#Économie #Salaires #Profits #Dividendes
On l'avait déjà vu dans ses rapports sur les inégalités de richesse. Les @decodeurs en avaient relevé les errements : lemonde.fr/les-decodeurs/…
Avant même de s'intéresser aux chiffres, analysons le caractère fumeux de la théorie…
(Pour simplifier la discussion, faisons l'hypothèse d'une entreprise dont le bénéfice est positif)
La seule partie du bénéfice qui peut être versée aux salariés est un intéressement.
Ce n'est pas une invention de ma part… c'est même explicitement dit dans le rapport d'Oxfam !
#PointHypocrisieMaximale
Pour répondre à la question, ça serait bien d'avoir une statistique.
Oh, miracle, il y en a une !
Mais, in fine, c'est ce qu'on a de mieux pour estimer, précisément, ce qui revient aux salariés.
Source : OIT
Si vous trouvez que 30 ans, ce n'est pas assez long, allez sur le site de l'OIT.
1) On constate que la part revenant aux salariés dépasse la moitié du PIB. Par définition, les travailleurs ne sont donc pas les «parents pauvres», au profit des actionnaires.
En gros, Oxfam reproche aux actionnaires de prendre une part trop importante des bénéfices sous forme de dividendes, nuisant par là, selon eux, aux deux autres usages de cet argent : les versements aux salariés et l'investissement.
Or, sur les bénéfices, où se situe donc la France en matière de fiscalité ? Une idée ?
(Graphique, source : OCDE)
1) D'une part, naturellement, l'argent versé aux impôts ne peut pas être utilisé dans d'autres buts (investissement, …)
Moralité : les impôts (qu'on les aime ou non) doivent être pris en compte dans ce débat.
En France, comme on l'a vu, les rémunérations se montent à environ 58% du PIB.
En Suisse, pays plutôt libéral, la part des rémunérations dans le PIB est également stable… aux environs de 65%.
#PointChauvin😁