L'auteure de "Resource radicals" (à lire) renvoie à cet article sur les contestations anti-extractivistes dans le contexte de la transition énergétique.
L'Université de Hamburg publie un rapport sur les "futurs climatiques", dont la leçon principale est qu'une décarbonation profonde d'ici 2050 n'est "pas plausible" dans le cadre des efforts actuellement planifiés.
Publication du rapport Amis de la Terre / Institut Rousseau.
L'économie fossile nous menace doublement : d'abord en raison des émissions induites, et ensuite par le risque d'effondrement de la valeur des actifs fossiles détenus par les banques.
Je ne réfléchis pas souvent à ma pratique d'écriture, bien que ce soit une occupation importante pour moi.
Mais ajd je l'ai fait, avec le résultat suivant, qui pourra être utile aux aspirants et aspirantes au monde de la recherche et de la création intellectuelle en général.
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On peut identifier quatre contraintes d'écriture, c'est-à-dire quatre tâches qu'on essaie de réaliser simultanément lorsque l'on écrit, mais qui peuvent se gêner mutuellement.
L'analyse c'est la nécessité d'exposer des matériaux empiriques et conceptuels de manière claire, généralement en séparant les divers aspects de l'objet considéré. C'est la composante de base qui fait une explication, c'est ce qu'on fait principalement en cours, par exemple.
Bon, disons de façon plus nuancée que le PR a des limites importantes, et qu'il faut savoir l'utiliser avec prudence. Ce n'est pas non plus une abomination totale...
Mais allons y pour ses défauts :
1. Cela tend à imposer un canevas de rédaction trop canonique. Les refs ont tendance à vouloir une organisation de l'écriture très conventionnelle, car cela rend plus facile la vérification de leurs critères. Bref, on reste ds une vision rigide de l'évaluation, le plus svt.
La première page de "Energie et équité" de Illich (1974).
Ca dépote un maximum non ?
Ce n'est pas le moindre des maux du changement climatique de nous contraindre à un débat sur l'origine de l'énergie que l'on consomme. Car en acceptant cela, on se détourne du débat sur la valeur sociale de l'énergie consommée.
Et Illich est l'un des rares à envisager une véritable modernisation socio-politique sans exubérance énergétique. Il ne suit pas trop la pente de l'idéalisation du passé et imagine une autonomie collective (le rêve libéral) sans sa confiscation par l'accumulation.
La question est complexe : est-ce que ces techno fonctionnent à l'échelle ? Sont-elles sûres ? Sont-elles économiquement viables ? Peuvent-elles être déployées rapidement ?
Mais aussi : est-ce qu'il faut opposer les réductions d'émissions (ordinairement préconisées par les écolos) et les techniques d'émissions négatives - qui pourraient avoir pour csq de maintenir à flots les énergies fossiles ?
@SRContretemps Je ne vais pas écrire de réponse à ce texte, vous publiez absolument ce que vous voulez. Mais à l'évidence l'auteur a fait un travail baclé. Il suffit de lire les questions par lesquelles il commence pour s'en rendre compte :
@SRContretemps "pourquoi se contente-t-il de questionner la « construction juridique et technique » de la « mégamachine » ? Pourquoi nous propose-t-il slt une « mutation politique » plutôt qu’une mutation économique ; une « révolution technique et juridique » plutôt qu’une révolution sociale ?"
@SRContretemps Honnêtement il suffit de lire la table des matières pour comprendre que la mutation politique décrite est économique et sociale - ce dernier terme étant au centre du livre, défini et redéfini sans cesse.