Après vérification, le variant delta semble bien beaucoup moins dangereux que les précédents. Sa viralité supérieure va donc assurer sa circulation et il va donc immuniser la population à moindre frais. Cela explique en grande partie la politique de Johnson d’ailleurs.
Les questions restantes : 1- l’immunisation partielle et de courte durée procurée par la vaccination va t-elle interférer avec l’immunisation naturelle ? 2- le taux d’hospitalisation va t-il être significativement augmenté par la circulation rapide de ce variant ?
3- Comment l’Etat va t-il réussir à mettre cette probable sortie de crise sur le compte de la politique de vaccination ? Donc sauf interférences majeures dues aux vaccins, ce variant aux effets atténués signe le probable début de la fin de la grande crise du COVID.
Reste à savoir si une crise « effets des vaccins » ne viendra pas s’y substituer.
Pour que les choses soient claires, un variant plus contagieux et moins dangereux c'est de toutes façons un regain temporaire possible des hospitalisations, mais nous ne retrouverons pas les courbes de mortalité de l'année dernière.
La question de l'immunité collective (IC) par contamination naturelle de la population n'était pas gérable à une létalité de 2%. Elle est désormais envisageable à 0,2% surtout dans la mesure où les politiques pourront mettre l'IC sur le compte de la vaccination...
Je maintiens mon point de vue. Une population en bonne santé a intérêt à rencontrer le virus le moins dangereux au moment où son immunité est la plus vive (été) pour acquérir une immunité durable sans la menace d'effets secondaires long terme de vaccins en AMM temporaire.
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