Cédric, 43 ans, tee-shirt noir et bras tatoués, 43 ans, était au concert avec sa compagne. Ce chauffeur-livreur commence à parler très vite et s'arrête. "Désolé, j’ai un peu le vertige." "Vous souhaitez vous asseoir", demande le président. Il reste debout. #13novembre#Bataclan
Cédric:"Je vois des éclairs, j'avais entendu un crack, j’ai cru que c’était un jack de guitare qui s’était décroché, ça va très très vite, et on part sur la coursive gauche. La foule tombe, je me suis pris tout le monde, ma jambe droite était écrasée" #13Novembre#Bataclan
Sa femme parvient à se lever et courir vers un escalier mais lui non. Cédric décrit des scènes très violentes : "Il se sont mis à tirer sur les gens au sol. J'ai entendu des gens s’étouffer dans leur sang, je les ai vu droit dans les yeux qui me regardaient" #13novembre
Cédric: "D’autres personnes criaient à l’aide, j’ai essayé de fusionner avec le sol, pendant deux heures je ne savais pas si ma femme était sauvée, je croisais les doigts pour que mon téléphone ne sonne pas, voilà à peu près l’ambiance jusqu’à ce que qu’arrive la BRI" #13novembre
Après avoir fait toutes les cours d'immeubles, Cédric finit par retrouver sa femme indemne. Ils rentrent chez eux sains et saufs mais lui a plusieurs commotions à la jambe, la rotule fissurée. Il a fait de la rééducation jusqu’en 2017. #13novembre
"Ca c’est le choc physique, le psychologique a été beaucoup plus compliqué. J’ai arrêté les psys en 2019 car il a fallu enlever cette culpabilité d’être vivant, cette colère, cette incompréhension, toutes ces images, entendre des gens qui meurent pendant des heures" #13novembre
Cédric s'adresse aux accusés : "Est-ce que vous avez vu une mare de sang, des corps déchiquetés, est-ce que vous avez entendu des hurlements ? Vous avez attaqué des gens innocents non armés qui n'on aucune animosité avec vous" #13novembre#Bataclan
Cédric aux accusés : "Pourquoi vous ne vous êtes pas attaqué à des gens qui pouvaient riposter ? Nous on n'était pas militaires, nous on n’est pas responsables de ce qui se passe en Syrie. Je comprends votre colère, comprenez la nôtre" #13novembre#Bataclan
Le président tient à faire une mise au point pour la "sérénité des débats":"Vous êtes nombreux à vous adresser aux accusés, je rappelle qu’ils bénéficient de la présomption d’innocence. Pour nombre d’entre eux, ils contestent leur participation aux faits" #13novembre#Bataclan
Clarisse, jeune femme blonde aux cheveux relevés en chignon, s'avance à son tour. Elle explique d'abord pourquoi elle a choisi de témoigner : "J’espère sortir de cette salle allégée d’une partie de ma souffrance, j’espère laisser une partie de mon poids ici" #13Novembre#Bataclan
Clarisse: "Je veux tourner cette page et recommencer une vie normale même si je sais quelle ne sera plus jamais comme avant. Je veux être une des voix de ce qui ne sont jamais sortis du #Bataclan." #13novembre
Clarisse, venue au concert avec deux amis, fait partie de ceux qui se sont réfugiés dans une des loges dont les images ont été projetées à l'audience au début du procès. C'est elle qui est montée sur les toilettes pour défoncer le plafond et se cacher dans le grenier #13novembre
"Vous avez conscience que vous avez aidé beaucoup de personnes à s'en sortir?" demande le président, c'était hors de question que je meurs ce soir là, j'ai aidé des gens à s'en sortir mais je réalise pas vraiment", répond Clarisse. #Bataclan#13novembre
Quand elle est entrée dans cette "vieille loge en placo-plâtre" pour échapper aux terroristes, Clarisse a eu un flash "J'ai repensé à Golden Eye de James Bond". C'est là qu'"elle monte sur les toilettes et défonce le plafond à coup de poing" #Bataclan#13novembre
Plusieurs personnes l'ont suivie et se sont réfugiées dans ce grenier en attendant l'assaut. "Des gens comme vous ont sauvé beaucoup, beaucoup de personnes, je tenais à vous le dire", dit le président à Clarisse. #Bataclan#13Novembre
Cyrille, ex-directeur technique du #Bataclan, lui succède à la barre. Il précise que ce sera sa seule déclaration publique sur les faits. "J'avais invité à titre personnel deux personnes, Cédric et David, qui sont décédés ce soir là". Il cite le nom de leurs proches à la barre
Cyrille revient sur la chronologie de l'avant-concert. Puis : "A 21h45, j’ai dit à David,viens on va fumer une clope, David ne fumait plus." Le plan de la salle est à nouveau projeté à l'audience et Cyrille montre son parcours à l'aide d'une petite lumière. #Bataclan#13novembre
Cyrille : "Je repasse devant le bar, je pousse la première porte du sas, David est à côté de moi, je pousse la 2e porte et là face à moi, j’aperçois les vitres qui volent en éclat, un bruit de pétards, je me rends compte que ce ne sont pas pétards." #13novembre#Bataclan
Cyrille: "Je sens sur ma jambe gauche une chaleur je pense que c’est une balle et j’aperçois la tête du premier terroriste et là je me rends compte que c'est très risqué, j’ai compris, j’ai fait demi tour je re-rentre dans la salle." #13novembre#Bataclan
Cyrille : "Il me semble crier assez fort, personne n’entend." Il montre sur le plan qu'il repasse sur la zone devant le bar, pousse la porte d'un sas, tombe, se relève et pousse l’issue de secours sur la partie gauche et sort sur le passage Amelot. #13novembre#Bataclan
Cyrille entre dans un local attenant à la salle de concert. "J’ouvre la porte, je dis 'il y a une attaque au #Bataclan. Appelez les force de police'." "20-30 personnes" vont se réfugier dans ce bureau #13novembre
Parmi ces personnes qui se réfugient dans le bureau, "des blessés très graves, dont un qui est mort sur mon bureau dans le courant de la nuit", témoigne Cyrille. #Bataclan#13novembre
Cyrille, qui donne les plans de la salle aux forces de l'ordre et aux secours, "est en en pilote automatique jusqu'à 5 heures du matin". "Je ne comprends pas grand chose, je suis , je fais ce qu'on me dit." #13novembre#Bataclan
Quand il retourne au #Bataclan, il voit "plein de cadavres, plein de corps." En passant par la scène, il "tombe sur une tête", celle du premier kamikaze. Cyrille dit aux policiers : "je vous donne une clé et vous laisse vous débrouiller parce que moi, je ne peux plus rentrer."
Cyrille finit par rentrer chez lui : "j'ai encore la note de taxi, qui indique 5 heures 00. Et par la suite, pendant longtemps, j'ai fait des insomnies et je me réveillais à 5 heures 00." Il apprend la mort de ses deux amis Cédric et David le lendemain #Bataclan#13novembre
Cyrille évoque l'après : "les consultations psychologiques, les psychiatres, un arrêt maladie de deux mois." Il est recontacté en janvier car il faut vider la salle. "J’accepte. Elle avait été nettoyée mais il restait au plafond du sang, des morceaux de tout bref…" #13novembre
Cyrille sur ce qu'il attend de ce procès : "comprendre les motivations des terroristes. Je suis pas resté longtemps au #Bataclan mais j’ai des séquelles post-traumatiques, c’est difficile au quotidien, qu’ils comprennent ça, qu’ils le perçoivent" #13novembre
Cyrille, 50 ans:"Je ne suis plus du tout le même homme qu’avant, l’insouciance a disparu, j’ai de temps à autre des grosses phases d’isolement, de l’hypervigilance, des sautes d’humeur, j’ai fait une crise d’angoisse assez violente, qui arrive soudainement, c’est assez compliqué"
Cyrille: "J'ai évidemment un grand sentiment de culpabilité vis à vis de Cédric et de David. David, il s’en fichait du groupe, il venait juste nous voir, ça s’est décidé le matin et il est mort à côté de moi alors qu'il ne fumait plus." #Bataclan#13novembre
L'audience a repris avec le témoignage d'Helen, qui porte un tee-shirt noir "Love always Wins". Elle avait 49 ans à l'époque du #13novembre et faisait du cattering. "Je faisais la cuisine pour les artistes." #Bataclan
En larmes, Helen commence : "J'arrive à la salle du "Bataclan pour retrouver Nick Alexander, l'amour de ma vie." Ce dernier, assassiné ce soir là, travaillait sur le stand de vente de T-shirt et produits du groupe. #13novembre
Helen décrit à nouveau "les portes qui s'ouvrent avec force", "des gens entrer en panique". Elle "pense à une bagarre ou quelque chose" puis voit "un homme avec une arme, qui commence à tirer sur les gens.Nick m'attrape, me jette par terre et me sauve la vie en fait." #13novembre
Nick est blessé au ventre et Helen "prend des balles dans les deux cuisses". "Je lève la main, je le regarde (le terroriste) dans les yeux et je dis stop, il baisse son arme, je ne sais pas si c'est une coïncidence ou pas" #13novembre#Bataclan
Helen : "Je sais pas comment on va faire pour sortir, ils vont nous tirer dessus, faut pas qu’on bouge. Nick commence à me dire j’ai du mal à respirer, je me penche vers lui, je lui donne un peu d’air, j’ai fait ça deux fois, la troisième fois il me dit je peux plus respirer"
Helen: "je l’attrape dans mes bras et il meurt, j’arrive pas à le réveiller, je dis Nick, réveille-toi come on, let's go, réveille toi, je vois que sa peau est très froide, on est allongé dans une flaque de sang." #Bataclan#13novembre
Helen : "Je dis Nick il faut absolument que je sorte, je suis désolée je t’aime il faut que je sorte chercher de l’aide, je me mets debout, je ne sais pas comment et j’arrive à la porte principale, j’appuie sur la porte, ça ouvre, il y a tous les policiers qui sont devant moi"
Helen : "Ils me crient 'cours cours'. Je me rends compte que j’ai très mal, je dis 'je ne peux pas courir', ils m’apportent dans un garage sur la rue d’Oberkampf, je savais que j’étais blessée mais je savais pas à quel point." #13 novembre #Bataclan
Son chirurgien lui a dit qu’elle était miraculée : "tu as perdu près de 4 litres de sang mais tu es toujours vivante, tu as quelque chose à faire dans la vie, dans l'univers, il faut en profiter" #13novembre#Bataclan
Edith, 43 ans, est à la barre depuis plusieurs minutes. Très éprouvée, elle tremble."Auj, c’est l’anniversaire de ma petite fille,elle a 9 ans et je vous avoue que je pensais pas un jour louper son anniversaire pour témoigner à un procès de cette envergure." #13novembre#Bataclan
Edith : "Déposer à la barre auj me pose un problème de légitimité. Je suis entrée au #Bataclan et j’en suis sortie indemne physiquement." #13novembre
Edith : "La seule chose que je peux apporter c’est un prisme, le petit bout de la lorgnette de part les différents lieux où j’ai pu me situer ce soir là." #13novembre#Bataclan
Edith : "la porte battante s’est ouverte violemment, avec une ruée de gens fuyant, comme beaucoup j’ai cru à des pétards et le mouvement a été extrêmement violent mais j’ai eu le temps de voir quelqu’un avec un jogging blanc et un bras levé avec une kalachnikov" #13ovembre
Edith grimpe les marches de l'escalier et se cache le plus loin possible sur le balcon. "Un homme, Bruno, me jette sous les strapontins et me cache, il me protège à ce moment là." #13novembre#Bataclan
Edith:"L’odeur monte, l’odeur de la poudre, l’odeur ferreuse du sang,des hurlements, des cris de douleur, je me dis, c’est pas une blague, on nous tue pour de vrai. Je suis restée sous ce strapontin en position fœtale en assistant à la tuerie par le prisme de l’ouïe." #13novembre
Edith essaie de "localiser les assaillants, en attendant la mort littéralement. Les tirs sont rapides puis ralentissent et le coup à coup démarre. Un pleur, un tir, un cri, un tir, un téléphone qui sonne, un tir, une supplication, un tir." #13novembre#Bataclan
Edith: "C’est inéluctable, y’a aucune moyen de s’en sortir. J’écrase de ma poitrine mon téléphone qui est toujours sur vibreur pour pas qu’on entende que ça vibre." #13novembre#Bataclan
Edith :"A ce moment là, la porte que j’ai franchie s’ouvre et quelqu’un entre très calmement, sous le siège j'aperçois des pieds, les baskets étaient blanches, c’est Ismaël Omar Mostefaï, il est à 3 mètres, 4 mètres" #Bataclan#13novembre
Edith :"J’ai l’impression qu’il tire sur le balcon, en fait il tire sur la fosse, je me suis longtemps interrogée sur le fait d’avoir été épargnée ou juste pas vue." #Bataclan#13novembre
Ediht:"Arrive le moment de l’explosion. J’avais pas pensé à l’idée du gilet explosif, je me suis dit 'ils ont pas peur de mourir eux, ils n'en ont rien à foutre de nous, à aucun moment on sera épargnés." #13novembre#Bataclan
Edith: après l'explosion,"un silence assourdissant plus de cris plus de pleurs, juste des téléphones qui sonnent.Mon cerveau, qui est une machine assez magique, m’a ramenée à mon quotidien, j’ai plus de lait dans le frigo pour ma file, que mon mari allait être embêté" #13novembre
Edith au sujet des revendications des terroristes : "je les trouvais pas très motivés, ils avaient l’air de déclamer un texte sans grande conviction. Les mecs, ils y croient même pas, c’était déplorable, je les ai trouvés nuls, j’étais affligée." #13novembre#Bataclan
Interrogée par l'assesseure, Edith ajoute qu'elle les a entendus "rire", qu'ils faisaient preuve de "légèreté" alors que des gens "étaient en train de mourir dans les bras les uns des autres". Elle est choquée par ce "décalage" #13novembre#Bataclan
Edith raconte ensuite l'arrivée des policiers de la BRI et cette descente au rez-de-chaussée. Ils lui disent de ne pas regarder. "Evidemment c’est impossible puisque la mare de sang qui se situe en bas de cet escalier elle est colossale, épaisse, noire." #13novembre#Bataclan
Edith:"Aujourd'hui, c’est l’image qui me hante le plus, le volume que représentent ces cadavres, dans la fosse, autour de nous, tous ces corps enchevêtrés qui deux heures plus tôt étaient en train de s’amuser, de boire des coups de danser." #13novembre#Bataclan
Edith : "C'est un truc gravé dans mes rétines pour le restant de mes jours, tout ceux qui l’ont vu comprennent." #13novembre#Bataclan
Qu'attend Edith du procès ? "L’issue du procès m’importe peu, les accusés m’importent peu, ce sont des pions échangeables, ils n'ont aucune valeur à mes yeux." #13novembre#Bataclan
Selon Edith, le procès "a pour but de mettre en lumière la dimension spectaculaire" de ces attentats "pour des milliers de personnes. Ils ne sont pas sortis de ce piège, on est encore dans ce piège du #13 novembre." #Bataclan
En août 2016, Edith découvre qu’elle est enceinte, "un état ardemment désiré par le passé. Mais je ne peux pas, j’ai avorté, la mort dans l’âme, littéralement." Elle est ensuite licenciée pour inaptitude. #13novembre#Bataclan
Edith parle de sa culpabilité : "Je suis mauvaise mère, mauvaise épouse, mauvaise copine, mauvaise dans mon boulot. On a déménagé, on a fait un trait sur tout ce qui nous constitué. Ils m’ont tout pris, tout." #13novembre#Bataclan
Edith : "ceux qui me disent ça fait 6 ans, passe à autre chose, j’aimerais bien ! On est confronté depuis 6 ans à un organisme très froid (le fonds de garantie), qui considère que mon avortement, c’est pas si grave car j’ai déjà eu une fille." #13novembre#Bataclan
Bruno, qui a protégé Edith pendant ces deux heures sans la connaître, est à la barre. Ce soir là, il était avec un ami et son fils de 10 ans au #Bataclan, installés au balcon."Devant nous, il y avait un enfant de 5 ans avec sa mère et sa grand-mère.Puis ils s'en vont" #13novembre
Bruno: "Quand on a commencé à comprendre ce qu'il se passait, mon ami s'est jeté sur son fils pour le protéger. Moi je suis resté debout pour trouver une solution. J'avais un tee shirt blanc, je faisais 120 kg, j'étais debout. Imaginez comme j'étais une belle cible." #13novembre
Bruno:"je voyais des gens tomber, j'entendais des tirs. Ce bruit des tirs dans un vase clos, c'est insupportable." Puis il voit "un type" entrer sur le balcon: "je me dis : il est cool lui, ça tire en bas et pourtant il a l'air tranquille".
Il voit alors l'arme #13novembre
Bruno:"je me suis assis dos à Edith. Je me suis dit : s'ils tirent je me jetterai sur elle, peut-être que ça la protègera. Je suis restée avec elle. J’apprendrais plus tard que des balles comme ça j’aurais pas fait grand chose." #13novembre#Bataclan
L'ami et le fils de Bruno se cachent ailleurs. Bruno reste avec Edith sous les strapontins alors que la prise d'otage dans le couloir commence :"On sent que l'étau se desserre un peu pour nous." #13novembre#Bataclan
Bruno : "A un moment, je tourne la tête et je vois un truc qui glisse du mur. C'était des bouts de chair humaine". Ils proviennent de l'explosion du premier terroriste sur la scène au rez-de-chaussée. #13novembre#Bataclan
Bruno raconte ensuite l'arrivée des forces de l'ordre : "Je leur dis : 'c'est la première fois que je suis content de voir des flics.' C'est fou, mais je leur ai vraiment dit ça". #13novembre#Bataclan
Bruno évoque ensuite la descente au rez-de-chaussée et le passage devant le bar et la fosse. Il rabat la capuche du fils de son ami devant ses yeux "pour qu'il ne voit pas trop. Et puis j'essaie qu'il ne marche pas sur des corps". #13novembre#Bataclan
Bruno donne des nouvelles du fils de son ami présent au concert. "Il a 16 ans aujourd'hui. C’est un garçon courageux, son papa ça va mais c’est pas simple. ça fait 6 ans qu’on essaie d’en sortir et là pendant huit mois on y retourne. Partie civiles, ils sont dans la salle auj.
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015 avec la suite des auditions des parties civiles du #Bataclan 16 témoignages sont prévus aujourd'hui
L'audience a repris. Le président précise que 70 personnes volontaires pour témoigner n'ont pas encore de date sur le planning pour le faire. "Il n'y a pas de possibilité de fixer leur date de passage, soyez patients", demande-t-il aux avocats des parties civiles. #13novembre
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre aujourd'hui au procès du #13Novembre2015 avec le début de l'audition des parties civiles du Bataclan. La cour va entendre leur témoignage pendant quatre semaines.
Jean-Charles est le premier à s'avancer à la barre. "Ce soir là j‘étais sur le trottoir du Bataclan, je venais d'arriver au café qui s’appelait l'Apérock Café". Avec le patron du bar, ils fument une cigarette. C’est là qu’ils sont arrivés" #13novembre#Bataclan
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015. La cour d'assises spéciale de Paris entame la deuxième semaine d'audition des parties civiles. C'est la dernière journée consacrée aux terrasses, avant le Bataclan demain
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015 Aujourd'hui, la cour d'assises spéciale continue d'entendre les victimes des attentats des terrasses. 17 auditions de parties civiles sont prévues. LT à suivre pour @franceinfoplus
L'audience est reprise #13Novembre2015 Les bancs des parties civiles sont fournis. Beaucoup de fils rouges autour du cou
Alice s'avance à la barre. Elle était au Petit Cambodge avec son frère (qui va témoigner après) et trois amis #13novembre20m15
L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015, jour 12.
L'audience a repris. Une avocate des parties civiles intervient pour revenir sur la décision du président de demander aux parties civiles de décliner leur identité à la barre lorsqu'elles vont venir déposer. #13Novembre2015
"Pour ma cliente, c’est plus qu’un sujet, bien plus important que d’avoir un psy en chasuble dans la salle", pointe l'avocate. De nombreuses parties civiles craignent de donner leur nom devant les accusés #13novembre2015
Bonjour à tous. L'audience au procès du #13novembre2015 ne va pas tarder à reprendre. Beaucoup moins de monde dans la salle d'audience aujourd'hui, au lendemain de l'audition du commissaire intervenu au Bataclan et du patron de la BRI
Aujourd'hui, la cour d'assises spéciale de Paris va entendre l'expert Bertrand Ludes, directeur de l'institut médico-légal de Paris #13novembre2015 bataclan
L'audience a repris. Le professeur Ludes, cheveux et costume gris, s'avance à la barre #proces13Novembre2015