Thread by @vvantighem

#Bygmalion : Il fait beau ! Il fait chaud ! Le procès de Nicolas #Sarkozy et des 13 prévenus impliqués dans le dossier Bygmalion va reprendre. Après Eric Césari hier ( le compte-rendu⬇️), c'est au tour de Jérôme #Lavrilleux d'être invité à la barre.
20minutes.fr/justice/305246…

#Bygmalion : Et comme tous les jours depuis le début du procès, Jérôme Lavrilleux est le premier des prévenus à prendre place dans le prétoire. Chemise bleue sur pantalon beige et baskets noires aux pieds, il patiente tranquillement.

#Bygmalion : Pour ceux qui ont oublié, il était directeur adjoint de la campagne de #Sarkozy et 'lieutenant' de Jean-François #Copé, à l'époque des faits.
...

#Bygmalion : ...
Et surtout, c'est lui qui avait avoué toute l'affaire, en direct et en pleurs sur le plateau de BFM TV. Pour ceux qui veulent revivre ce moment ⬇️

#Bygmalion : Et pour ceux qui n'ont pas le temps, les principales déclarations de l'époque :
Lavrilleux : « Je pense que dans la vie, il faut assumer les choses. Et je prends ma part de responsabilité. Oui, il y a eu un dérapage »

#Bygmalion : Lavrilleux, le 26 Mai 2014 :
« Je n’étais pas le directeur de campagne [il s’agissait de Guillaume Lambert qui sera interrogé lundi]. Et je ne me défausse sur personne, moi... »

#Bygmalion : Lavrilleux, le 26 Mai 2014 :
« Le reproche que je me fais, c’est de ne pas avoir dit, à un moment : Stop, on en fait trop ! [des meetings]. On en fait trop ! On va dans le mur ! »

#Bygmalion : Lavrilleux, le 26 Mai 2014 :
« J’ai fait part à plusieurs personnes de mon sentiment, qu’on aurait du mal à boucler tout ça (...) Je n’ai pas été entendu. Je précise bien que je n’en ai fait état ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-Francois Copé. »

#Bygmalion : Lavrilleux, le 26 Mai 2014 :
« J’ai un sens de l’honneur qui n’existe plus beaucoup, malheureusement, en politique. »

#Bygmalion : Ces quelques déclarations permettent donc de comprendre pourquoi l'audition de Jérôme Lavrilleux est attendue. C'est le seul qui reconnaît complètement les faits. Reste à savoir s'il peut en dire plus sur l'origine du système de fausses-factures.

#Bygmalion : Tous les prévenus sont là, à l'exception (comme tous les jours) de Nicolas #Sarkozy. L'audience devrait reprendre d'un instant à l'autre.

#Bygmalion : "Le tribunal !", vient de crier l'huissier pour annoncer l'entrée de la présidente et de ses assesseurs.

#Bygmalion : Première information : Guillaume Lambert, ex-directeur de campagne de Nicolas #Sarkozy, est absent. Son avocat s'en explique.

#Bygmalion : « M. Lambert a, depuis plusieurs semaines, un problème à la colonne vertébrale qui entraîne une paralysie de sa jambe droite. Il a été hospitalisé ce matin. »

#Bygmalion : « Il a subi une infiltration qui, si elle fonctionne, pourrait lui permettre d’être présent lundi ou mardi. Il faut, en attendant, qu’il reste allongé toute la journée. »

#Bygmalion : « Il risque la paralysie définitive de sa jambe droite. Mais, il veut absolument comparaître. S’il est opéré en début de semaine [prochaine], on peut espérer qu’il comparaisse en chaise roulante ou par visio la semaine suivante. »

#Bygmalion : La présidente invite Jérôme Lavrilleux à rejoindre la barre.

#Bygmalion : « Je voudrais transmettre, même si je ne suis pas que cela lui fasse plaisir, mes vœux de bons rétablissements à Guillaume Lambert. Je pense qu’on a des choses à se dire. J’aurais préféré qu’il les entende de ma voix. »

#Bygmalion : Comme pour les autres prévenus, on attaque par le parcours de Jérôme Lavrilleux.

#Bygmalion : « J’ai un bac économique (bac D) et un BTS de Commerce international. Je suis plutôt un autodidacte de la politique. J’ai commencé à travailler en septembre 1992, comme assistant parlementaire d’un sénateur. »

#Bygmalion : « En 2004, je deviens directeur de cabinet de Jean-François Copé à Meaux.
En avril 2008, je rejoins Jean-François Copé comme directeur de cabinet au groupe UMP à l’Assemblée nationale. »

#Bygmalion : Il explique avoir été élu trois fois au poste de conseiller général. Dernière élection en 2011. Il a démissionné en 2014 quand il est devenu député européen. A peu près quand l'affaire a éclaté.

#Bygmalion : « Quand je suis arrivé comme directeur de cabinet, j’ai toujours considéré que le directeur général était Eric Césari avec qui je travaillais au quotidien. Il n’y avait pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes entre nous. »

#Bygmalion : Question perso :
// L'expression "épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes" a-t-elle déjà été utilisé par quelqu'un d'autre qu'un homme politique ? //

#Bygmalion : Lavrilleux explique que lors d'une réunion à l'Elysée, le PR (#Sarkozy) l'a pris à part pour lui dire qu'il accordait beaucoup d'importance au fait qu'il fallait travailler avec Eric Césari.

#Bygmalion : La présidente Viguier pose beaucoup de questions pour savoir qui avait vraiment le pouvoir :
- Eric Césari, le directeur général de l'UMP
- Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet du secrétaire général de l'UMP (Jean-François #Copé)

#Bygmalion : Lavrilleux évoque la réunion sur l'agenda de Copé à laquelle Césari ne participait jamais.

#Bygmalion : Hier, Eric Césari a expliqué qu'il avait été mis sur la touche. Lavrilleux hausse les épaules : « Je n’ai pas ce sentiment. Pas ce sentiment qu’il ait été mis sur la touche. J’ai l’impression qu’il participait aux décisions. »

#Bygmalion : Il explique maintenant avoir été convoqué à l'Elysée un dimanche am, début 2012. Franck Louvrier lui dit alors que Nicolas #Sarkozy va entrer en campagne et qu'il faut se préparer.

#Bygmalion : « C’est là qu’on a commencé à parler du futur prestataire. Il m’a demandé avec qui on travaillait. Je pense qu’il le savait. Je lui ai dit qu’on travaillait avec Event & Cie (filiale de Bygmalion). C’est à la suite de ça que j’ai une première réunion avec Lambert. »

#Bygmalion : « Personne ne me dit que je suis directeur de campagne. J’apprendrais début mars que je suis devenu, que je deviens directeur adjoint de campagne... »

#Bygmalion : Le prévenu explique qu'il n'a pas vraiment compris comment il a hérité de ce titre. Il ne l'a pas exigé. Et il aurait travaillé de la même manière, lâche-t-il.

#Bygmalion : Son boulot, c'était donc de prendre les dates et les villes et d'organiser les meetings en lien avec Franck Attal.

#Bygmalion : « J’étais directeur adjoint de campagne. Je n’avais pas de bureau au QG du candidat... »

#Bygmalion : « Je ne pense pas avoir participé à une seule réunion au QG de campagne sans Eric Césari. Quand l’un envoyait un mail, l’autre était en copie. »

#Bygmalion : Il reconnaît qu'il n'a pas été un conseiller général de l'Aisne très présent. « Il y a même eu des tracts disant que j'étais un conseiller fantôme. »

#Bygmalion : On en vient au vrai sujet...
« Moi, je ne veux pas briser un fantasme sur le fait que tout ceci ait été planifié longtemps à l’avance. Tout cela s’est passé au fil de l’eau, de manière empirique. » Il réfléchit et lâche finalement : « Inorganisation totale ».

#Bygmalion : « Cela peut paraître un paradoxe. On est entré tard en campagne. On pourrait croire que tout était prêt. Mais non, rien n’avait été préparé. »

#Bygmalion : La présidente rappelle qu'il a été choisi parce qu'il avait, selon les éléments, une "grande expérience" des campagnes électorales.

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux dément et rappelle qu'il n'a fait des campagnes cantonales et la campagne pour les régionales de Copé en 2004.

#Bygmalion : La présidente lui indique donc s'il a pu être choisi dans le but précis de "mobiliser toutes les ressources de l'UMP". Le prévenu valide la thèse.

#Bygmalion : A ce stade, Caroline Viguier demande à Jérôme Lavrilleux s'il reconnaît les faits pour lesquels il est renvoyé...

#Bygmalion : « Je reconnais avoir participé à un financement illégal de campagne. J’ai juste un problème de temporalité par rapport à d’autres déclarations. Mais oui, oui, madame… »

#Bygmalion : Et on lui demande (encore) s'il a "imposé" le choix de Bygmalion pour monter la campagne. Il prétend le contraire et explique qu'il n'aurait eu aucun problème à travailler avec une autre agence.

#Bygmalion : La présidente demande maintenant si tout le système a été pensé en avance, organisé ?
Dans quel but ? lui rétorque Jérôme Lavrilleux.

#Bygmalion : « Cela fait un petit bout de temps que je me triture les méninges sur cette affaire. Sauf que je ne comprends pas cyniquement quel serait mon intérêt. Je n’étais pas actionnaire. Je n’ai pas eu d’argent. »

#Bygmalion : « On a épluché toute ma vie, mes parents, mes sœurs. Vous m’interrogerez sur mon patrimoine, tout à l’heure. »

#Bygmalion : « J’aurais fait ça tout seul dans mon coin et j’aurais dit au président : ‘’Prenez moi parce qu’avec mes amis, on va faire ça et ça. Vous allez voir !!’’ »

#Bygmalion : Moment de flottement. Jérôme Lavrilleux vient de dire que c'est lui qui a proposé à Franck Attal de facture à l'UMP au départ, pour que les fournisseurs soient réglés.

#Bygmalion : « Le tribunal doit-il comprendre que c'est vous qui avez soufflé le système de ventilation ? », demande la présidente.
« Pas du tout... », répond Lavrilleux.

#Bygmalion : Ce n'est pas clair du tout.

#Bygmalion : On lui repose la question de la prise de décision. Il commence à s'agacer.

#Bygmalion : « Cela fait sept ans qu’on me pose cette question. Les décisions se prennent à l’Elysée, Monsieur Buisson, Lambert, Giacommeti, Franck Louvrier. Ils définissent la stratégie de la campagne. Ce n’est pas moi ! »

#Bygmalion : Et le voilà qui explique qu'il ne sait pas les meetings qui sont organisés après. Tout cela se fait au fur et à mesure.

#Bygmalion :
- On est parti dans un truc très empirique. Mais rien n’est décidé...
- Mais c'est qui ce "On" ?

#Bygmalion : « Après un meeting, le candidat gagnait 0,5 point dans le rolling de Paris Match et on est parti en sucette. »

#Bygmalion : Il explique donc avoir découvert / compris la manœuvre le jour où Fabienne Liadzé et Eric Césari sont venus le voir. A la fin de la campagne...

#Bygmalion : « Eric et Fabienne viennent me voir en me disant qu’ils ont participé à une réunion.
Cela se déroule très rapidement. A ce moment-là, j’ai parfaitement conscience que je mets le doigt dans un engrenage qui m’amène à faire quelque chose de parfaitement illégal. »

#Bygmalion : « Je sais que le sport de ces dernières semaines a consisté à oublier tous les noms sauf le mien ! »

#Bygmalion : « Je n’ai jamais parlé au trésorier, à l’association de financement… Je n’ai pas établi de conventions, je n’ai pas établi les factures. D’autres l’ont fait après. Cela n’enlève en rien ma responsabilité dans le sujet. »

#Bygmalion : Après une heure d'audition, ce qu'on retient :
- Lavrilleux a proposé de facturer à l'UMP au début (pour faciliter le paiement et c'était légal)
- Mais il a découvert le système à la fin de la campagne.
- Et il vise le camp de #Sarkozy. A l'Elysée et à l'UMP.

#Bygmalion : On en vient au nœud gordien du dossier. Selon d'autres prévenus, le système a été "proposé" début ou mi-mars 2012. Pour Lavrilleux, ce n'est pas possible.

#Bygmalion : « Je n’ai pas de vision globale des finances. Je ne sais pas si on va dans le mur. Je ne sais pas s’ils ont engagé 1 million d’euros pour Internet. »

#Bygmalion : La présidente fait monter Franck Attal à la barre. « Non, je ne confirme pas du tout les déclarations de [Jérôme Lavrilleux]. »

#Bygmalion : Selon Franck Attal, à la mi-mars, on est déjà sur la question du "système de ventilation frauduleuse"...

#Bygmalion : « Si on vous suit, ce système aurait été mis en place à votre insu. Vous le directeur adjoint de campagne. Vous le directeur de cabinet. » La présidente insiste.

#Bygmalion : Et elle rappelle la façon dont il est décrit par les élus à l'UMP.
Pierre Lellouche : C’est un garçon très intelligent. Dur
Arnaud Robinet : C’est le bras armé de Copé.

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux commence à montrer son agacement. « Le Journal Officiel, c’est la voix de Guillaume Lambert et de Franck Attal, les accusateurs publics. J’ai bien compris ! »

#Bygmalion : On est toujours sur ce problème de date. Lavrilleux dit avoir découvert le pot-aux-roses en mai après le second tour. Mais a priori, le système a été mis en place en mars...

#Bygmalion : De fait, on projette un engagement de dépenses du 29 mars 2012 portant sur une dizaine de conventions pour un montant de 2.181.519,98 euros. Et qu'il porte la signature de Lavrilleux.

#Bygmalion : « Encore une fois, je ne nie en rien. Mais je n’en sais rien. Après la fin de ma campagne, j’ai eu une tonne de parapheurs à signer. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise... »

#Bygmalion : Il évoque la possibilité que tout cela a été fait au "crayon à papier" (pardon à ceux qui sont team : Crayon de bois)

#Bygmalion : Pour vous donner une idée, le document comporte quatre cases dédiées aux directeurs. Lavrilleux indique qu'il ne signe qu'après les autres. Sans leur visa, il ne peut pas signer.

#Bygmalion : On lui redemande pourquoi son paraphe apparaît sur cet engagement de dépense. « Objectivement, aucune idée. A la fin pour que tout le scénario colle. »

#Bygmalion : L'amertume commence à remonter chez Jérôme Lavrilleux.

#Bygmalion : « Quand tout le monde se barre du QG pour réintégrer les grands corps de l’État, il faut bien régler le problème. Alors, il y a des document signés à l’arrache. Certains ne portent pas ma signature. Et bien, je les assume quand même ! »

#Bygmalion : Il est vrai que c'est un peu le bazar dans tous ces papiers. Et le prévenu rappelle d'ailleurs que tout ceux au dessus de 3.000 euros auraient dû porter sa griffe. Et c'est loin d'être le cas...

#Bygmalion : « Je vous prie de m’excuser. Je n’arrive pas à me faire comprendre... »
On entend des « non, en effet », dans le prétoire.

#Bygmalion : « Le tribunal a du mal à comprendre... »

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux commence à s'énerver et propose de croire les autres et pas lui. "Comme ça, fin de l'histoire !"

#Bygmalion : Alors que le mot "dinguerie" vient d'être prononcé pour qualifier la campagne de #Sarkozy

#Bygmalion : Donc, après moult tergiversations, sa position est de dire que tout a été régularisé (dans l'illégalité, hein) à la fin de la campagne. Et non pas en mars.

#Bygmalion : Où l'on parle lignes budgétaires et factures. "C'est une connerie absolue d'avoir marqué 'Conventions'", lâche #Lavrilleux. Dans un instant, on aura toutes les bonnes ficelles pour financer une campagne présidentielle.

#Bygmalion : Jérôme #Lavrilleux laisse entendre que sa messagerie pro (UMP) a été nettoyée. « Depuis sept ans, y compris pour me défendre, je n’ai accès à aucun de mes mails professionnels. »

#Bygmalion : Au sujet des conventions...
« Sur les intitulés des conventions, tout est complètement bidon.(…) Une liste à la Prévert qui n’a aucun sens. On peut se faire le plaisir de les lire, un par un, mais cela n’a aucun sens. »

#Bygmalion : On l'interroge maintenant sur les notes des experts comptables expliquant que la campagne dérape sur le plan financier. Il y a eu deux notes, une en mars et une en avril.

#Bygmalion : « J’ai cru comprendre que les notes sont allées directement de M. Lambert à M. Sarkozy à l’Elysée. Elles disaient qu’on allait dans le mur et deux jours après, j’ai une demande de faire un meeting par jour. »

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux s'énerve... « Le ball-trap consiste à mettre mon nom dans tout. Mais je n’ai jamais participé à une réunion avec les comptables. Je suis désolé. Je suis énervé. »

#Bygmalion : La présidente lui demande, logiquement si ce n'est pas anormal qu'il n'a été convié à aucune réunion avec les comptables...

#Bygmalion : « Mouiller le plus de monde possible dans le sujet, c’est un moyen pour diminuer sa propre responsabilité. »

#Bygmalion : La présidente fait venir l'un des comptables à la barre. Il confirme que Lavrilleux n'était pas présent à cette réunion.

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux répète encore et encore que d'un côté :
- les experts comptables tirent le signal d'alarme
- le politique demande de faire plus de meeting.

#Bygmalion : Il rappelle ainsi que la demande, fin mars, c'était de faire un meeting par jour.

#Bygmalion : Il résume... « Je vais envoyer les mecs se faire déchiqueter en organisant des tas de meetings et puis, advienne que pourra. »

#Bygmalion : Qui a décidé ? Qui a demandé de faire ? Qui ? « Le PR. J’imagine que M. Lambert ne va pas imposer au PR de faire plus de meetings ! »

#Bygmalion : Ca balance pas mal sur l'organisation de la campagne de #Sarkozy...
« Ce n’est pas moi qui vais imposer au candidat de faire une lettre de 24 pages qu’on ne peut même pas plier pour mettre dans les boîtes aux lettres. Elles ont pourri dans un coin. On l’a fait ! »

#Bygmalion : Le voilà qui continue à démonter la campagne. Et explique que les meetings ne sont montés que pour avoir des belles images. Les gens qui viennent sont (évidemment) déjà convaincus.

#Bygmalion : "On met des écrans géants pour filmer la foule qui regarde sur écran la foule."

#Bygmalion : En résumé, pour Jérôme Lavrilleux, cette campagne est une "dinguerie" qui est "parti en sucette". Raison pour laquelle les coûts ont explosé et que le système a été mis en place.

#Bygmalion :
- Quelle est votre hypothèse ? C'est M. Lambert [directeur de campagne] qui a mis en place ce système tout seul ?
- Je préfère penser que c’est de l’incompétence...

#Bygmalion : L'audition touche à sa fin. On aborde la question de la personnalité. « Je n’ai aucun mandat. J’ai 24 parts à 10 euros dans une SCI qui appartient à mes parents. J’ai été imposé de 4 euros. Je n’ai aucun placement. Aucune assurance vie. Rien du tout. »

#Bygmalion : L'audience est suspendue pour une demi heure.

#Bygmalion : Je vais donc interrompre ce LT quelques temps pour cause de papier à écrire.

#Bygmalion : De retour dans le prétoire où Jérôme Lavrilleux est toujours à la barre. Appuyé sur le pupitre, il répond aux questions de Luc Brossollet, l'avocat de Franck Attal.

#Bygmalion : Il revient sur la fameuse réunion où Fabienne Liadzé et Eric Césari lui ont annoncé la mise en place du système. « Comment réagissez-vous ? », lui demande l'avocat.

#Bygmalion : « Je dis ‘’D’accord mais on n’en parle pas à Jean-François Copé’’. Je fais ce que doit faire un directeur de cabinet. Je protège mon patron », répond Jérôme Lavrilleux.

#Bygmalion : Classique :
- Ce n'est pas exactement ma question.
- C'est exactement ma réponse.

#Bygmalion : L'avocat tente (encore) de savoir qui a eu l'idée de monter le système. Peine perdue. Jérôme Lavrilleux indique qu'il ne sait pas. Qu'il n'a pas demandé.

#Bygmalion : Jérôme Lavrilleux s'agace. « Arrêtez de dire ''d'accord'' quand la réponse ne vous convient pas », balance-t-il à Luc Brossollet.

#Bygmalion : « Il y a plein de gens intelligents qui me disent ce que j'aurais dû faire depuis sept ans... » On tourne en rond. On va lever le camp pour ce soir. Le compte-rendu arrive bientôt.

[Compte-rendu d'audience #Bygmalion]
« Peu importe ce que cela coûtait, l'important c'était de gagner... » Quand Jérôme #Lavrilleux revient sur la « dinguerie » de 2012... cc @20Minutes
20minutes.fr/justice/305341…