Selon le cabinet @RystadEnergy, une pénurie de lithium est à anticiper vers la fin de la décennie, la demande augmentant plus vite que les extractions prévisibles au vu des projets miniers.
Notons que dans le cas du lithium, il ne s'agit pas d'un problème de disponibilité géologique (réserves) mais de nombre de projets miniers et d'investissement dans les projets miniers.
Le recyclage ne peut pas suffire à alimenter le marché en période de ↗️ de la demande.
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En effet, la faiblesse du coût des batteries, dans un marché du lithium actuellement bien alimenté, ne suffit pas à susciter une croissance forte du nombre de nouveaux projets miniers.
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Cette tendance a été renforcée avec le Covid, qui a dynamisé les ventes de véhicules électriques tout en ralentissant l'industrie minière.
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Si le coût des batteries diminue grâce aux économies d'échelle et aux progrès technologiques dans un marché bien alimenté en lithium, ça ne doit pas faire oublier l'importance du coût des matières premières dans l'équation.
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Ouvrir une mine de lithium nécessite entre 5 et 10 ans. Ainsi, c'est maintenant que se joue l'adéquation offre/demande de lithium en fin de décennie.
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Cette conclusion est partagée par le cabinet @benchmarkmin, qui rappelle que "Battery costs and prices will not continue to decline because they have declined in the past."
Une telle insuffisance de l'offre de lithium pourrait avoir de nombreuses conséquences. Tout d'abord, le prix du lithium (donc des batteries), augmenterait.
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Cela aurait un impact sur la demande pétrolière, en freinant l'électrification des véhicules.
Ca pourrait également jouer sur la décarbonation de l'électricité, pour les pays comptant significativement sur du stockage par batteries.
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L'avenir n'est pas qu'une simple extrapolation du passé.
La prospective doit aussi prendre en compte des paramètres qui ne semblent pas avoir d'importance aujourd'hui mais peuvent en avoir demain !
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La formation du Bakken dans le Dakota du Nord aux 🇺🇸 est un site important d'extraction de #pétrole de roche-mère (dit "de schiste") même s'il est secondaire par rapport au bassin permien dans le Texas (1er site de production de pétrole au monde).
Avant la pandémie, 1,5 millions de barils (1 baril = 159 litres) étaient extraits tous les jours du Bakken, soit 1,5% du pétrole extrait dans le monde.
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Or, depuis un an les extractions sont en déclin et ce déclin devrait être pérenne étant donné que les forages ont été divisés par cinq depuis le début de la pandémie.
When we speak about the energy transition in Germany, we often focus on the power sector. However, electricity only accounts for 20% of the final energy consumption.
So let's have a look at the evolution of non-electric final energy uses in the country, by source.
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Germany is still heavily reliant on fossil fuels (+/- 80% of the energy used in the country) and the decline has been very slight in the last 30 years.
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Actually, energy consumption has been more or less stagnating for the last 30 years, apart from two short periods of time: after the reunification (1990-95) and following the economic crisis/oil shock of 2008.
Dans le cadre de la « #taxonomie » (liste des investissements « durables »), la @EU_Commission a mandaté il y a quelques mois son centre commun de recherche (CCR, ou JRC en 🇬🇧 @EU_ScienceHub) pour étudier l'empreinte environnementale de l'énergie nucléaire.
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En effet, le premier groupe d'experts (TEG) qui avait planché sur la taxonomie en général s'était déclaré incompétent pour trancher la question de l'empreinte environnementale du nucléaire, au-delà de sa faible intensité carbone.
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Le CCR a rendu son rapport (387 pages) il y a quelques jours et celui-ci conclut à une empreinte non supérieure à celle des énergies renouvelables.
Après la chute brutale liée au Covid, elles devraient réaugmenter jusqu'en 2027-2029 sans toutefois atteindre leur niveau de 2019, avant d'entamer un déclin inexorable.
Rappelons que l'Union européenne, dont les extractions pétrolières déclinent depuis le début des années 2000, importe presque un tiers de son pétrole depuis la Russie...
Interview d'Hervé Kempf, rédacteur en chef de @Reporterre. Le contenu est assez révélateur d'une vision de l'écologie qui n'envisage pas la remise en question.
Selon @KEMPFHERVE, quelqu'un qui change d'opinion sur le nucléaire est nécessairement vendu aux lobbies. Il n'envisage pas que cette évolution de la pensée puisse être renseignée ni réfléchie.
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Concernant des gens comme @bricelalonde ou @FdeRugy qui sont devenus favorables au nucléaire APRES avoir été ministres (et pas avant), on peut difficilement leur reprocher d'avoir changé d'opinion pour arriver au pouvoir.
Dans cet article, Victor Court (chercheur à l'IFPEN) explique que la mauvaise prise en compte des effets rebonds entraîne une sous-estimation de la demande énergétique mondiale future, qui met en péril les politiques climatiques.
Quand l'efficacité énergétique d'un moteur progresse (par exemple), on va en profiter pour rouler plus, ou augmenter sa puissance, plutôt qu'économiser de l'énergie.
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Plus généralement, si vous consommez moins d'énergie dans un procédé, il vous coûtera moins cher, donc vous aurez de l'argent en plus... que vous dépenserez ailleurs.