
Aujourd'hui, du fait de la politique monétaire de la #BCE les taux sont nuls, voire négatifs. Donc la charge des intérêts des prêts octroyés aujourd'hui seront nuls. Mais qu'en serait-il dans 5, 8, ou 10 ans quand il faudra roller la dette ? Que vaudront les taux d'emprunts ?
On apprend dans cet article de @zerohedge que #Archegos a multiplié par 5 à 8 sa mise grâce à des produits dérivés élémentaires (CFD & TRS).
La perte totale des banques impliquées risque d'être salée : jusqu'à $10/15 milliards.
Attention à l'effet domino ! zerohedge.com/markets/very-s…
On se rend compte du mensonge des banques centrales qui arrosent les marchés de monnaie d'intérêt public, en nous faisant croire que cette monnaie arroserait l'économie réelle.
Il est évident que cette monnaie nourrit la cupidité des banques et de leurs clients spéculateurs. #BCE
Sans les banques centrales complices, le château de cartes se serait effondré depuis 2008 ! C'est la course à l'effet de levier nourri par la monnaie des banques centrales qui permet à la finance de ne pas s'effondrer.
Jusqu'au jour d'un effondrement brutal, d'un retour au réel.
1. Si on considère que les banques commerciales prêtent de l'argent qu'elles ne possèdent pas, et qu'elles ne perdent jamais d'argent car elles sont "trop importantes pour faire faillite", deux options s'offrent à nous :
- la première option est la nationalisation
2. La deuxième option est de considérer que l'argent qu'elles créent et qu'elles gèrent est le notre, à tous. Dans ce cas, on peut considérer que même si la gestion de l'argent est privatisé, les gains doivent être partagés avec nous tous (l'État).
3. Pour décider de la répartition des gains, nous pouvons nous inspirer de la gestion d'actifs, et de répliquer leur model de partage des profits : les frais de gestion sont typiquement de 1 % des actifs sous gestion auxquels s’ajoutent 20 % sur les profits générés.