Hier j'ai vu #ReadyPlayerOne et c'était malaise/20.
Je ne comprends pas les reviews dithyrambiques. Ok il y a 2-3 séquences visuellement réussies, comme la course de voitures, mais sinon c'est assez moyen :/
La morale de fin ne fait pas de sens par rapport au film en lui-même et fait passer Spielberg pour un vieux réac.
Le délire "Ololol le virtuel c pas réel, Twitter c pa la vré vi", je pensais sincèrement qu'on avait dépassé ce stade là. Mais pas dans Ready Player One.
Surtout quand tout le propos du film c'est que tu peux trouver des amis, l'amour et mener une révolution EN LIGNE. Comment tu peux finir ton film en disant qu'en fait ya que "la réalité qui est réelle" ??!
Outre le message de fin réac et en contresens avec le reste du film, on déplore aussi les choix faits sur les personnages.
(spoiler) En 2018, sortir un film dont le héros est 1 mec blanc random qui est "l'élu", et qui sera aidé ds sa quête par 1 nana sexy qu'il finira par pécho, 2 asiat qui font du kung fu et 1 noire rigolote qu'on voit uniquement quand il faut combler les trous du scénar, c'est NON
Surtout quand on te vend ça comme un truc visionnaire.
Je suis un peu vindicative, mais je suis vraiment déçue.
#ReadyPlayerOne
Je suis un peu vindicative, mais je suis vraiment déçue.
#ReadyPlayerOne
Et concernant l'utilisation de la pop culture, OK c'est kiffant le côté méga cross-over, mais même sur ce terrain là je trouve que #WreckItRalph s'en sortait mieux.
C'est d'autant plus gênant quand le discours du film semble tout droit sorti de la bouche d'un mec du Gamergate, aka "Seuls les fanboys qui connaissent tout par coeur méritent de gagner (et de pécho la princesse)".
Je pense qu'il y a d'autres discours beaucoup plus pertinents à explorer aujourd'hui sur la pop culture.
Quand aux persos féminins, c'est un peu la cata. L'héroïne est en plein "syndrome Trinity", à savoir plus compétente que le héros mais réduite à son bras droit et love interest. Histoire d'amour au passage d'ailleurs bien creepy.
L'héroïne est sans cesse ramenée à son physique par le héros. "I listen to her because she's hot"; "I'm not disappointed" en parlant de sa plastique lorsqu'il la rencontre en vrai et qu'elle est aussi jolie que son avatar.
L'autre perso féminin côté gentils est une femme noire dans le rôle du side kick marrant... Elle est lesbienne dans le roman, rejetée par ses parents, mais aucune mention de sa sexualité dans le film bien sûr.
Enfin, on a aussi la méchante, classique "cold sci fi bitch" totalement uni-dimensionnelle. 
J'ajouterai bien quelques tweets sur la deuxième épreuve et sa résolution très très creepy, mais ça va devenir ultra-spoiler donc je m'arrête là, mais sachez que c'est bien la gênance 🙊
Hey les gens va falloir se calmer par contre, c'est pas mes 5 tweets qui vont mettre Spielberg au chômage ou qui vous interdise de kiffer le film si c'est votre came, hein. C'est juste pas la mienne.
