mise à jour #NEUROCOVID (1) : les formes pédiatriques.
Pour compléter le long thread de la dernière fois, voilà quelques données sur les enfants, avec toujours cette difficulté à faire la part des choses entre causes et conséquences •••/•••
-> des enfants entre 0 et 18 ans qui sont hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2 ET qui ont des troubles neurologiques.
Où et Quand ?
-> au Royaume-Uni entre avril 2020 et janvier 2021
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De combien de patients on parle ? (important parce qu'après on va surtout exprimer les données en pourcentage)
-> 1334 enfants hospitalisés
-> 52 avec des troubles neuro
Qu'est-ce qu'on entend par troubles neuro ?
-> tout : AVC, encéphalites, épilepsies etc...
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Donc avec tout ça ça donne quoi ?
-> ~4% des enfants avec un COVID développent des troubles neuro VS ~ 1% chez les adultes.
-> l'origine ethnique semble être un facteur de risque, 2/3 des victimes étant noires ou asiatiques (selon les définitions UK)
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-> au moins la moitié des cas étaient associés à des atteintes inflammatoires viscérales diffuses.
-> dans la moitié de l'autre moitié, il y avait des arguments en faveur d'une auto immunité
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-> la moitié des enfants a eu besoin de soins intensifs
-> 1/3 gardent des séquelles neurologiques (au moment de la publication des résultats)
Et alors ?
Et alors c'est important parce que jusqu'à présent, du fait de sa faible prévalence, le COVID pédiatrique était peu étudié.
MAIS
Avec le variant delta le nombre de cas pédiatrique semble augmenter.
OR
Avant 12 ans, seuls les gestes barrière et la vaccination des adultes protège les enfants.
Avec 4% de troubles neuro en cas de COVID grave et 1,3% de séquelles, le problème de leur protection est différent de celui qu'on avait jusqu'à présent.
Pour plus de détails : DOI 10.1016/S2352-4642(21)00193-0
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Contexte : si vous n'êtes pas médecin et voulez d'emblée déclencher une haine hostile de la part de l'un d'eux, inutile de menacer, crier, frapper ou demander à passer avant les autres.
Ça c'est de la génération de haine bas de gamme, à peine digne d'une directrice d'ARS Guyane.
Nan, si vraiment vous voulez provoquer de la haine à l'état brut, avec, soyons pervers, une petite pointe de panique, dites juste :
♥️ j'ai un vertige aigu qui passe pas♥️
Sans le savoir vous allez confronter le médecin à :
- un truc qu'il a jamais vraiment compris
- un truc potentiellement grave qu'il va avoir du mal à diagnostiquer
- un truc qui va lui faire faire des tests cliniques qu'il ne maîtrise pas
Oublier sa neurologie de base peut conduire à faire de grosses bêtises -> un exemple.
Le mari de Madame X, insuffisante cardiaque, rénale et respiratoire (!) appelle pour une consultation à domicile. Son médecin est absent et c'est la remplaçante qui vient.
Le mari de madame explique que son épouse ne lui parle plus. Qu'elle l'ignore totalement. Qu'elle fait comme s'il n'était pas là. Sauf quand elle a faim où elle discute normalement avec lui. Elle discute aussi quand il aide à se coucher.
La médecin, qui ne la connait pas du tout, vient, la voit, discute avec elle, lui prend le pouls et la tension (j'imagine que c'est contraphobique). Madame X ne voit pas bien ce que son époux lui reproche, elle discute facilement (bon elle est dyspneïque) mais elle cause.
Les soignants antivaxx progressent. Par effet d'entraînement, par peur de se retrouver virés (le chantage marche pas) et parce que s'ils le choppent, ils savent que leur collègues auront peu de compassion dans leurs soins.
Et ça je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'a ces jours Des IDE antivaxx qui pensentn que le silence de leurs collègues est un acquiescement, et qui, lorsqu'ils tombent malades, se font littéralement se défoncer, car par leur absence ils obligent les autres à bosser plus.
Mais du coup, si je peux comprendre la réaction des soignants qui se retrouvent à bosser plus alors que eux sont vaccinés, je me demande quelle sera leur attitude en cas de quatrième vague hospitalière.
Je vous sens avides d'un truc à raconter autour de la raclette estivale de ce soir.
Un truc qui permet de lancer une conversation inintéressante et sans enjeux à laquelle tout le monde va participer en faisant part de sa propre expérience afin d'en tirer une conclusion générale.
Et, gâteau sur la cerise, un sujet qui vous permettra d'utiliser des acronyme mystérieux qui vous donneront l'image de quelqu'un de cultivé à qui il serait malséant de poser des questions.
Bref, vous êtes en quête d'un sujet qui attire la lumière sur vous, sans vous exposer.
Et j'ai tout ce qu'il faut pour vous :
TU SAVAIS QU'IL EXISTE UN EXERCICE QUI PERMET D'AMÉLIORER EN 5min SA TENSION ARTÉRIELLE AUTANT QU'UNE 1/2 HEURE DE SPORT ?
Pour ne pas faire perdre du temps aux gens pressés : C'EST MÊME PAS CERTAIN QUE ÇA EXISTE.
Pour les autres -> plusieurs tweets :
Alors puisqu'on s'est débarrassé des pressés, prenons notre temps.
Petit rappel des forces en présence.
Pour faire un NEUROCOVID il faut une atteinte NEUROLOGIQUE + UN COVID.
une atteinte neurologique signifie qu'au moins un des trois systèmes nerveux (central, périphérique, autonome) dysfonctionne de façon temporaire ou définitive...
...et COVID signifie que ce dysfonctionnement soit directement provoqué par le COVID.
Alors voilà un truc rigolo sur : DÉPRESSION, HEURE DU COUCHER ET COMMENT AMÉLIORER LES CHOSES !
Mais tout d'abord, commençons par inventorier les clichés.
Tout le monde connaît l'image de l'âme en peine qui se couche tard à cause de ses angoisses et traîne sa fatigue matinale.
Tout le monde connaît aussi les expressions comme "l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt" ou les slogans politiques sur la " France qui se lève tôt".