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Je suis contre l'accumulation.
Je suis aussi contre toute décision avec une "cassure" qui intervient à la fin du cycle d'accumulation.
Une cassure est discontinue, brutale, contre nature. Tous les modèles avec des min/max créent des perturbations inattendues et chaotiques.
Je suis contre l'accumulation.
Je suis aussi contre toute décision avec une "cassure" qui intervient à la fin du cycle d'accumulation.
Une cassure est discontinue, brutale, contre nature. Tous les modèles avec des min/max créent des perturbations inattendues et chaotiques.
https://twitter.com/JLMelenchon/status/1480498165912592387
J'en ai connu des modèles dans ma carrière de trader.
Les modèles les plus faibles sont aussi les moins élégants : comme on est incapable de mettre en place un modèle aux effets désirés, on agit à la fin en ajustant le résultat final par une formule aussi brutale qu'un maximum.
Les modèles les plus faibles sont aussi les moins élégants : comme on est incapable de mettre en place un modèle aux effets désirés, on agit à la fin en ajustant le résultat final par une formule aussi brutale qu'un maximum.
C'est très théorique ce que je raconte là, et je ne suis pas sûr qu'on me comprenne.
Mais pour s'attaquer à l'accumulation, il faut s'attaquer à ce qui la permet :
1/ l'appropriation des moyens de production par la dette
2/ les taux d'intérêts de nature exponentielle
Mais pour s'attaquer à l'accumulation, il faut s'attaquer à ce qui la permet :
1/ l'appropriation des moyens de production par la dette
2/ les taux d'intérêts de nature exponentielle
On ne peut pas laisser les plus riches avoir accès à la dette facile et profiter de la nature exponentielle des taux d'intérêts, puis venir en fin de cycle leur mendier notre part. Je dis mendier car ils peuvent bouger leurs richesses d'un simple clic de souris (cash, actions...)
Il faut se rapproprier la création monétaire, en faisant en sorte qu'elle serve l'économie réelle et non l'appropriation financière de nos entreprises grâce à la dette et à l'effet de levier.
Il faut s'attaquer aux taux d'intérêts qui exacerbe les inégalités de richesse. L'antidote aux taux d'intérêts est la fonte de la monnaie qui rabaisse la puissance de la monnaie accumulée en la rendant périssable.
Le surplus d'argent ne doit plus être un privilège qui rapporte des intérêts, mais une responsabilité qui doit être investie dans l'économie pour la dynamiser.
La fonte récoltée serait reversée aux plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir accumuler un surplus d'argent.
La fonte récoltée serait reversée aux plus démunis, ceux qui n'ont pas le luxe de pouvoir accumuler un surplus d'argent.
La solution qui consiste à se réapproprier la création monétaire, et à rendre la monnaie périssable, demande un effort intellectuel plus important pour être comprise.
Il doit sûrement être plus rentable d'arriver avec des solutions simplistes qui visent les 0.01%, sans faire de distinction entre celui qui fait vivre l'économie avec sa richesse, et le parisite qui s'est endetté de 50 milliards d'euros pour s'enrichir sur le travail des autres.
Personnellement, je ne tomberai pas dans ce piège du "bouc-émissaire". Tous les riches ne sont pas des parasites. À nous de mettre en place les outils qui réduisent l'accumulation infinie tout en permettant à l'économie d'être dynamique et à la société d'être solidaire.
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