Être d'extrême gauche ne fait pas de vous quelqu'un d'extrêmement bien.
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Et dans ce sac à dos, entre les livres de sociologie, le quinoa bio et un iPhone 8, il y a un tabouret.
Et ce tabouret, à chaque fois, avant de prendre la parole, il le sort et monte dessus.
Je me pose très souvent la question.
Après tout, les idées de gauche ne sont qu'une façon parmi d'autres de voir le monde non ?
Qui a décrété cela ?
Qui ?
Je vous entends et je suis d'accord avec vous, étonnamment, c'est sans doute quelqu'un de gauche.
Pas moyen de discuter (on ne parle même pas de débattre, juste de discuter) avec un "de gauche" sans se voir donner la leçon.
Et malheur à toi si tu ne dis pas amen à chaque fin de phrase.
La gauche est en train de transformer le débat d'idées en un jeu concours basé sur la morale.
La gauche écrit les règles du jeu au fur et à mesure tout en s'imposant comme seul arbitre.
Si ta pensée s'éloigne ne serait-ce qu'un peu de la ligne imaginaire et infondée tracée par le parti de la vertu, game over.
Forcer à penser comme eux, mieux encore, forcer à penser par eux ou ressentir la honte publique d'être montrée du doigt comme une mauvaise personne dénuée de vertu, j'avoue, c'est brillant.
J'aime jouer.
J'accepte le jeu.
Je suis prête.
Prête à assumer ce statut de mauvaise personne. Avec fierté même.
Qualifiez moi de ce que vous voulez, vous ne me forcerez pas à changer ma façon de penser.