Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015 avec la suite des auditions des parties civiles du #Bataclan 16 témoignages sont prévus aujourd'hui
L'audience a repris. Le président précise que 70 personnes volontaires pour témoigner n'ont pas encore de date sur le planning pour le faire. "Il n'y a pas de possibilité de fixer leur date de passage, soyez patients", demande-t-il aux avocats des parties civiles. #13novembre
Pierre-Sylvain, 48 ans, est le premier à témoigner. Ce conseiller en stratégie et technologie, au look rock'n' roll, avait 48 ans au moment des attentats. "Avec ma compagne Hélène, nous avons été blessés par balles" au #Bataclan #13novembre
"C'est paradoxal mais le #13novembre2015, c’était la journée internationale de la gentillesse", précise celui qui avait "ses habitudes au Bataclan". "Je me mettais toujours près de la console, un peu en hauteur car je suis petit"
Pierre-Syvlain, qui a fait son service militaire, a "immédiatement reconnu que c’était des coups de feu" "On était à 15 mètres des tireurs dans l’axe des tirs. J'ai eu un réflexe immédiat, j’ai plaqué Hélène au sol je l’ai trainée vers le centre de la salle." #13novembre
Pierre-Sylvain décrit un "déluge de balles au dessus de leur tête". "Hélène me dit 'on va mourir', je lui ai dit 'non on ne va pas mourir' mais je voyais pas trop comment on allait s’en sortir." #13novembre
Très posé à la barre, Pierre-Sylvain décrit un "feu roulant très soutenu". "Pour vous donner une idée du débit, les tireurs étaient assez rapidement environnés de fumée" #13novembre
Il entendent une voix dans la salle:"Arrêtez, pourquoi vous faites ça ?""Un tireur a répondu 'qu’est ce que tu veux toi ?' il l’a mis en joue et il a tiré. Il s’est mis à épauler et à tirer vers le bas de manière méthodique. j’ai compris qu’il exécutait des gens allongés au sol."
Le tireur finit a venir en direction et tire. "J'ai vu une gerbe de sang sur la tête d’Helène, elle n'avait plus de nez, son oeil droit avait explosé, il y avait un trou en dessous. J’ai pris une balle, j’ai cru que ma tête s’ouvrait en deux mais j’ai pas perdu conscience."
Pierre-Sylvain: "Je lui ai dit c’est pas grave, c’est pas grave, j’ai pris mon écharpe , je lui ai mis sur le visage et je lui ai dit ne bouge pas." #13novembre#Bataclan
A un moment donné, la porte s'ouvre, il comprend que c'est le moment d'y aller. "Hélène était empêtrée, avec l’adrénaline c’est comme si elle faisait quelques kilos." Il la soulève. "Et là j’ai vu le carnage" #13novembre#Bataclan
Pierre-Sylvain :"J’étais dans une salle de concert et ce que j’avais sous les yeux, c'était un charnier." #13novembre#Bataclan
Ils réussissent à sortir et finissent par être pris en charge par de jeunes pompiers dans un bar. "Il était 21h56, on était resté 12 minutes sous le feu, c’était l’enfer." #13novembre#Bataclan
Pierre-Sylvain raconte le temps qu'il a fallu pour les évacuer vers l'hôpital Percy, alors que la zone n'était pas sécurisée et alors que l'état d'Hélène se dégradait. Ils ont fini par y arriver à minuit passé. Il saura que sa compagne est tirée d'affaire le dimanche soir
Pierre-Sylvain décrit les dégâts causés par des balles de kalachnikov. "On pensait qu’on avait touché par la même balle. Les chirurgiens nous ont dit que non. La personne a tiré deux fois et en visant notre tête." #13novembre#Bataclan
Pourquoi ne sont-ils pas tombés inconscients ? "Dans ce type de blessure non létale, le cerveau déclenche une décharge d’endorphine pour neutraliser la douleur et une décharge d’adrénaline pour déclencher la fuite", explique Pierre-Sylvain. #13novembre#Bataclan
Lui a pris "une balle en travers de la figure, elle est rentrée sous l’oeil, a contusionné l’os, ça m’a soufflé la joue, j’avais plus de joue, mais le petit miracle c’est que ça n’a pas touché l’os et le nerf facial n’a pas été sectionné, juste déplacé" #13novembre#Bataclan
"Hélène, elle, la balle est rentrée par la tempe droite, ça a contusionné le lobe temporal du cerveau, déclenché une hémorragie, la balle est ressortie elle s’est fragmentée et est ressortie en arrachant les os propres du nez et a détruit tout la partie inférieure de l’orbite."
"Hélène a eu 14 opérations de reconstruction. Une équipe d’ingénieurs est intervenue pour créer une pièce sur mesure qui reproduit les os détruits, implantée dans son crâne. Elle a retrouvé 5 ans après un visage qu’elle peut montrer, peut se balader à découvert." #13novembre
Pierre-Sylvain a lui aussi décidé de reprendre le dessus. Il rend hommage à l'équipe de Percy et aux psychiatres militaires qui les ont pris en charge. "Mais ils sont habitués à prendre en charge des gens préparés. Nous on était des civils pris par surprise, pas entraînés"
"Ils nous ont prévenus des dégâts psychologiques beaucoup plus importants que chez les militaires. Ils m'ont dit qu'il fallait arrête de me battre dans mes cauchemars la nuit, j'étais sorti de la salle. Et que je laisse partir les morts que j'avais vu mourir." #13novembre
Pierre-Sylvain:"On est encore dans notre tunnel, on a fait beaucoup de chemin, on commence voir une petite lumière au bout." Ce qu'il attend de ce procès, c'est un "récit dans un espace sanctuarisé en dehors du prisme médiatique". #13novembre#Bataclan
Pierre-Sylvain:"Qu’il n’y ait pas de victimes qui soit laissées de côté, un patrimoine commun pour avancer ensemble, dépasser l’évènement et que le fardeau soit mieux partagé. Au départ beaucoup voyaient ce procès comme un achèvement, moi je le vois comme un début."
La cour a entendu ensuite Thibault, qui était aussi avec sa compagne au Bataclan. Elle est à ses côtés à la barre. Ils avaient 32 et 30 ans le soir de l'attaque. Ils demandent de projeter une photo de la foule avant. "Il n’y a rien de plus doux que le public d’un concert de rock"
Quand les tirs commencent,Thibaud a "juste le temps d'enlever ses bouchons d’oreilles" et de plaquer sa compagne au sol."Tout le monde est allongé sauf une jeune femme au milieu de la fosse,elle a l’air soucieuse de ne blesser personne en se couchant,je la vois tomber d’un coup."
Thibaud:"Je sais que je vais mourir, c’est un sentiment inédit, je n'ai pas de mots pour décrire cette sensation. On a été dans un état dont on ne revient pas, cette confrontation avec la mort". #13novembre
Ils réussissent à ramper jusqu'à la même porte évoquée par Clarisse hier et qui mène la loge où se trouvaient des toilettes. Sa compagne (qui prend la parole après) la décrit comme "Bruce Willis" en train de défoncer le plafond. Ils montent dans les combles en s'entraidant
Ils sont cachés dans le grenier, au dessus de la fosse. "C’est un moment où ne sommes plus qu’ouïe. On entend l’agonie des personnes en dessous. La transcription (de l’enregistrement sonore) ne rend pas compte de l’horreur du bruit des êtres humains qui sont en train de mourir"
La peur de Thibaud : que les médias révèlent leur position. Celle de sa compagne : que les terroristes mettent le feu, ou que le Bataclan s'effondre au moment de l'explosion. #13novembre
Ce couple, réfugié dans la laine de verre, finit par être évacué. Il a raconté à la barre comment ces attentats ont compromis leur projet d'enfant. Ils s'étaient tellement réjouis de ne pas laisser d'orphelin ce soir là qu'ils ont dû attendre trois quatre ans pour s'y mettre
"On a constaté que j’ai une réserve ovarienne très faible. Aujourd'hui, je n'ai plus la force physique de se relancer dans une FIV. On a perdu trois ans dans le diagnostic de mon état", pleure sa compagne à la barre.
Gaëlle, qui a perdu son compagnon Mathieu au #Bataclan, et grièvement blessée par une balle qui l'a défigurée vient de livrer un témoignage bouleversant à la barre, d'une traite, les larmes dans la voix. #13novembre
Une photo de Mathieu est projetée à l’audience. "Son fils est aujourd'hui privé injustement de son super papa", dit Gaëlle. Ils étaient situés à l’entrée du #Bataclan, la première zone visée par les terroristes.
Gaëlle :"On est tombés, j’ai ouvert les yeux j’ai vu un homme armé au dessus de ma tête qui tirait en direction de la fosse. J’ai réalisé que j’avais été grièvement blessée en voulant retirer une chaussure qui était sur mon visage" #13novembre#Bataclan
Gaëlle : "La partie gauche était entièrement détachée de mon visage, ma main droite s’enfonçait directement à l’intérieur de ma bouche pour retirer les dents car je les avalais et ça me faisait tousser" #Bataclan#13novembre
Gaëlle :"Sur mon ventre, il y avait des morceaux de corps qui n’étaient pas le mien, c’était en fait l’os de mon bras, perpendiculaire au reste de mon bras. La lumière était allumée, les gens gémissaient, je pensais que Mathieu qui ne répondait pas faisait le mort" #13novembre
Gaëlle:"J’ai fait la morte pendant un temps interminable. Je me visais de mon sang, je me sentais partir tout doucement, il y avait une odeur de poudre et de sang insoutenable, j’avais l’impression de nager dans un marécage visqueux." #13Novembre
Gaëlle : "Et puis là j’ai vu ma vie défiler, j’ai entendu mon fils (de 7 ans) me parler, comme une hallucination 'maman faut que tu te lèves, faut que tu sortes". Elle voit le commissaire de la BAC entrer et tirer sur le terroriste sur la scène. #13novembre
Lorsque les forces de l'ordre arrivent, "j’ai réussi à me mettre accroupie et me lever comme par magie, un homme m’a aidée, j'ai su après que c'était le négociateur de la BRI. Il m’a avoué que mon visage avait hanté ses nuits jusqu’à qu’il apprenne que j’étais encore en vie."
Gaëlle se souvient d'avoir été transférée dans un restaurant japonais puis à l’hôpital de la Salpetrière, “les oh mon dieu” quand elle est arrivée. "Je me suis laissés partir et j’ai laissé mes yeux fermés". Elle est opérée deux fois cette nuit là. #13novembre#Bataclan
Gaëlle:"Le réveil en réa a été terrible, avec ces machines qui me maintenaient en vie. L’anesthésiste m’a prise en photo, je me suis demandée s’il fallait la projeter ici et puis je me suis dit "à quoi bon". Elle est le point de départ de ma nouvelle vie. #13novembre#Bataclan
Gaëlle: "je me sens comme un patchwork rapiécé de partout, quand je me lave le visage, je me dis que je suis en train de laver ma jambe." Il a fallu "40 interventions pour réparer ma face fracassée" #13novembre#Bataclan
Elle se souvient des "premiers mots du chirurgien à" son "réveil : 'vous êtes une gueule cassée'. J’ai réalisé que j’étais une victime de guerre entre Bastille et République. Pourtant, je n'étais pas une dans une tranchée mais dans une salle de concert." #13novembre
Les miroirs sont recouverts dans sa chambre d’hôpital. "Je communiquais avec une ardoise et un feutre. Mon a bras a été reconstitué avec les os de mon bassin. Il a recassé trois ans après quand j’ai voulu moi même couper une pomme de terre pour me faire une purée" #13novembre
Gaëlle a dû retourner vivre chez ses parents. "Je suis redevenue un bébé, mes parents m’ont donné naissance une deuxième fois, j'ai dû tout réapprendre, même à marcher, ma mère s’est chargée de ma toilette et de mes soins personnels pendant des mois" #13novembre#Bataclan
Ses parents s'occupent aussi de son fils pendant "les
trachéotomies, les fixateurs externes, gastrectomies, greffes et auto-greffes en tout genre, les antibiothérapies, maladies nosocomiales, les infections, les allers retours à la Pitié, les passages aux urgences" #13novembre
Gaëlle parle d'"une opération en moyenne tous les deux à trois mois. Aujourd'hui, je sors la tête de l’eau mais je suis fatiguée, je sature. J'ai été opérée pour la 40e fois fin août, j’ai fêté mes 40 ans cette semaine j’aurais aimé un cadeau plus chouette que d’être devant vous"
Gaëlle : "Je fais des rêves simples comme croquer dans une pomme, boire un café sans que la moitié ne dégouline à côté. Je navigue à vue même si je mesure la chance d’être en vie. C'est bizarre, je n'ai pas de haine, juste beaucoup d’incompréhension." #13novembre
Son fils la questionne beaucoup. "Je n’ai pas de réponses, il m’en veut d’être sortie ce soir là, je culpabilise, il s’agace des regards sur mon visage, il ne grandit malheureusement pas dans l’insouciance avec laquelle j’ai grandi à son âge." #13novembre#Bataclan
La cour entend maintenant Amandine, juriste, 32 ans au moment des faits. Cette fan des Eagles of Death Metal a elle aussi été grièvement blessée au #Bataclan#13novembre
Amandine eu le "tibia explosé" ce soir là. "C’était la guerre à Paris. La pire douleur ça a été de me faire piétiner : tout le monde voulait sauver sa peau, j’ai vu que mon bras droit était dans le même état avec la chair qui pendait." #13novembre#Bataclan
Amandine:"ils achevaient les gens avec une certaine délectation, je ne comprenais pas pourquoi je n'ai pas perdu connaissance, j’aurais préféré, l’odeur de la poudre m’étouffait comme celle du sang frais, les cris d’agonie, téléphones qui sonnaient" #13novembre
Amandine cite une phrase de Shakespeare : "L’enfer est vide, tous les démons sont ici." "Je me suis demandée dans quel monde on avait basculé." #13novembre#Bataclan
Amandine parle de sa prise en charge à l'hôpital et de sa convalescence et glisse qu'une journaliste d’ABC a réussi à se faire passer pour un membre de sa famille pour aller dans sa chambre. #13novembre#Bataclan
Le policier qui l’a sortie du Bataclan est venue la voir à l’hôpital. "Il m'a dit que le protocole lui interdit de faire cette démarche mais qu'il avait besoin de savoir que j’étais envie après avoir fait le tour des hôpitaux." #13novembre#Bataclan
Amandine a eu ce policier au téléphone avant sa déposition à la barre. "Il m'a dit 'Dis leur qu'il faut toujours positiver, aller de l’avant, qu'il faut se relever même s’il ne faut pas oublier'". #13novembre#Bataclan
Amandine, appuyée sur une béquille à la barre, "tente de transformer cette épreuve en force. C’est tjrs l'envie de me battre qui l’a emporté depuis le début. Je choisirai toujours la lumière et l’espoir." #13novembre#Bataclan
Phyllie a témoigné à son tour. Elle était au #Bataclan avec son compagnon. Ils ont réussi à se cacher dans un réduit à l’étage. elle dit avoir "hurlé en voyant la scène de crime" après. "Des corps, des corps, des corps, du sang, du sang, du sang. C’était un massacre d'innocents"
L'audience est suspendue une vingtaine de minutes. Douze personnes doivent encore témoigner #Bataclan#13novembre
L'audience a repris avec le témoignage d'Axel, qui était au concert ce soir là avec son petit frère de 15 ans et son grand-frère de 29, Renaud Le Guen, décédé ce soir là. #13novembre#Bataclan
J'ai arrêté le LT mais l'audience se poursuit. La cour a entendu Rémi et maintenant Stéphan, qui ont chacun perdu leur compagne ce soir là au Bataclan. Des couples séparés brutalement par la mort #13Novembre
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Cédric, 43 ans, tee-shirt noir et bras tatoués, 43 ans, était au concert avec sa compagne. Ce chauffeur-livreur commence à parler très vite et s'arrête. "Désolé, j’ai un peu le vertige." "Vous souhaitez vous asseoir", demande le président. Il reste debout. #13novembre#Bataclan
Cédric:"Je vois des éclairs, j'avais entendu un crack, j’ai cru que c’était un jack de guitare qui s’était décroché, ça va très très vite, et on part sur la coursive gauche. La foule tombe, je me suis pris tout le monde, ma jambe droite était écrasée" #13Novembre#Bataclan
Sa femme parvient à se lever et courir vers un escalier mais lui non. Cédric décrit des scènes très violentes : "Il se sont mis à tirer sur les gens au sol. J'ai entendu des gens s’étouffer dans leur sang, je les ai vu droit dans les yeux qui me regardaient" #13novembre
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre aujourd'hui au procès du #13Novembre2015 avec le début de l'audition des parties civiles du Bataclan. La cour va entendre leur témoignage pendant quatre semaines.
Jean-Charles est le premier à s'avancer à la barre. "Ce soir là j‘étais sur le trottoir du Bataclan, je venais d'arriver au café qui s’appelait l'Apérock Café". Avec le patron du bar, ils fument une cigarette. C’est là qu’ils sont arrivés" #13novembre#Bataclan
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015. La cour d'assises spéciale de Paris entame la deuxième semaine d'audition des parties civiles. C'est la dernière journée consacrée aux terrasses, avant le Bataclan demain
Bonjour à tous. L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015 Aujourd'hui, la cour d'assises spéciale continue d'entendre les victimes des attentats des terrasses. 17 auditions de parties civiles sont prévues. LT à suivre pour @franceinfoplus
L'audience est reprise #13Novembre2015 Les bancs des parties civiles sont fournis. Beaucoup de fils rouges autour du cou
Alice s'avance à la barre. Elle était au Petit Cambodge avec son frère (qui va témoigner après) et trois amis #13novembre20m15
L'audience ne va pas tarder à reprendre au procès du #13novembre2015, jour 12.
L'audience a repris. Une avocate des parties civiles intervient pour revenir sur la décision du président de demander aux parties civiles de décliner leur identité à la barre lorsqu'elles vont venir déposer. #13Novembre2015
"Pour ma cliente, c’est plus qu’un sujet, bien plus important que d’avoir un psy en chasuble dans la salle", pointe l'avocate. De nombreuses parties civiles craignent de donner leur nom devant les accusés #13novembre2015
Bonjour à tous. L'audience au procès du #13novembre2015 ne va pas tarder à reprendre. Beaucoup moins de monde dans la salle d'audience aujourd'hui, au lendemain de l'audition du commissaire intervenu au Bataclan et du patron de la BRI
Aujourd'hui, la cour d'assises spéciale de Paris va entendre l'expert Bertrand Ludes, directeur de l'institut médico-légal de Paris #13novembre2015 bataclan
L'audience a repris. Le professeur Ludes, cheveux et costume gris, s'avance à la barre #proces13Novembre2015