La bourse était jadis l'alternative nécessaire aux entreprises pour se financer sans #dette. L'action émise permet de lever de l'argent sans endettement. L'acheteur profite ensuite du partage des bénéfices.
Ce temps est révolu. Aujourd'hui, la bourse est devenue un casino géant !
Au contraire, depuis que la #BCE injecte des milliards d'euros sur les marchés financiers, les entreprises cotées n'émettent plus d'actions nouvelles pour se financer. Elles préfèrent lever de l'argent qui ne vaut plus rien sur le marché de la dette à des taux ultra-bas. @Lagarde
On assiste même à un phénomène qui est à l'opposé du financement par émission d'actions nouvelles. Ce phénomène est le rachat d'actions. Une sorte de cannibalisme financier.
Les entreprises préfèrent s'endetter pour se financer, et utiliser leurs résultats pour racheter leurs propres actions afin de les détruire comptablement. Au lieu d'émettre de nouvelles actions, les entreprises rachètent leurs propres actions et les détruisent !
Les entreprises agissent ainsi pour diminuer le nombre d'actions, pour permettre aux actionnaires n'ayant pas vendu leurs actions de recevoir une plus grosse part du gâteau quand les bénéfices sont partagés. Le nombre de candidats au partage des bénéfices est donc réduit.
Le rachat d'actions permet aussi de faire monter le cours de l'action (pression acheteuse sur le cours). Cela rend heureux à la fois les actionnaires fidèles, et le PDG dont la rémunération dépend parfois de la performance du cours de bourse, et qui possède lui-même des actions !
Alors que les actions sont à l'origine l'alternative à la dette, aujourd'hui elles sont gangrenées par le système dette. La plupart du temps, les actions sont achetées avec effet de levier, par la dette elle-même !
Comme souvent, la logique de la dette avec intérêts (usure) finit par tout détruire sur son passage, même ce qui avait l'air sympathique au départ !
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Avec notre mode de scrutin, le rejet n'est pas pénalisé. Au contraire, le rejet expose médiatiquement l'homme politique qui émet ses idées clivantes, lui offrant une tribune inespérée, une publicité gratuite. Notre mode de scrutin ne pénalise pas le clivage, il nous y pousse. 1/n
L'homme politique habile aura tendance a viser les minorités pour se faire de la pub gratuite, pour gagner en notoriété. Les électeurs aiment voter pour quelqu'un qu'ils connaissent, rarement pour un inconnu.
Viser les minorités est habile politiquement car il permet de garder un large réservoir d'électeurs.
Si les banques prêtent de la monnaie qu’elles ne possèdent pas, mais qui est créé lors de l’octroi d’un crédit, peut-on vraiment utiliser le verbe « prêter » ?
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Il est imprécis de dire que le rôle de la banque consiste à prêter de la monnaie. Il serait plus juste de dire que le rôle de la banque consiste à confier de la monnaie d'intérêt public qu’elle a le pouvoir de créer.
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Il incombe seulement aux banques la responsabilité de détruire la monnaie qu’elles ont créé puis confié, à chaque fois qu’une mensualité de crédit est payée. Ce paiement est indispensable à la fois pour la solidité financière des banques et pour la fiabilité de notre monnaie.
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La première fonction de la monnaie est l'unité de compte qui sert à mesurer la valeur de toute chose : un produit, un service, un travail, une aide (sociale), une retraite, une indemnité (chômage)...
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Nous sommes collectivement responsables de l'ajustement de la balance qui sert à mesurer toute chose, en plaçant à chaque instant la monnaie sur un côté de la balance, et de l'autre ce que nous mesurons. C'est dire le rôle social extraordinaire de la monnaie.
La monnaie exige de notre part la nécessaire juste mesure, l'équilibre de la balance, la justesse, l'honnêteté, la confiance, en somme la justice.
#Evergrande
Agir, oui mais quand et comment ? Le dilemme du Parti Communiste Chinois :
"Cette idée que l'Etat-Parti volerait systématiquement à la rescousse a eu pour effet de gonfler la dette des entreprises, notamment publiques, qui se sentaient à l'abri de toute faillite."
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"Agir vite et fort pour sauver Evergrande serait également totalement contradictoire avec la campagne de stabilisation du marché immobilier qui commence justement à porter ses fruits."
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"Depuis un an, la Chine resserre volontairement l'accès au financement des promoteurs immobiliers - une des raisons actuelles des difficultés d'#Evergrande - et rien n'indique à ce stade qu'elle entend faire machine arrière."
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Thread à dérouler : les limites de la création monétaire de la #BCE
"Pour lutter contre l'inflation, il n'y a qu'une seule solution : ne pas donner d'argent à ceux qui le dépensent et ne pas le prendre à ceux qui le conservent."
La monnaie créée est principalement mise entre les mains d'agents économiques proches du robinet monétaire de la #BCE : finance, banques, multinationales, milliardaires...
Ces ultra-riches n'achètent pas plus de pains ou de pâtes, mais des actifs financiers : actions, immobilier, cryptos... parfois des sacs Hermes ou des yachts.
Si à chaque fois qu'une multinationale émet de la dette et que la #BCE rapplique derrière pour en racheter une partie contre des euros fraîchement créés, alors de fait, la multinationale a le pouvoir de créer de la monnaie !
THREAD à dérouler...
C'est encore plus flagrant avec les dettes publiques, surtout en période de covid.
La #BCE a activement racheté plus de 80% des dettes "covid" des États, en échangeant des "euros de banque centrale" contre des dettes émises par des États (souvent mal au point d'ailleurs) !
Dans la plupart des cas, les dettes publiques implicitent des taux négatifs (à cause justement de l'action de la #BCE).
Donc nous vivons dans un monde où un euro créé par la BCE vaut moins qu'une dette de un euro émise par la Grèce (sur 5 ans) !
De qui se moque-t-on ?