- "on finit les questions", lui répond la présidente
- "c'est dur", explique-t-il
Soumah: "Je sais que c'était pas une bonne idée mais au moins j'ai vu ma mère mourir dehors, dedans je serais devenu fou je sais pas..."
- La présidente lui répond "merci monsieur"
- La présidente : « c’était des crédits à la consommation de cannabis ». Elle raconte que Soumah en a beaucoup voulu à Bendaoud
La présidente lui assure que « jamais » elle dira à un prévenu que c’est « une racaille »
- La présidente: "Là tout de suite j’ai pas envie"
- "On a tous regardé les Feux de l’amour"
- Ca passe le matin, c'est ça?"
- "Oui, avant c’était l’après-midi à 14h"
- "Pour les gens qui travaillent, c’est compliqué" Ca continue encore
"Ah ça je comprends", répond la présidente
"Si on était aux USA, je serai avec une combinaison orange, en train de m’accoupler avec des chiens..." Il repart sur cet appel de 3 minutes avec Hasna: "Ça fait 60 secondes + 60 secondes + 60 secondes"
Hilarité générale dans la salle
- "comment vous les recrutez?"
- par le bouche à oreille et par le bouche à bouche"
Les parties civiles s'agacent. "Le mélange gêne les parties civiles", lance Me Marie Pompei Cullin
- « oui, il y en a un qui ment »
- « Vous ne mentez pas?
- « non »
- « donc c’est lui (#Jawad Bendaoud) qui ment »
- « oui c’est lui qui ment »
"Vous êtes un voleur de mobylettes (...), lance Bendaoud. Je sais pas ce que vous essayez de faire. Attention à ce que vous dites. Vous essayez de faire quoi.
Parce que moi je vais venir vous voir à votre cabinet"
- "C'était pas un manque de respect (...) Il n’y a rien entre nous madame"
- "M. Bendaoud je vous le confirme, il n'y a rien entre nous"
- "Vous avez dit: j'ai insulté sa mère, j'ai sorti un flingue, je lui ai donné des coups de crosse et j'ai même pissé dessus"
- "J'en ai peut-être un peu rajouté"
"Je lui aurais mis une grosse baffe. J’aurais mis des coups de pieds dans sa tête comme un ballon de foot et je lui aurais dit "casse toi de ma cité. Ca ramène les flics et tout."
Youssef Aït Boulahcen - frère d'Hasna - intervient: "sa mère, elle y est pour rien" (première fois qu'on l'entend depuis son interrogatoire mercredi)
"C'est passible de poursuites pénales ça", lui rappelle la présidente
"Si j’avais été au courant je l’aurais dit cash. Vous savez faute avouée, faut à moitié condamnée. On me traite de la même manière que si j’étais au courant."
- "N’essaies même pas de t’approcher", lance #Jawad Bendaoud
- "Me Bendaoud, asseyez-vous et exercez votre droit au silence"
- "Est-ce qu’on doit comprendre que vous aviez eu subitement le tilt dans la nuit du 17 au 18?", demande l'avocat
- "Vous le dénoncez là", s'amuse la présidente du tribunal
- "En garde à vue", répond #Jawad
L'avocat note que le matin de l'assaut quand Jawad appelle sa mère, il parle à plusieurs reprises de la Belgique
- "je ne voudrais pas être photographié ou dessiné"
- "photographié, ça c'est impossible", répond la présidente (Il est interdit de faire des photos pendant un procès)
- "Levez pas trop votre jambe vers M. #Bendaoud", lance la présidente.
En 2012, il a souffert d'une fracture au tibia après avoir reçu une balle dans la jambe
- "ce n'était pas pour récupérer un point de drogue"
- "..." Soumah nie de la tête
- "Ah bon c'est mieux? Vous faite un classement des hôpitaux", lance la présidente
- "Vous ne vous inscrivez pas dans un projet, un futur (...) Bref est ce que ça vous plait de passer votre vie en prison."
- "Là j’ai mûri, la jeunesse est finie. J’ai envie de me marier, d’avoir des enfants"
On va dire que moi j'avance à gauche, je voudrais qu'ils avancent à droite"
- "on va dire tout droit", lance la présidente
"Ils ont l’habitude et ils sont compétents", répond la présidente
Il parle de ça >>