Thread by @vvantighem

#Balkany : Hello à tous ! On se met en place doucement pour le troisième jour du procès des époux Balkany devant la 32e chambre du TGI de Paris. Après deux journées consacrées à des recours procéduraux, on va entrer dans le vif du sujet dès 13h30. cc @20Minutes

#Balkany : Patrick Balkany doit, en effet, être interrogé à la barre sur les accusations de "fraude fiscale" dont lui et son épouse font l'objet. Pour l'accusation, ils ont dissimulé un patrimoine estimé à 13.006.052 euros, notamment dans des villas à Saint-Martin et au Maroc.

#Balkany : Hier, le président Blanchet a lu l'ordonnance rappelant les faits. Où l'on a découvert, via des témoignages, que l'argent liquide était planqué partout chez les Balkany :
dans la coiffeuse
dans les poches de peignoir
dans le coffre (bien sûr)
dans les cendriers

...

#Balkany : Pour ceux qui veulent retrouver l'essentiel de cette audience qui donne le vertige, voici le lien vers le Thread complet d'hier :
threadreaderapp.com/thread/1128258…

#Balkany : Avant que les choses sérieuses ne commencent, un petit point sur la procédure. Dans cette affaire, la 32e chambre juge deux dossiers distincts :
- celui de fraude fiscale.
- celui de blanchiment de fraude fiscale, prise illégale d'intérêts et corruption

#Balkany : Les avocats de la défense ont tenté de faire "joindre" les deux dossiers. Sans succès. Donc, la 32e va examiner la fraude fiscale cet am. Après l'interrogatoire de Patrick Balkany, nous allons avoir les plaidoiries et les réquisitions...

#Balkany : La semaine prochainement (vraisemblablement), le tribunal commencera à examiner le second dossier, celui de corruption. Depuis lundi, la défense estime que ce plan d'audience est intenable, les deux affaires étant imbriquées...

#Balkany : Patrick Balkany vient d'entrer dans le prétoire et de s'installer. L'audience n'est pas encore ouverte. Son portable vient de sonner. Et là, c'est la musique des Tontons flingueurs qui retentit dans le prétoire. #TrueStory

#Balkany : Pour revenir sur le fond et la procédure, je vous confirme donc que nous assistons donc à deux procès. Il y aura donc deux plaidoiries (des parties civiles et de la défense), deux réquisitions et deux jugements rendus...

#Balkany : #PointGeorgesLautner Pour être précis, la sonnerie de Balkany n'est pas le générique des Tontons Flingueurs mais le petit jingle que l'on entend dans le film à de très nombreuses reprises. Et que je n'arrive pas à retrouver. Si vous l'avez, n'hésitez pas...

#Balkany : L'audience est reprise. On allume les lumières dans le prétoire.
M. Balkany, s'il vous plaît, venez à la barre, demande le président.

#Balkany : Le président commence à l'interroger, notamment sur son "statut matrimonial". Patrick Balkany détaille puis s'arrête. En fait, il souhaite faire des déclarations liminaires.

#Balkany : Pochette bleue sur le pupitre, Patrick Balkany attaque :
« Je vais vous expliquer beaucoup de choses. Il est important que j’explique d’où vient et pourquoi j’avais de l’argent à l’étranger. Pour ça, il faut que je parle de mon père. Il était hongrois. »

#Balkany : Patrick raconte l'histoire de son père, émigré hongrois passé en Belgique pendant la Seconde guerre mondiale. Passé dans la Résistance. Puis arrêté en 1942. Séjour à Auschwitz.
Patrick Balkany tend au président Blanchet sa carte de résistant.

#Balkany : Il raconte maintenant qu'il travaillait avec son père, dans des boutiques de vêtements de luxe.
« J’ai travaillé longtemps. Je me suis arrêté en 1988 quand j’ai été élu député. C’était une affaire qui marchait très bien. Je gagnais très très bien ma vie. »

#Balkany : Il en vient maintenant à sa carrière politique...
« En 1978, à la demande de Jacques Chirac, je me suis présenté à Auxerre. C’était une élection perdue d’avance, contre Jean-Pierre Soissons, aux législatives. C’était plutôt pour que le RPR soit présent. »

#Balkany :
« Après, Charles Pasqua m’a demandé de me préparer pour reprendre Levallois qui était communiste depuis longtemps. »

#Balkany : La suite de la carrière :
Elu conseiller général en 1982
Elu maire en 1983
Elu député en 1988

#Balkany :
« Entre temps, mon père a été atteint de la maladie Alzheimer. On s’est rendu compte qu’il perdait la boule. Il m’a confié le soin de s’occuper de son compte en Suisse. Moi, je m’étais marié en 1976. »

#Balkany :
« Mon épouse était actionnaire avec son frère et sa sœur d’une très grosse affaire de caoutchouc pour l’automobile. Mon beau-frère m’a dit ‘On a des difficultés’. Il faudrait que tu mettes 5 millions dans cette affaire. »

#Balkany :
«  En fait, mon beau-frère et ma belle-sœur rachète les actions de ma femme et on lui donne 4 millions de Francs. »

#Balkany :
« Après, ça allait beaucoup mieux. Quelques années plus tard, l’affaire a été vendue 600 millions de Francs. Elle aurait donc pu toucher 200 millions. »

#Balkany :
« Quant à moi, en 1986. M. Balladur était ministre des Finances. Il a fait une amnistie pour que tous ceux qui avaient des comptes à l’étranger ramènent leur argent moyennant 5 %. J’ai tiré l’argent en cash disponible. Et j’ai viré 6 millions [en France] »

#Balkany : « Comme on m’accuse de dépenser plus que je ne gagne... » Le prévenu détaille comment il a gagné sa vie :
1986 : Je rapatrie 6 Millions
1988 : Il vend une boutique 33 Millions
1989 : Il revend un appart à Levallois 11,3 Millions
+ des héritages à la mort de ses parents

#Balkany : Il parle aussi des tableaux et mobiliers vendus par sa femme pour deux millions d'euros.

#Balkany :
« Et après, on nous demande : Mais comment faisiez vous pour vivre avec de tels salaires ? Nous nous avons toujours vécu dans des familles qui avaient les moyens, je dirais même de gros moyens. »

#Balkany :
« On a peut-être été mal habitués. Mais nous avons bien vécu. Mais c’est vrai que nous avons mangé notre capital. On aurait pu acheter des studios à louer. Mais on voulait bien vivre. »

#Balkany :
« Je suis désolé pour l’administration fiscale qui ne comprend pas qu’on puisse dépenser plus que ce que l’on gagne quand on a de l’argent en banque. »

#Balkany :
« Je n’ai jamais été corrompu par personne. Et je m’en félicite : j’ai horreur de la corruption. Cela fait 36 ans que je suis maire. On a toujours bien vécu sans mettre les mains dans le cambouis. C’est notre argent. Et pas de l’argent qui tombait de je ne sais où. »

#Balkany : Fin de la déclaration liminaire de Patrick Balkany. Le président Blanchet indique qu'il va maintenant poser des questions.

#Balkany : Première question sur l'adresse où il vivait.
Patrick Balkany indique qu'il vivait au moulin de Cossy à Giverny, expliquant même qu'il y avait parfois des bouchons pour rejoindre Paris...

#Balkany : Le maire de Levallois explique qu'il a acheté le moulin à la veuve de Christian Aujard, un couturier qui s'est tué à cheval. "Il est tombé dans les champs. Le cheval lui est tombé dessus."

#Balkany : « Christian Aujard avait déjà bien rénové le moulin. Ce n'était pas le meunier du coin. Il était couturier quand même. Et puis nous avons fini de le restaurer. »

#Balkany : Alors, désolé @MaitreMo et @cocale mais Patrick Balkany vient très clairement de prononcer "PULL - HOUSSE" pour décrire le moulin de #Giverny. Et si c'était son dressing ? #jdcjdr

#Balkany : Toujours sur le moulin de Cossy, estimé par le fisc
« Quand on nous dit qu’il vaut 4 millions, mais qu’on nous les donne ! Notre notaire qui est le maire de la commune d’à-côté m’a dit « Mais ils sont fous ! Comment peut-on calculer la surface d’un bien de campagne ? »

#Balkany : « On n’est pas avenue Foch ! Giverny c’est loin. A 75 kilomètres de Paris. Ce n’est pas à côté.Là-bas, un château, ça vaut un million à tout casser et encore. »

#Balkany : On passe à la villa de Saint-Martin...
« ils l’ont bien estimée 5, 6 millions, je ne sais pas combien ! Et nous l’avons vendue combien ? Deux millions de dollars ! C’est pour ça qu’il ne faut pas écouter les estimations de l’administration fiscale. »

#Balkany : Eric Dupond Moretti s'en mêle. Et critique lui-aussi l'estimation des biens faite par le fisc. "Ce n'est pas terminé, M. le Président. Mais vous pouvez reprendre les chiffres repris partout dans la presse ! Ce qui compte, c'est que M. Balkany réponde de son crime !"

#Balkany : Sur Giverny, le président Blanchet explique qu'il s'agit d'une commune renommée, tout de même. Balkany explique qu'il n'y a que des Japonais qui viennent visiter les jardins de Monnet. "Et ce n'est pas eux qui vont acheter le moulin..."

#Balkany : Le président demande des détails sur les travaux effectués au moulin. Patrick Balkany parle des "loupiotes" qu'ils ont posées dans le jardin pour éclairer. "Cela a été évalué beaucoup trop cher. On s'est contentés de poser les tubes..."

#Balkany : Ca se tend un tout petit peu avec les premières questions. "Je vous ai dit M. le président. On avait des lingots, des espèces. On les a utilisés..."

#Balkany : Le maire (LR) de Levallois explique qu'aucune enveloppe n'a été remise aux employés. "Ils avaient des salaires tout à fait corrects pour l'Eure. Tout était payé par chèques emplois services. Tout était déclaré."

#Balkany : Mains croisées dans le dos, toujours à la barre, Patrick Balkany se défend toujours à bon rythme. L'impression qu'il peut tenir des heures...
« Ce n’est pas notre genre. Je ne jette rien par la fenêtre. Ma femme est extrêmement ordonnée. Ce n’est pas nous, ça. »

#Balkany : Patrick Balkany fait un aveu...
« Ecoutez les dépenses d’alimentation, je laisserais ça à mon épouse. Je ne fais pas les courses avec elle. »

#Balkany : Echange savoureux avec le président Blanchet :
- M. Le président, les espèces, il fallait bien les utiliser.
- Vous avez une idée du montant de ces espèces ?
- Non.
- Il n’y en a plus ?
- Non.
- Depuis quand ?
...

#Balkany :
« De toute manière, ça fait un petit moment qu’on est ponctionnés un maximum par les services fiscaux. Il n’y a pas de jugement. Il n’y a rien de définitif. Mais c’est pas grave. On vous prend. »

#Balkany : Et le prévenu tente la corde sensible...
« Heureusement, j’ai un frère, j’ai une fille. Il y a des gens qui ne vont pas nous laisser sur le bord de la route. »

#Balkany : Deuxième aveu de Patrick Balkany :
« Je n’ai pas un amour fou pour cette administration. Je ne suis pas le seul en France. Mais je crois qu’elle m’adore parce que je lui ai quand même versé 1,5 million d’euros ! »

#Balkany : Patrick Balkany se tourne vers le public (et tourne le dos) au président pour faire sa déclaration. Comme au spectacle. Le président réclame le calme.

#Balkany : Les esprits s'échauffent légèrement et logiquement. Le parquet demande à Patrick Balkany d'où sort l'idée, selon laquelle, le fisc a estimé 6 ou 7 millions la villa Pamplemousse, comme il l'a prétendu plus tôt.

#Balkany : Le prévenu s'énerve. "Faut voir ça avec ma femme !"

#Balkany : Le substitut du PNF, Arnaud de Laguiche, est très bon dans ses questions. Il ne laisse rien passer. Et il faut dire que le prévenu balance quand même pas mal d'éléments un peu exagérés.

#Balkany : Le prévenu martèle qu'il s'est déjà fait "ponctionner" 1,5 million d'euros par les impôts. Et il détaille, redressement par redressement, avec son petit papier à la main. Il devient tout rouge d'énervement.

#Balkany : Au passage -et pour être complet- Patrick Balkany indique qu'il est "favorable au prélèvement à la source"...

#Balkany : On passe à la villa Pamplemousse
« C’est une villa que mon épouse a acheté le 3 juin 1997 pour 3,5 millions de francs. C’est une villa qui est à Terre-Basse. C’est un grand endroit fermé où il n’y a que des villas qui ont minimum 1 hectare. »

#Balkany :
« Alors, elle est en haut de la colline. Alors, évidemment, ce sont les villas proches de la mer qui valent cher. Mais bon… »

#Balkany :
« Elle a été acquise avec les fonds que lui ont donné son frère et sa sœur. Je crois qu’il n’y a aucune… Tout le monde est d’accord là-dessus. Le juge a eu toutes les preuves. Il n’y a pas de discussions là-dessus. »

#Balkany :
« Alors, sa surface, j’en sais rien. Sur deux niveaux ? Non:il y a un rez-de-chaussée et un sous sol. Alors, c’est comme aux Antilles. Il y a des bungalows. »

#Balkany : Les débats portent sur les nombreuses sociétés offshores découvertes par les enquêteurs. Explication de Patrick. B. : « On nous a dit, c’est par sécurité. C’est surtout que cela fait des honoraires en plus pour les gestionnaires. »

#Balkany : Le prévenu explique qu'il a découvert lors de l'instruction les sociétés offshore créées pour gérer ses affaires. Et de dire que c'était notamment pour les travaux d'entretien.

#Balkany : « A cause de la météo et des rafales, les travaux, c’est sans arrêt. Là-bas, un climatiseur, ça dure un an... »

#Balkany : Comme au spectacle, Patrick Balkany distille les bons mots. Le dernier ?
« Ca me fait rire que les gens parlent de magot. Il n’y a pas plus de magot que de beurre en branche ! »

#Balkany : Cet échange résume un peu la teneur des débats de cet après-midi :
- Vous connaissez la société Unicorn, société de droit seychellois ?
- Jamais été aux Seychelles...

#Balkany : Le prévenu ne se dérobe pas et répond à toutes les questions depuis le début de l'audience. Mais il faut quand même dire que les réponses sont pour le moins approximatives.

#Balkany : Patrick Balkany explique qu'ils se rendaient à Saint-Martin durant l'été. "Il y avait 6 heures de décalage. Donc, pour les petites vacances, cela faisait trop..."

#Balkany : A la barre, Balkany minimise toujours l'estimation de la villa.
- Elle était en haut de la colline (moins cher qu'en bord de plage).
- avec l'air marin et les ouragans, il y avait toujours des travaux à effectuer.

#Balkany : L'ambiance se tend avec la première question du parquet. Les avocats de la défense demandent une suspension. Le président la refuse. Puis, Balkany demande à son tour une pause. On suspend

#Balkany : On est donc en pleine suspension d'audience. Patrick Balkany en a profité pour faire une courte déclaration. Il en veut à la justice qui a occulté tous les éléments à décharge et a "complètement" surévalué son patrimoine.

#Balkany : A la reprise, on devrait débattre du riad à Marrakech. Les Balkany nient farouchement en être les propriétaires.

#Balkany : Juste avant ça, on devrait rigoler le parquet ayant, non sans malice, exhumer des questions écrites posées par le député Balkany au ministre du Budget Cahuzac sur les moyens de lutter contre l'évasion fiscale. #StayTuned

#Balkany : L'audience reprend. Le substitut indique qu'il a donc transmis aux parties une question écrite de Balkany à Cahuzac sur la lutte contre la fraude fiscale. Eric Dupond Moretti s'agace.

#Balkany : "Non, mais vous avez vu le pavé que vous venez de nous donner !? Vous croyez qu'on a le temps ?" Le parquetier, calme, réexplique qu'il en parlera demain et non pas tout de suite. "Maître, si vous me laissiez terminer mes phrases..."

#Balkany : Eric Dupond Moretti et Pierre-Olivier Sur reviennent à la charge sur le fait que les deux dossiers (fraude fiscale d'un côté, blanchiment de l'autre) ne soient pas joints. "On ne va pas continuer comme ça...", lâche Pierre-Olivier Sur.
La question a été tranchée hier.

#Balkany : "C'est quand même hallucinant ! peste Eric Dupond Moretti. Extraordinaire ! Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez ! La défense est réduite à sa plus simple expression ici !"

#Balkany : Le président enchaîne sur le riad à Marrakech.
« Nous ne sommes pas propriétaires de Marrakech. Moi, je veux bien vous raconter toute l’histoire. Mais je vais me faire engueuler par mon avocat. Parce que c’est le dossier de la semaine prochaine... »

#Balkany : Le prévenu commence à s'emporter à la barre. Il ne veut rien dire sur Marrakech. Le parquet tente de poser des questions. "On verra ça la semaine prochaine quand vous sortirez le dossier !"

#Balkany : Le substitut demande donc à Patrick Balkany si c'est son bailleur qui a donné au riad de Marrakech le nom de sa petite fille... Le prévenu s'emporte à nouveau.

#Balkany : Xavier Normand-Bodard, avocat de l'Etat (du fisc) pose une question et le prévenu s'emporte. "On fait pas de déclaration, vous n'êtes pas content. On en fait une, vous n'êtes pas content, non plus. On se demande vraiment ce qu'il faut faire avec vous!"

#Balkany : L'échange se termine
- Je n'ai pas d'autre question, indique l'avocat de l'Etat.
- Et moi, je n'ai pas d'autre réponse !, s'emporte Patrick Balkany

#Balkany : Patrick Balkany ne voulant pas répondre aux questions, le président lit les déclarations d'Isabelle lors de l'instruction.

#Balkany : Comme hier, Isabelle Balkany donne de ses nouvelles via mon compte Twitter... Et elle ne like pas n'importe quel post...

#Balkany : Les lectures étant terminées, Patrick Balkany est, à nouveau, appelé à la barre pour évoquer sa personnalité. On va mettre le LT au ralenti afin que je puisse commencer à écrire mon compte-rendu.

#Balkany : Le président demande quels sont les revenus actuels de Patrick Balkany.
"Mes indemnités de maire : 3.500 euros. Mais l’administration m’en ponctionne une bonne partie."

#Balkany : Et puis, le prévenu explique qu'il touche aussi une retraite de parlementaire. Et s'en justifie. « 4.100 depuis que je suis assujetti au prélèvement à la source. J’ai 25 ans de mandat, je suis membre honoraire du Parlement. Je suis au maximum de la retraite. »

#Balkany : Le prévenu parle de son épouse, Isabelle, avec tendresse. "Elle s'est toujours inquiété pour moi. Je passe à la clinique, tous les jours, après l'audience."

#Balkany : Vanne du président au moment d'évoquer l'âge de Balkany. "Je vois que vous n'avez pas encore 71 ans..." Eric Dupond-Moretti répond du tac-au-tac et avec le sourire : "Je vois que vous regardez les médias..."

#Balkany : Patrick se livre un peu pour terminer cet examen de personnalité. « On a toujours des regrets. Mais très honnêtement, je trouve que j’ai été très gâté par la vie. La vie d’élu est très gratifiante. »

#Balkany : Et puis, cette phrase lâchée avec gouaille au président. « Je me serais bien passé d’être devant vous, Monsieur le président. J’aurais préféré prendre le café avec vous. »

#Balkany : Le prévenu cite maintenant un principe juif. "Vous savez ce que dit la mère juive ? Cache un diamant dans la doublure de ta veste. Tu en auras peut-être besoin plus tard..."

#Balkany : Et il termine en donnant un conseil au fisc (oui, oui). "Il faut faire confiance aux gens. Il ne faut pas leur taper dessus sans cesse. Il faut faire confiance..."

#Balkany : Le prévenu embraye sur des grandes généralités / conseils politiques. Eric Dupond-Moretti le recentre pour qu'il parle de son père, élément central de sa défense.

#Balkany : Balkany termine le show de la journée en répondant à une question de son avocat qui lui demande pourquoi il a posé une question à Cahuzac sur la fraude fiscale. Attention, accrochez vous...

#Balkany : "Je ne pouvais pas dire : 'Ah non, je ne pose pas cette question parce que j'ai un compte à l'étranger !' D'ailleurs Cahuzac faisait la même chose les yeux dans les yeux. Mais pour lui, on le savait..."

#Balkany : "Comment on savait pour Ccahuzac ? Lui plantait les cheveux. Et il y en avait beaucoup des chauves. C'était chauve qui peut !"

Voilà

#Balkany : L'audience est suspendue. Le compte-rendue sera publié dans la soirée.

#Balkany : [Compte-rendu d’audience @20Minutes]
« Je n’ai pas un amour fou pour l’administration fiscale... »
google.fr/amp/s/m.20minu…