Le média ultra-nationaliste russe Zvatra, très suivi, notamment par des soldats du rang russe, dont il faut cesser d'imaginer qu'ils sont tous forcés à aller se battre contre leur gré, publie de telles cartes montrant l'objectif à atteindre pour effacer 1989-1991 (1).
Mon engagement pour une intervention en #Ukraine, chose rare dans le paysage actuel qui est unanime à attendre un traité de #Munich 2.0 qui sera notre nouvelle affre pour l'Histoire de notre lâcheté, je la maintiens. Un pays ne se mesure pas à nos méthodes de pensées (2).
La #Russie, et je ne dis pas que #Poutine (méthode occidentale de pensée qui se veut magique en imaginant que le dirigeant n'aurait pas un soutien massif), n'a jamais accepté son déclassement d'empire à celui de nation. C'est leur "traité de #Versailles" à effacer (3).
Ils ne s'arrêteront jamais à l'#Ukraine. D'autres pays seront des proies malheureusement faciles et, comme en 1938, en démontrant une incroyable faiblesse, une incroyable lâcheté, de nos élites politiques, gouvernants comme oppositions, nous ouvrons la porte au pire (4).
La #Russie ne s'arrêtera pas. #Poutine aura la main sur le fer et les réserves de minerais comme de céréales ukrainiennes. De quoi construire toujours plus de matériel de guerre et des réserves de vivres. Il prépare sa vraie guerre, celle-ci n'est qu'une bataille (FIN).
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#Kiev ne sera pas attaquée. #Kharkiv ne sera pas attaquée. Elles seront encerclées. Et c'est là la stratégie la plus efficace militairement mais aussi la pire pour les civils. La création de poches fut systématisée en #Syrie (1).
L'armée #russe n'a pas les moyens d'une guerre urbaine. En réalité, aucune armée conventionnelle n'a les moyens d'une guerre urbaine. La #Russie a d'ailleurs toujours conseillé #Assad de ne jamais engager de batailles urbaines avec ses forces. Toute armée y perd beaucoup (2).
En #Ukraine, le chef des opérations est à nouveau le général Sergueï Shoïgou. Or, c'est aussi le maître d'œuvre en chef de l'opération sinistre et terrible que mena la #Russie en #Syrie. Prenant sciemment le temps d'écraser toute zone non radicale d'opposition au régime (3).
#Macron et ses amis européens, tous comme leurs opposants nationaux respectifs déjà connus pour vouloir la paix et un traité munichois, anannoncent ce jour l'abandon de l'#Ukraine en rase campagne. Refus de l'intégrer, rejet d'un Horizon proche d'abandon du gaz. Munichois.
Cette lâcheté des dirigeants est insoutenable. Je l'ai vécu quand l'on a vu le martyr des syriens. L'on ne vit à nouveau avec le martyr des ukrainiens. Comme l'ont vécu en leurs temps les patriotes qui voulaient la guerre et qui ont vu l'#Espagne et la #Tchécoslovaquie vendues.
Plus que jamais, le camp du non à l'esprit de #Munich doit s'organiser et porter de la voix. Nous voulons une intervention militaire officielle, sans mandat de l'ONU et de l'OTAN, des forces françaises, avec les pays qui le voudront, en #Ukraine, en assumant les conséquences.
Je suis prêt à porter une initiative, même sans issue, en tant qu'enseignant et doctorant, ainsi que citoyen indigné de la posture munichoise qui gagne l'#Europe, aux côtés de gens comme @RauxJF ou encore @NTenzer, pour soutenir une intervention militaire en #Ukraine (1).
Il y a des hommes, des femmes, qui refusent que l'histoire bégaie de nouveau. Des hommes et des femmes qui ont foi en des valeurs structurées, fortes et profondes que l'on ne peut voir bafouées au prétexte d'une menace qui serait ultime d'un ennemi d'une rare violence (2).
Il ne peut y avoir d'autres discours que celui appelant à une intervention ouverte contre la #Russie. A défaut, nous embrassons le sinistre héritage laissé par les munichois de gauche, du centre et de la droite de l'époque, unis dans le refus d'aider la #Tchecoslovaquie (3).