#covidlong : #sedperseverarediabolicum
A défaut d'avoir pu exposer cette opinion lors du colloque co-organisé par l'institut #Servier "#covid19 : an III" planifié le 24/11/2022 - et heureusement annulé, Madame Ranque, avec Messieurs Gouraud, Lemogne et Pitron publie un court 1/
article de 2 pages 1/2, 26 références incluses, dans le Journal of Psychosomatic Research @ElsevierNews
Que nous disent ces 4 docteurs ?
"De nombreux patients infectés par le #SARSCoV2 présentent des symptômes persistants qui peuvent altérer leur qualité de vie pendant des
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mois, même après un épisode bénin de maladie à coronavirus 2019 (#COVID19), une situation souvent qualifiée de #CovidLong". [🔎= ndlr : le covidlong ayant été défini par le @WHO le choix sémantique est inadapté]. Les chiffres varient selon les études, mais la proportion de
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patients affectés peut être d'environ 20% à 6 mois après l'infection et 10% à 12 mois, ce qui constitue un problème de #santépublique et une #priorité pour la #recherche médicale. Bien que le rôle potentiel des mécanismes psychologiques dans le CL soit une hypothèse de
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longue date, cette dernière a été relativement négligée jusqu'à présent par rapport à d'autres mécanismes potentiels. En accord avec les principes de la médecine psychosomatique, nous soutenons que cette hypothèse mérite d'être prise en compte pour comprendre la COVID longue
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et soulager les patients qui en souffrent.
[🔎S'en suit une argumentation en 4 points suivie d'une conclusion]
1⃣ Premièrement, il existe déjà des preuves substantielles suggérant un rôle des mécanismes psychologiques dans la COVID longue. Par exemple, il est maintenant
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bien établi que la détresse psychologique n'est pas seulement un symptôme mais aussi un facteur de risque de la COVID longue. Au début de la pandémie, il a été démontré que les antécédents de troubles psychiatriques étaient un facteur prédictif indépendant des " séquelles
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post-aiguës du COVID-19 "(PASC). Récemment, la détresse psychologique mesurée au début de la pandémie a été associée au risque de symptômes persistants chez les personnes infectées ultérieurement par le SRAS-CoV-2, avec une relation dose-réponse. Il est à noter que cette
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association était plus forte que celles observées pour les autres facteurs de risque de COVID long. Cependant, on ne sait pas encore si cette association est uniquement observée chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-2. Par exemple, l'anxiété liée à une pandémie dans la
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population générale a été associée à des symptômes physiques qui peuvent ressembler à ceux d'une COVID longue. Contrairement à la détresse psychologique, des niveaux plus élevés de résilience personnelle ont été associés à une sévérité moindre du PASC. Au-delà de la détresse
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psychologique, une étude d'observation récente a établi un lien entre des croyances spécifiques sur le COVID-19 - telles que la gravité estimée des symptômes en cas d'infection et la perception de la capacité du corps à combattre les maladies - et l'expérience des symptômes
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plusieurs semaines après. [🔎argument nul et non avenu pour les désormais #aprèsJ1000 qui ne disposaient que du #RETEX#sarscov1 et #merscov - vidal.fr/actualites/251…, pour ceux qui ont cherché à comprendre face à l'inertie de la #compol et du corps médical qui découvraient
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en même temps qu'eux dans son immense majorité]. De même, une étude de cohorte a montré que les attentes en matière de symptômes associés au COVID-19 et les antécédents autodéclarés de COVID-19 permettaient de mieux prédire l'aggravation de la charge symptomatique somatique
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pendant la pandémie de COVID-19 que les résultats des tests sérologiques. Bien que ces résultats ne signifient pas que d'autres mécanismes ne puissent pas être impliqués, ils suggèrent qu'au moins certains symptômes persistants chez certains patients peuvent être influencés
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par des facteurs psychologiques. [🔎Étonnamment, ni à ce stade, ni plus tard dans l'article un développement n'est effectué sur le fait qu'apprendre à vivre avec une maladie chronique invalidante à très invalidante pour une partie des patients, nécessite un processus
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d'acceptation, qui peut effectivement nécessiter que les patients bénéficient, sur proposition, d'un accompagnement pour apprendre à vivre leur maladie et ne pas de laisser réduire à cette dernière. Mais j'y reviendrai au moment de la conclusion]
2⃣ Deuxièmement, les modèles
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théoriques développés par le réseau européen de recherche pour améliorer le diagnostic, le traitement et les soins de santé pour les patients souffrant de symptômes somatiques persistants (EURONET-SOMA) peuvent expliquer le rôle des mécanismes psychologiques dans le CL.
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Une caractéristique clinique fréquente associée au CL est le contraste entre la sévérité des symptômes et la normalité de l'examen physique et des tests de routine quotidiens. Un tel contraste est courant en médecine. S'il peut résulter de déficiences structurelles subtiles
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ou encore inconnues des organes pointés par les symptômes (e.g. les poumons, le cœur ou le cerveau), il peut également résulter de la manière dont les informations relayées par les capteurs corporels sont traitées par le cerveau. Si les symptômes peuvent résulter à la fois de
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facteurs organiques et de facteurs perceptifs, l'équilibre entre ces deux composantes peut varier selon les individus ou les symptômes et changer avec le temps. Dans certaines conditions, des symptômes authentiques peuvent être ressentis sans aucune atteinte organique.
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Cela peut se produire lorsque les données ascendantes (c'est-à-dire les informations provenant des capteurs corporels) sont surpondérées par les attentes descendantes (c'est-à-dire les informations provenant d'expériences antérieures) dans la formation de la perception.
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Cette attente peut ne pas être consciente. Par exemple, tout comme les nausées induites par la chimiothérapie peuvent persister chez certains survivants du cancer, l'exposition répétée de sujets sains à la réinhalation - une cause physiologique d'essoufflement
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- dans certaines circonstances peut entraîner un essoufflement conditionné - une caractéristique essentielle du COVID long - lorsque des circonstances similaires sont vécues. Dans ce cadre perceptuel intégratif, les déclencheurs physiques et les processus psychologiques
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ne s'excluent pas mutuellement, mais interagissent plutôt dans la genèse des symptômes persistants, tant dans les "troubles fonctionnels" que dans les "maladies somatiques". Par exemple, cela peut expliquer pourquoi les facteurs psychologiques prédisent la persistance
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des symptômes plusieurs mois après un épisode infectieux tel que la gastro-entérite. Il peut également expliquer pourquoi les symptômes persistants autodéclarés présentent une faible corrélation avec les lésions organiques objectives à long terme associées au COVID-19.
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[🔎quand je vois le faible nombre d'études sur lesquelles les rédacteurs s'appuient pour développer leurs affirmations, j'ai envie de pleurer]. Il convient de noter que ce cadre peut également expliquer l'association entre la détresse psychologique et le risque de CL.
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Dans le contexte de situations perceptives ambiguës, la surpondération des attentes aux dépens des entrées sensorielles réelles peut être considérée comme une tentative de notre cerveau de réduire l'incertitude. Par conséquent, l'intolérance à l'incertitude, qui est un
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facteur de risque de détresse psychologique, peut constituer un facteur de vulnérabilité partagé pour la détresse psychologique et les symptômes persistants.
3⃣Troisièmement, nous postulons qu'une meilleure compréhension des mécanismes psychologiques de la COVID longue
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peut aider à élucider les mécanismes purement biologiques. Bien que l'identification de biomarqueurs de la COVID longue soit une réalisation majeure, la recherche de tels biomarqueurs sera entravée si les patients présentant des conditions hétérogènes sont regroupés ou si des
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symptômes d'origines différentes sont fusionnés. L'OMS a défini l'"état post-COVID" comme la présence de symptômes survenant dans les trois mois suivant le début de l'infection par le SRAS-CoV-2, persistant pendant au moins deux mois, ayant un impact sur le fonctionnement
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quotidien et ne pouvant être expliqués par un autre diagnostic. La promulgation de cette définition a joué un rôle important dans la reconnaissance du fardeau que représente le COVID long. Cependant, le manque de spécificité des symptômes et leur attribution par défaut à
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l'infection par le SRAS-CoV-2 aboutissent inévitablement à une condition hétérogène. Par exemple, les symptômes persistants peuvent résulter de séquelles de l'épisode COVID-19 (par exemple, des lésions pulmonaires), de processus pathologiques en cours (par exemple, une
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réponse immunitaire dysfonctionnelle), mais aussi d'autres causes que le COVID-19, notamment un autre syndrome post-infectieux ainsi que l'anxiété ou la dépression. [🔎Il a manifestement échappé aux auteurs que des travaux de classification des patients en sous-profils
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existaient et que le vrai besoin était plutôt d’assurer un meilleur suivi des symptômes comme le plaide @putrinolab dans cet article sciencenews.org/article/resear… sur lequel j’avais fait un 🧵 en novembre
, mais la valorisation de 26 références seulement,
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choisies pour permettre de déployer un argumentaire l'explique malheureusement. NB : au 15/01/2023, le fichier de veille scientifique du site #aprèsJ20 recense 2.761 documents - apresj20.fr/veille-scienti….] Sur la base des preuves émergentes mentionnées ci-dessus, nous postulons
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que les caractéristiques psychologiques peuvent être essentielles pour sous-typer les patients et les symptômes et donc pour identifier des biomarqueurs pertinents de la COVID longue. [🔎Insidieusement les rédacteurs suggèrent que tous les médecins qui suivent actuellement
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les patients CL n'effectuent pas le travail d'exclusion des autres pathologies. C'est beau la #confraternité.]
4⃣ Quatrièmement, et peut-être avant tout, une meilleure compréhension des mécanismes psychologiques de la COVID longue pourrait contribuer à soulager les patients,
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au-delà de la découverte de cibles biologiques pertinentes. De nombreux mécanismes psychologiques potentiels du post covid sont des facteurs modifiables qui pourraient donc être ciblés par des interventions thérapeutiques déjà validées. Outre le traitement d'un trouble
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psychiatrique comorbide, qui peut être associé à la fatigue, à des troubles cognitifs ou à une activation aberrante du système nerveux autonome, les interventions thérapeutiques peuvent s'inspirer de celles utilisées dans le traitement des "troubles somatiques fonctionnels",
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définis comme la présence de symptômes débilitants et persistants qui ne s'expliquent pas entièrement par une atteinte des organes qu'ils désignent. Ces troubles sont fréquents après un événement médical aigu, en particulier chez les femmes, et comprennent des facteurs de
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risque psychologiques, tels que l'anxiété, la dépression et des croyances dysfonctionnelles qui peuvent conduire à des comportements de santé délétères, mais modifiables. La prise en compte de ces facteurs dans la gestion du CL peut offrir une opportunité d'autonomisation du
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patient.
[Et voici venue l'heure de la conclusion tant attendue ... 🥁]
Si les mécanismes psychologiques sont si importants pour comprendre le CL, pourquoi n'ont-ils pas été explorés davantage jusqu'à présent ? Bonne question. Tout d'abord, les cliniciens peuvent avoir à
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l'esprit la longue et problématique histoire de l'attribution de causes psychologiques à des conditions pour lesquelles la pathologie sous-jacente n'est pas encore connue. Considérer les mécanismes psychologiques potentiels comme exclusifs peut en effet conduire à des bilans
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insuffisants ou à des traitements inappropriés. Deuxièmement, comme il reste encore beaucoup à apprendre sur l'évolution et les mécanismes sous-jacents du post covid, les chercheurs peuvent juger prématuré d'envisager des mécanismes psychologiques.
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Troisièmement, les explications psychologiques des symptômes physiques d'origine incertaine sont souvent perçues comme stigmatisantes. Les groupes de défense des patients peuvent craindre que la stigmatisation associée aux troubles mentaux ne rejaillisse sur eux et ne nuise
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à leurs intérêts. Comme les psychiatres de consultation-liaison le savent bien, les patients considérés comme étant principalement des malades mentaux reçoivent souvent des soins de moins bonne qualité pour d'autres soucis médicaux. Du point de vue de de la médecine
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psychosomatique, toutes ces questions trouvent leur origine dans le fait que, si les mécanismes psychologiques sont en fin de compte biologiques (c'est-à-dire basés sur le cerveau), ils sont souvent opposés aux mécanismes biologiques dans une approche dualiste. Comme le
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démontre la recherche en neurosciences cognitives ou en médecine psychosomatique, une telle opposition n'a aucun sens. Par exemple, le fait d'associer la dépression à de mauvais résultats chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu ne rend pas la maladie
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coronarienne purement psychogène. La menace pour la santé publique que représente un long COVID mérite une approche plus intégrative. Les mécanismes psychologiques sont réels, tout comme les symptômes du COVID long et les souffrances qui y sont liées."
🔚 de l'article
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[🔎1 article de moins de 1.500 mots, sans apport réel au sujet puisque les auteurs, tout psychiatre qu'ils soient pour 3 d'entre eux, n'esquissent rien des incidences psychologiques de la maladie chronique et ne savent pas que leurs collègues qui accompagnent les patients CL
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ont déjà cette approche intégrative, mais sur un mode bien plus adapté que la rédaction du présent article. Il ne faut pas opposer cognition et psychologie et savoir orienter, en douceur, le patient. Pas certaine que ce nouvel article, qui est aussi, ne nous leurrons pas, un
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plaidoyer pour bénéficier de nouveaux crédits de recherche alors que les premiers appels à projets @agenceANRS ont déjà largement sélectionné des projets donnant la part belle à la composante psychosomatique, soit de nature à apaiser le débat si c'était réellement un des
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objectifs poursuivis - car des petits signes sémantiques interrogent quand même et pointeraient d’ailleurs vers une tentative pas si subtile que cela de manipuler le lecteur (cf. le mode Calimero en début de conclusion et la finale sur l’intérêt supérieur du patient 53/
– qui n’est pas, désolée de le poser ainsi nécessairement un perdreau de l’année et a peut être aussi récupéré suffisamment de sa saturation cognitive pour déceler ces indices). Maladresses ou pas, la priorité serait de ne pas s’enfermer dans des querelles de clocher 54/
psychologisants vs les autres soignants car la seule cause qui doit être poursuivie est celle d’identifier comment soigner – et non pas uniquement soulager comme on le fait aujourd’hui, les patients.
Les auteurs ne peuvent ignorer comment les articles et études sont traités
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par trop de journalistes (e.g. personne n'est allé chercher l'étude de la cohorte @PatientsComPaRe#covidlong établissant que 85 % des patients ont encore des symptômes à 1 an de l'infection initiale quand l'étude israélienne posant que "la plupart des patients guérissent 56/
en moins d'un an" (cf. bmj.com/content/380/bm…) a été relayée, y compris par @leQdM. En conséquence leur respect du #publishorperish nuit à la cause qu'ils prétendent servir. J'attends beaucoup mieux en termes de probité intellectuelle.]
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#santé : pour l'intégration d'enseignants patients dans les études des soignants, futurs et actuels
Heureuse de découvrir cette tribune parue dans le journal Le Monde (lemonde.fr/sciences/artic…) et concernant la valorisation du savoir expérientiel des patients, car c'est
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un sujet qui me tient à coeur et que j'ai testé auprès de mon kiné et son stagiaire il y a une grosse semaine.
Une partie des #patientspartenaires#patientsexperts#pairaidants, eux même formés notamment à l'Éducation Thérapeutique des Patients #ETP ont clairement des choses
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en plus à apporter aux soignants et futurs soignants.
A l'instar des inspecteurs du @guideMichelinFR ou du @gaultmillau, ils ont vécu de l'intérieur le système de santé et pu en identifier les fragilités et incohérences, les conditions d'un accompagnement optimal et peuvent
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Je ne vois des émissions de @Cyrilhanouna que ce qui, parfois, arrive sur ma TL.
Cet extrait où il s'offusque des 3,8 milliards versés aux médias publics qui ne "font rien pour les gens [...] sauf [l'émission de l'équipe du] @JournalPapotin [...] et Michel Drucker" et qu'ils 1/
ont même réussi à "supprimer @PlusBelleLaVieT" est déconnecté de la réalité et démagogique.
Un exemple : on ne construit pas énormément d'hôpitaux avec la somme de 3,8 milliards. Mais aucun des invités n'est en capacité de le soulever. Ce serait, au grand mieux, 6 CH.
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🔎 Les travaux du nouvel hôpital de Nancy étaient estimés en 2021 à 600 millions.
Par ailleurs le service public assure un rôle majeur sur l'information, même si certains reportages notamment et @arte a fait quelques sorties de route récentes, manquent de rigueur scientifique.
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Amis de la #lecture du sud de la France, la librairie ambulante #LaTêteDansLesNuages et la sympathique Laurie viennent vers vous cette année.
Laurie cherche : #terrains, #hébergements, #chambres chez l'habitant et communes intéressées par sa venue.
1ere étape le #Cher. 1/
@TwitterFrance#faitjouertamagie
Je pense évidemment à la team @Fragritwittos#FrAgTw parce que Laurie privilégie les petits marchés et qu'elle a monté en 2022 des journées à la ferme (au moins 1 de mémoire).
PS : Nous nous sommes rencontrées à une journée @franceactive 2/
"Toutes en scène pour entreprendre" dédiée aux femmes ayant un projet de création d'entreprises.
Elle a été volontaire pour la 1ère impro, où il était question de création d'1 foodtruck vegan.
J'ai pris la 2de pour rassurer 1 mosaïste qui avait peur de quitter son travail
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#covid19 @d_spiegel précise qu' "en 2021, [il a] fait partie d'1 belle équipe qui a conclu que "la COVID-19 multiplie largement les risques existants auxquels sont confrontés les patients"
Il poursuit ainsi : "Il est plausible que les survivants continuent d'avoir des risques 1/
accrus, ce qui pourrait contribuer à la surmortalité actuelle, ainsi qu'aux retards dans les soins actifs."
Hors malgré ces évidences, et partout dans le monde les autorités
1️⃣ diminuent les moyens permettant de suivre le #sarscov2 (en 🇨🇵 le remplacement du réseau @RObepine
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par #SumEau semble poussif - pour le suivi via l'analyse des eaux usées ; le nombre de séquences soumises au GISAID a diminué de 90%
#Chronique moins illustrée que les premières publiées en de début d'année
Parce que vivre avec des maladies chroniques invisibles n'est pas une sinécure.
Et qu'avec l'#encéphalomyélitemyalgique peut être encore moins qu'avec d'autres car seul le respect strict de mon corps me 1/
permet de vivre 'stabilisée'.
Pour le faire imagé, j'ai appris à me contenter désormais d'une vieille voiture cabossée et piquée de rouille - mais qui peut rouler, avec la contrainte toutefois que le réservoir d'essence est troué (genre beaucoup troué) et que les cahots d'une 2/
chaussée trop accidentée ou d'un contournement non prévu suite à des travaux peuvent vite tourner à la panne sèche.
La panne sèche pour moi, c'est l'#ESPE dite aussi #MPE (exacerbation des symptômes/ malaise post effort). Concrètement cela veut dire que les symptômes dont je 3/
#ChatGPT
Je suis un brin septique face à cet argumentaire ...
Caf on en revient à ne plus se challenger et accepter une certaine paresse intellectuelle
L'#IA a préparé instantanément un cours que le prof aurait mis beaucoup plus de temps à préparer. Mais moins il s'exercera et
moins il sera capable de produire lui même un travail construit.
Donc autant j'entends que les nouvelles technologies peuvent permettre d'introduire des moyens d'être plus percutants et de mieux capter l'attention de l'auditoire autant je m'inquiète de cette ode à la facilité.
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L'appauvrissement du vocabulaire maitrisé fait déjà énormément de dégâts dans la capacité à nommer justement et donc à décrire les réalités qui nous entourent.
Exporter toutes les tâches demandant un minimum de réflexion vers des IA ne me semble donc pas une solution d'avenir sur