Un référendum sur le nucléaire, c'est poser la question « Préférez-vous ne rien faire jusqu'à l'impasse ou agir ? » sans oser le dire.
Si référendum il doit y avoir, c'est un choix parmi les scénarios de transitions que l'on a à disposition aujourd'hui.
Ce qui veut dire expliquer aux votants combien chacun va coûter, et quels sont les risques que pose chacun. Ça veut dire demander aux gens de choisir entre des centrales nucléaires et des centrales à gaz, et de choisir s'ils préfèrent parier...
..sur la sûreté nucléaire ou sur la décarbonation future du gaz naturel.
C'est effectivement ce à quoi se ramène le choix posé. Du nucléaire ou du gaz, avec des promesses de faire des miracles sur l'un, ou de continuer ce qui a historiquement marché sur l'autre.
Y'a aussi la question de savoir si Mélenchon accepterait 1) De mettre fin à la désinformation active de son parti sur le sujet 2) De reconnaître le résultat même s'il ne va pas dans le sens qu'il exige
Mais pour finir sur une note positive : c'est la première fois depuis au moins 2016 que Mélenchon envisager de laisser entrouverte l'éventualité d'un possible assouplissement conditionnel du dogme antinucléaire dans son camp.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
1) Opposer le recyclage de 1% de plutonium au non-recyclage de 95% d'uranium, c'est ballot si on oublie de préciser que l'un et l'autre ont grosso modo le même potentiel énergétique.
2) Dire que le recyclage de l'uranium, « c'est loin d'être mis en oeuvre » c'est un problème, sachant que 4350 tonnes d'URT ont déjà été recyclées entree 1994 et 2013 et que ça doit reprendre à cadence élevée d'ici 2022 ou 2023
Félicitations, en 15 min, vous êtes au plus quelques dizaines a y avoir cru !
Non, rien. Pas de réponse du CSA, pas de réponse des journalistes auteurs du reportage, et le @MediateurFTV est semble-t-il pleinement satisfait de la réponse misérable qu'il nous a livré.
Et en vrai, vachement plus logique non ? Sur l'efficacité ptèt pas. Mais la sobriété ?
Parce que le français moyen, finalement, à service rendu égal, ça ne change pas grand chose pour lui que l'électricité soit à 100% EnR ou en partie nucléaire.
Par contre, indépendamment du mix élec, qu'on change le service rendu (tarification volatile de l'électricité, puissance bridée l'hiver...), ça le concerne directement. Ptèt qu'il aimerait bien qu'on lui présente ce que ça implique, la sobriété, et qu'on lui demande son avis.
Et avant qu'on me pose la question, non, on ne connaît pas encore officiellement la cause de l'incident, oui, on a des hypothèses et des rumeurs, non, la lettre de la CRIIRAD ne vaut pas plus que d'autres rumeurs.
On pourra aussi dénoncer que Le Parisien titre « la cause identifiée » alors qu'on n'a à l'appui que des rumeurs, des hypothèses, rien de confirmé d'aucune manière.
Bon, j'ai essayé de rédiger ce thread de la manière la plus dépassionnée et froide possible pour qu'il soit autoporteur et diffusable dans d'autres environnements que twitter.
On est sur une affaire d'alerte sur la sûreté nucléaire, rien de moins, et l'on parle de potentielle falsification de preuves soit par le prétendu lanceur d'alerte, sans vérification par les journalistes, soit par les journalistes eux-mêmes. Du service public.
Est-ce que ce ne serait pas, genre, pas une anecdote sur du mauvais journalisme, mais quelque chose d'extrêmement grave ?
Vous imaginez dans le sens inverse ?
Un lanceur d'alerte qui signale des éléments graves de manquements à la sûreté nucléaire,
Attention, ça va être bordeline #complotiste, j'assume, vous me direz si je franchis ou pas la ligne rouge🤪selon vous, ou s'il y aurait possiblement bien anguille sous roche.
Ça part de l'affaire du cadre d'EDF qui se déclare lanceur d'alerte, dont pas mal de médias se sont faits les échos, et sur laquelle on demande un peu trop à mon goût aux gens de réagir en amont de l'enquête qui aura vraisemblablement lieu.
Sous-entendu, au-delà de ce que comporte ce thread, ne me posez pas des questions sur le sujet, la réponse sera invariablement de vous renvoyer à l'enquête qui a lieu.