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A l'occasion de la 2e #GreveMondialePourLeClimat, j'ai tenté d'analyser la naissance d’une « génération climat » : qui sont ces jeunes, représentent-ils toute la jeunesse, pèsent-ils sur le débat politique et leur mouvement peut-il durer ? lemonde.fr/climat/article…
Certes ces jeunes ne représentent qu'une partie de la jeunesse, majoritairement urbaine, aisée, éduquée. Ils ont souvent les mêmes idées politiques que leurs parents.
Mais ils tentent de changer leurs modes de vie, ont une conscience de l'urgence plus forte que les adultes et sont davantage préoccupés par l'environnement. Et les idées de décroissance et d'effondrement se diffusent largement dans ce mouvement.
Pas de "fracture générationnelle" donc, mais un défi majeur qui les attend, après le 24 mai et les élections européennes : durer, en évitant la lassitude, à la fois de l’opinion publique, des médias et des grévistes eux-mêmes.
