Beaucoup s’interrogent sur l’écologisme, son utilité, sa crédibilité environnementale, politique, la légitimité de ses acteurs, de leurs mots d’ordre. J’ai souhaité vous faire découvrir un aspect méconnu de la fondation de l’écologisme ( à distinguer de l’écologie : la science).
But de ce long fil : vous faire découvrir la branche globaliste, technocratique et oligarchique, de l’écologisme. Ce "globalécologisme" majoritaire dans le monde politique, médiatique et financier, doit être mieux identifié et son histoire mieux connue.
Cet écologisme promeut une approche globale des problèmatiques écologistes (notamment via le climat-apocalyptisme), et propose une prise en charge mondiale, technopolitique et économique des décisions pour faire face à de présumées urgences écologistes (qui le sont parfois).
Le premier discours globalecologiste fut celui de Adlai Stevenson (ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU) en 1965 qui évoqua la Terre comparée à un « vaisseau spatial sur lequel l’humanité voyageait ». Ce discours écrit par Barbara Ward administratrice de la Conservation Foundation,
une ONG financée par la Fondation Rockefeller, qui défendait l’idée que la croissance de la population, et non le libre- échange international était la principale menace pour le vivant.
Quatre ans plus tard, c’est la publication en 1972 du rapport du Club de Rome (fondé en 1968 par un capitaine d’industrie dans le secteur automobile (FIAT) Aurelio Peccei et le chimiste écossais Alexander King) : "Les limites de la croissance".
Aurelio Peccei, ex-président d’Olivetti avait également dirigé l'ADELA, un consortium international de banquiers visant à soutenir l'industrialisation en Amérique latine. Alexander King fut DG des affaires scientifiques de l'OCDE à Paris.
1972 à Stockholm, la première des conférences des Nations Unies (ONU) sur l’environnement. Selon Michael Barker, un consensus politique fut possible grâce à un « rapport non-officiel qui fournit aux délégué la fondation intellectuelle et philosophique pour leur délibération ».
Ce rapport fut commandité par un certain Maurice Strong (ci-dessous à vélo 🙂) et co-rédigé par Barbara Ward et René Dubos. Le financement pour ce rapport fut apporté par la chaire Albert Schweitzer de l’université de Columbia, la Banque Mondiale et la Fondation Ford.
Ce rapport, intitulé « Only One Earth » (en français : « Une seule terre ») sera publié en 1972 par un nouvel institut de recherche, l’Institut International pour les Affaires Environnementales (🥸IIEA), créé en 1972 sous le mécénat de l’Institut Aspen.
L’Institut Aspen, faux-nez philanthropique notoire de la CIA inclut dans son comité Madeleine Allbrigt ou Condoleezza Rice et est présidé par Walter Isaacson, ancien dirigeant de CNN et financé par la Carnegie Corporation, le Rockefeller Brothers Fund, la Fondation Gates, etc.
Le coprésident de l’IIEA, Robert O. Anderson était président d’Atlantic Richfield (Compagnie pétrolière américaine), fut président de la FED Bank de Dallas (1961-1964) et siégea aux comités d’administration de la Chase Manhattan Bank, de la Columbia Broadcasting System, etc.
Accessoirement, Anderson fut aussi le président de l’organisation des Rockefeller « Resources for the Future » aux côtés d’un autre magnat du pétrole dont je vous ai déjà parlé : Maurice Strong .
Dans les années qui suivirent la commission mondiale sur l’environnement et le développement (aussi appelée Commission Brundtland) organisée par l’ONU en 1983 assiéra la notion de « développement durable (ou soutenable) ».
Le GIEC sera créé en novembre 1988 à l’initiative du G7 ( 🇮🇹🇫🇷🇬🇧🇯🇵🇺🇸🇨🇦🇩🇪) sous la pression insistante de Margareth Thatcher et Ronald Reagan (les deux principaux artisan de la mise en oeuvre politique des recommandations du « consensus » de Washington.
un programme conçu par le FMI, la Banque Mondiale et le Trésor US, initialement recommandé pour l’Amérique Latine qui prônait la libéralisation du commerce international, la déréglementation des marchés, l’autonomie des Banques Centrales et la libéralisation des taux d’intérêts.
L’artisan du GIEC fut Maurice Strong même si l’on mis en avant 2 personnalités scientifiques de faible envergure (Bert Bolin, météorologiste suédois et un physicien de l’atmosphère : John Theodore Houghton) pour donner un semblant de vernis scientifique désintéressé à ce projet.
Quatre ans après la fondation du GIEC fut organisé le sommet de la terre de Rio. Une grande messe environnementale rassemblant plus de 120 chefs d’Etats Le secrétaire général de ce Sommet de la Terre était … Maurice Strong.
Quelques mots sur Maurice Strong. Ancien PDG de Power Corporation du Canada, une société de gestion d’actifs financiers internationale, il fut un administrateur de la fondation Rockefeller et de 1976 à 1978, le DG de PetroCanada,
une société dont l’actionnaire principal était le gouvernement canadien, spécialisée dans le commerce des produits pétroliers (essence, lubrifiants, etc.). A l’époque, le Premier Ministre du Canada était Pierre Elliott Trudeau, le père de ... Justin Trudeau.
Ce même Maurice Strong fut le dirigeant du Earth Concil aujourd'hui ECA, son DG était Tommy Short (qui était aussi un membre de l’Initiative de la Charte de la Terre ; tandis que son président était un ancien dirigeant de l’Imperial Chemical Industries (ICI),
Citons aussi la présence dans l'ECA de Marcelo Carvalho de Andrade, fondateur et dirigeant de Pro-Natura, qui « a été créée au Brésil en 1985 et qui est l’une des principales ONG environnementale du monde (surtout présente en Afrique et Amérique du Sud).
De Andrade siègeait également au conseil d’administration de Counterpart International, Earth Restoration Corps (CONCEC), une entreprise partenaire de l’USAID (un faux nez de la CIA particulièrement actif dans l’hémisphère-Sud).
Marcelo de Andrade siège actuellement au conseil consultatif des sociétés de BHP Billiton (producteur de fer, de diamants, d'uranium, de charbon), Du Pont (Chimie, Plastique et adhésifs) et Shell (compagnie pétrolière anglo-néérlandaise bien connue).
Pour terminer sur Strong, il fut un acteur clé du World Economic Forum (Forum de Davos) et selon les mots de Klaus Schwab (fondateur et dirigeant du WEF), son « mentor » . Strong se considérait lui-même comme "un socialiste en idéologie, un capitaliste en méthodologie ».
Maurice Strong rédigera dans son autobiographie, un récit d’anticipation dans lequel il évoquera (Rapport aux actionnaires Earth Inc. 2031) la réduction de la population à 4,5 milliards, puis à 1,61 milliard de personnes.
selon ses mots : « Une conséquence, oui, de la mort et de la destruction - mais а la fin, une lueur d'espoir pour l'avenir de notre espèce et son potentiel de régénération. » (Where on Earth are We Going? P.22)
Synthèse : dans les années soixante, une synthèse malthusienne, technocratique et globaliste de l’écologie a été créée. A mille lieux de l’écologisme conservateur qui perdra toute expression politique après le départ des Verts de Waechter et des derniers naturalistes en 1994.
L’écologisme global ou global-écologisme a partie liée, dés sa création avec les intérêts de l’oligarchie mondialisée. Il a imposé ses thématiques et son agenda en utilisant volontiers une réthorique apocalyptique et culpabilisatrice. Il a littéralement colonisé l’écologisme.
Pour devenir majoritaire chez les écologistes politiques, il a passé une alliance tactique avec le déconstructionnisme issue de la French Theory digéré par les campus gauchistes américains. Mais la matrice malthusienne, technocratique et globaliste demeure.
Coucou @sandruisseau !
Face à lui, les fondateurs de l’écologie politique, se sont trouvés éclipsés ou se sont raliés aux mots d’ordres messianiques, apocalyptiques et culpabilisateurs qui jalonnent l’histoire de l’écologisme politique.
L’écologie politique voulait de la décision locale, des institutions simplifiées et démocratiques locales, des circuits économiques/productifs courts moins polluants, la valorisation de la modération, de la stabilité, de la proximité et des cultures traditionnelles.
Le globalécologisme est lui une idéologie portée par des intérêts acquis à la mondialisation, qui cherche à imposer aux populations dont les paysages, les cultures, la souveraineté, la convivialité ont été ravagés par la mondialisation, des institutions et des lois liberticides,
des choix énergétiques incohérents, des flots de réfugiés et une culture de la déconstruction de ses fondamentaux anthropologiques et culturels pour le seul profit d’une caste mondialisée.
Voilà c'est tout ! Bonne journée !
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Le recul sur les vaccins ARNm pour les neuneus - Si 80 types sur 100 sautent d’une falaise de 300 m. le fait que 95% des sauteurs soient sans effets secondaires 1 sec. après le saut, ne permet pas de dire que l’on a du recul sur les effets du saut d’une falaise de 300 m.
En clair, sans même prendre en compte les effets secondaires déjà remontés (plus d’un million), le fait que 600 millions de personnes aient reçu un VARNm Pfizer ou Moderna (Les autres sont des technos différentes), ne signifie pas que l’on dispose de recul sur ces produits.
Moralité, si des effets mutagènes par insertion, immunitaires ou épigénétiques apparaissaient sur les personnes vaccinées avec les VARNm, dans 6 mois ou 6 ans, ce n’est pas parce que les victimes seront nombreuses que le recul aura été suffisant.
2025 - Vous refusez le #PassPourLaPlanète parce qu’il trace vos achats et vous bloque certaines transactions, transmet ces données à votre assureur et la sécu et vous impose certaines activités pour votre santé ? Et les listes de commission et les Coach sportifs c’était quoi ?
Ok, il modifie votre taux de TVA instantanément sur certains produits ou services et vous fait payer plus cher certains achats qui tuent la planète. Mais si vous pensez que la sélection en question est discutable, vous pouvez soumettre un bilan carbone contradictoire.
Pour ce qui est de votre liberté de circuler, de faire un enfant, d’acheter chez un commerçant non certifié, ou de ne pas participer aux exercices obligatoires, elle vous servira à quoi si la planète brûle ? Au feu rouge vous-vous arrêtiez ? Et ben c’est pareil.
#VaccinezVous
Mais sachez : 1/ que vous resterez contagieux 2/ que vous pourrez tomber malade 3/ que vous pourriez souffrir d’effets secondaires graves du fait de votre vaccination et que le recul sur ceux-ci est court 4/ que vous vous vaccinez pour vous et non pour la société.
5/ que les fabricants de ces traitements sont des entreprises-multicondamnées. 6/ qu’elles se sont largement déchargées de leurs responsabilité sur leurs produits. 7/ que ces produits sont toujours en phase d’évaluation (AMM conditionnelle).
8/ que Macron est devenu millionnaire grâce à Pfizer en 2011. 9/ que les menaces répétées en boucle par les médias sont déjà largement obsolètes 10/ que vous pouvez temporiser avant de prendre une décision et qu’agir sous la pression ou par conformisme est idiot.
L'obligation vaccinale maquillée du gouvernement n'est pas seulement un problème au regard de nos libertés fondamentales. Elle vise à opérer un transfert immunitaire, des personnes et du collectif, vers des intérêts privés. Probablement de surcroit, contre nos intérêts. (1)
Cette stratégie vise à atteindre une forme d'immunité collective à l'aide de traitements géniques à usages vaccinaux, commercialisés dans des conditions opaques par des transnationales, qui se sont déchargés des frais inhérents aux risques d'effets secondaires sur les Etats.
Si l'on suit les arguments du gouvernement et pour faire simple, cette immunité collective serait ainsi atteinte artificiellement, grâce à des traitements qui éviteraient (c'est l'idée), d'atteindre une immunisation collective sans les morts (ou du moins avec moins de morts).
Pour que ce soit bien clair. Comme ancien pompier militaire et parce que j’ai souvent voyagé en zone endémique, j’ai été vacciné à maintes reprises dans le passé. Je n’ai donc évidemment aucune opposition de principe à la vaccination.
Je suis opposé à la vaccination obligatoire pour plusieurs raisons 1- j’ai déjà eu le #COVID19 à deux reprise (symptomatologie atténuée), et suis de ce fait immunisé. Je n’ai donc aucune envie de me faire administrer un produit reposant sur une techno ARNm en phase d’évaluation.
2- les laboratoires producteurs de ces technos ont été condamnés à de nombreuses reprises et se sont déchargés de toutes responsabilités sur les États pour ces produits. 3- Nous ne disposons d’aucune garantie d’innocuité de ces produits (voir C.Vélot) à long terme en particulier.
Après vérification, le variant delta semble bien beaucoup moins dangereux que les précédents. Sa viralité supérieure va donc assurer sa circulation et il va donc immuniser la population à moindre frais. Cela explique en grande partie la politique de Johnson d’ailleurs.
Les questions restantes : 1- l’immunisation partielle et de courte durée procurée par la vaccination va t-elle interférer avec l’immunisation naturelle ? 2- le taux d’hospitalisation va t-il être significativement augmenté par la circulation rapide de ce variant ?
3- Comment l’Etat va t-il réussir à mettre cette probable sortie de crise sur le compte de la politique de vaccination ? Donc sauf interférences majeures dues aux vaccins, ce variant aux effets atténués signe le probable début de la fin de la grande crise du COVID.