Après 12 ans au pouvoir, Benyamin Netanyahu premier ministre d'Israël, nationaliste et pro-colon, perd sa place. Malgré sa politique en faveur de la colonisation largement soutenue en Israël, ses affaires de corruption pour ses intérêts personnels ont eu raison de son poste.
Dimanche 13 juin, c’est donc un autre sioniste extrême qui prends le pouvoir : Naftali #Bennett, pas un inconnu pour les Israéliens.
Membre du Likoud au début des années 2000, le parti ultra-nationaliste de Netanyahu jusque là au pouvoir, il finit par rejoindre les partis très religieux pour fonder ensuite "Yamina", fusion des mouvances coloniales radicales.
Yamina est le parti le plus à droite de la Knesset, le parlement israélien, dans lequel la gauche n’existe factuellement pas : l’échiquier politique israélien s'étalant de la droite jusqu’à l’extrême-extrême droite.
En 2008, Naftali Bennett devient directeur général de Yesha, un conseil représentatif des colons israéliens. Il devient une figure de l’idéologie coloniale dure, revendiquant une colonisation massive et l’annexion de tous les territoires palestiniens sans condition ni exception.
Par sa position raciste et ultra-nationaliste, il se dessine facilement un parcours politique dans la haute sphère du pouvoir :
ministre des Affaires religieuses, ministre de l’économie puis ministre de la Diaspora, ministre de l’éducation et enfin ministre de la Défense, un poste qui lui permet d’assouvir pleinement ses idéologies fascistes.
C’est lui, notamment, qui , fait interdire l’utilisation du terme de la «Nakba» (la "catastrophe", l'expulsion de 800 000 Palestinien-nes pour créer l’État d'Israël) dans les manuels scolaires.
Il interdit aux écoles de mentionner les associations critiquant les positions du gouvernements vis-à-vis des Palestinien-nes, visant en particulier l'ONG Breaking The Silence (d’anciens soldats israéliens dénonçant l’endoctrinement et les manœuvres criminelles de l’armée).
Sans complexe, il prône la suprématie du peuple juif, lançant aux palestinien-nes «Vous grimpiez encore aux arbres quand un État juif existait déjà» et s’oppose fermement à l'égalité des droits entre juif-ves et non-juif-ves.
Bennett est ainsi une figure des soutiens à la «Loi État-Nation» de 2018, qui établit une différence légale entre juif-ves et non-juif-ves : l’apartheid assumé et légalisé.
Naftali Bennett est une brute qui n’hésite pas à lancer des opérations militaires meurtrières par plaisir. Il avait notamment prôné le bombardement massif du Liban pour anéantir les opposant-es et résistant-es à l’impérialisme israélien,
en demandant de frapper «les institutions libanaises, ses infrastructures, son aéroport, ses centrales électriques, ses routes», sans distinction.
Sa prise de position la plus marquante, celle qui traduit directement son mépris pour les vies palestiniennes et arabes d’une manière générale, est lorsqu’il déclare «J'ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie. Et il n'y a aucun problème avec ça».
C’est donc un vrai fasciste au pouvoir qui promet un avenir sombre pour les Palestinien-nes. Le tout dans le silence complice du gouvernement français, qui poursuit son alliance avec Israël et réprime les manifestations de solidarité avec la Palestine.
Dans 3 jours, cela fera 2 ans que Steve est mort noyé après une charge ultra-violente de la police nantaise, le soir de la #FêteDeLaMusique. Ce soir du 21 juin 2019 des centaines de jeunes dansaient sur un quai de l'île de #Nantes, à quelques mètres de la Loire.
Sans motif, les forces de l'ordre étaient intervenues au milieu de la nuit et avaient chargé après qu'un DJ ait diffusé le morceau «porcherie», une chanson contre le Front National.
C'est la crise du logement dans les grandes villes, la spéculation immobilière est devenue folle. Avoir un toit au dessus de la tête est devenu hors de prix, surtout à #Paris. Les précaires et la jeunesse se logent très difficilement.
Mais la crise n'est pas pour tout le monde. La start-up présidentielle #EnMarche vient d'acheter son «quartier général» pour la campagne électorale à venir. Début juillet, #LREM s'installe au cœur de Paris, dans le 8e arrondissement, l'un des quartiers les plus chers de France.
C'est la polémique sinistre et indigne du moment. Alors que débute le Championnat d'Europe de football, les joueurs de l'équipe de France avaient prévu de poser «un genou à terre», pour leur 1er match, en soutien aux «victimes de violences racistes» et contre les discriminations.
Rien d'extraordinaire. Très consensuel même.
D'ailleurs, le 2 juin dernier, au Stade de France, les joueurs français avaient déjà posé un genou à terre avant la rencontre amicale face au pays de Galles. L'équipe d'Angleterre le fait aussi, ainsi que les clubs anglais.
Nous visons dans un régime de post-vérité où le mensonge est partout. Il semble essentiel de rappeler quelques faits historiques ⬇️
Les autorités mentent. Le gouvernement ment en permanence. La police ment. Les médias mentent. On nous agite un péril «islamogauchiste» pour mieux réprimer l'antiracisme. Certains médias ont même fait croire que le mouvement des #GiletsJaunes était une offensive russe occulte.
Un ministre de l'Intérieur #Castaner fait croire que des manifestants auraient «attaqué un hôpital» lors d'une mobilisation. Tout le monde le sait, les témoignages le disent, les vidéos le montrent : c'est faux.
➡️ Il avait déjà laissé planer le doute en décembre dernier : «peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, les derniers mois, qui seront dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je sois candidat, je n’exclus rien».
Une prise de parole énigmatique et inquiétante qui laissait planer beaucoup de questions.
➡ On vous parlait hier de ces compagnies de sécurisation et d'intervention créées en 2003 par Nicolas Sarkozy afin de suppléer la sale besogne des Brigades Anti-Criminalité pour maintenir l'ordre colonial dans les quartiers populaires.
De ces brutes racistes de la CSI 93 qui tabassent des gens avant de monter de toutes pièces des procédures à l'encontre de leurs victimes. Le quotidien Le Progrès publiait hier un nouvel exemple sordide de falsification policière dans le département de Seine Saint-Denis.