La refonte avancée par la loi du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2021, dite loi de #LFSS pour 2021 a notamment pour objet les notions d’« accessibilité » et d’« innovation thérapeutique ».
« Comment accélérer l’accès aux traitements, améliorer l’attractivité et la prévisibilité pour les entreprises ou encore garantir la soutenabilité financière de l’assurance maladie ? »
Du bullshit néoliberal pour justifier l’emprise néfaste du secteur privé sur la santé publique
Dès le 1er Juillet, terminés les dispositifs d’autorisation temporaire d’utilisation (ATU) et la recommandation temporaire d’utilisation (RTU) qui permettaient à certains médicaments d’être disponibles avant l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché (AMM).
L’ATU permettait de bénéficier d’un accès précoce au marché (avant l’octroi officiel de toute autorisation de mise sur le marché) et d’un accès précoce à la prise en charge.
La RTU donnait la possibilité à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) d’encadrer via un protocole dédié des prescriptions non conformes à une autorisation de mise sur le marché.
L’objectif était de sécuriser un minimum l’utilisation des médicaments concernés.
Le nouveau système instaure une procédure à deux niveaux : un « accès précoce » et un « accès compassionnel ». De quoi raccourcir le délai d’attente pour les patients avant de pouvoir leur administrer un produits « innovant ».
I - L’accès précoce
Le nouveau dispositif mis en place par la #LFSS concerne tout produit pharmaceutique pour lequel un industriel a déposé ou s’engage à déposer à terme une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Ces produits doivent satisfaire 5 critères : 1 traiter une maladie grave, rare ou invalidante 2 traiter une maladie pour laquelle il n’existe pas de traitement approprié 3 traiter une maladie pour laquelle la mise en œuvre du traitement ne peut pas être différée
4 des produits dont l’efficacité et la sécurité sont fortement présumées 5 des produits « présumés innovants ». Les guillemets sont de circonstance tant il est difficile de savoir comment cette présomption d’innovation sera appréciée.
Le législateur à préciser que « le caractère innovant serait apprécié au regard d’un éventuel comparateur cliniquement pertinent ». A y regarder de plus près, les médicaments concernés sont souvent des produits coûteux pour la Sécu, issus des biotechnologies (comme CRISPR-Cas9),
et destinés à traiter des pathologies graves (cancers, maladies génétique etc.). Cela permet par exemple d’accélérer l’expérimentation des thérapies géniques sur les malades. La durée des autorisations d’accès précoce est fixée par décret et est renouvelable.
Certains médicaments bénéficiant aujourd’hui d’une ATU, mais présumés « non innovants » (non brevetés, comme l’ivermectine, l’azythromycine etc), ne peuvent plus jouir du nouveau mode de prise en charge dérogatoire dans le cadre du nouveau régime d’accès précoce.
Pour « accélérer et simplifier la procédure », c’est la Haute Autorité de Santé (HAS) et non l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), comme c’est le cas actuellement pour les ATU et RTU, qui délivre désormais les autorisations d’accès précoce.
Des délais administratifs de moins de 80 jours sont avancés contre 4,5 mois en moyenne actuellement.
II - L’accès compassionnel concerne un médecin prescripteur qui peut en faire la demande en vue de traiter une maladie grave, rare ou invalidante avec un médicament « qui répond de façon satisfaisante » à un « besoin thérapeutique » autre que celui pour lequel il est autorisés.
Une demande peut aussi être établie par des ministres pour une durée de 3 ans renouvelable pour des médicaments faisant l’objet, pour d’autres indications, d’une autorisation de mise sur le marché.
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L’autorisation de mise sur le marché qui a été donnée aux fabricants en procédure accélérée par l’EMA est conditionnelle. Les laboratoires doivent encore « fournir les résultats de l’essai principal, qui se poursuit pendant deux ans ».
L’autorisation de mise sur le marché a été octroyée à Pfizer le 21 décembre 2020 jusqu’en décembre 2022. Le « rapport final de l’étude clinique » sera remis en décembre 2023.
#Thread Non aux jeunesses macroniennes ! non au Service National Universel (SNU) !
Le gouvernement formate les jeunes esprits avec son SNU qui n’est rien d’autre qu’un outil rétrograde de militarisation de la jeunesse et de soumission à l’ordre néolibéral manif-est.info/NON-A-LA-MILIT…
Alors que les établissements scolaires et les collectivités locales, étranglées par l’Etat des ultra-riches, manquent de ressources, le SNU va aspirer les moyens financiers du ministère de l’Education Nationale : 3 à 6 milliards d’euros par an passeront aux mains des militaires.
Le SNU met à contribution personnels et locaux des collectivités territoriales.
Dans le dispositif final, les «séjours de cohésion» seront supervisés par l’armée, sur temps scolaire, dans des locaux destinés à l’enseignement - pendant que les enseignants sont dispensés de cours.
#Thread
Spoil : C’est #Vrai. Fin de la phase 3 en 2023 pour le vaccin Pfizer. On avance👏
❌ En revanche, le reportage sous entend qu’évaluer la sécurité des vaccins jusqu’à la fin de l’essai n’est pas nécessaire. C’est aussi la position de BigPharma.
On constate le même biais que pour l’hypothèse de la fuite du SARS-CoV-2 d’un labo : c’est complotiste jusqu’à ce que des chercheurs comme @DecrolyE ou des journalistes comme #NicholasWade, qui montrent que c’est techniquement possible, soient entendus blogs.mediapart.fr/laurent-mucchi….
Il est techniquement possible qu’un vaccin pose des problèmes de sécurité à court, moyen et long terme, surtout quand les technologies utilisées pour les produire sont «innovantes» c’est à dire expérimentales.
Les premiers résultats de la Campagne Glyphosate sont alarmants : 7.000 personnes ont participé à l’étude. 99,7% d’entre elles présentent un taux élevé de cet herbicide nocif et polluant dans les urines. m.reporterre.net/Les-pisseurs-d…
La répression des défenseurs du vivants, notamment des militants anti-glyphosate, se durcit en France :
Aux États Unis, comme en Europe, les vaccins n’ont reçu que des « autorisation de mises sur le marché conditionnelles » un mécanisme d’approbation accéléré, possible lorsque les autorités décrètent une « situation d’urgence ».
Ces autorisations d’urgence peuvent être converties en autorisations de mise sur le marché standard, après la publication de données complémentaires, mais cela ne s'est pour l’instant produit pour aucun vaccin covid.
#Sedan : un jeune Afghan de 14 ans, arrivé en France en septembre 2020, scolarisé en 5ème au Collège Le Lac, a été raflé en pleine classe par la Police.
Mercredi dernier, E. Macron a réuni plusieurs ministres pour réclamer une meilleure efficacité des expulsions des étrangers.
Depuis, le corps enseignant vit dans la peur que des mineurs étrangers scolarisés dans leurs établissements soient menacés.
Son enseignante en français, Anne-Hélène Texier :
« Cela faisait une semaine que je m'inquiétais. Quelqu'un est venu le chercher en classe pour lui demander de le suivre. Il n'a même pas pu dire au revoir à ses camarades »