Thread by @Maitre_Eolas

Vu ce qui nous attend cette semaine, un petit partage d'expérience et de souvenir pour les vélotafeurs : comment j'ai survécu à la canicule de 2003.

En fait, c'est cette canicule qui m'a converti au vélotaf. La seule pensée de prendre le métro par 35°C était insupportable (NB : il fera plus chaud cette semaine semble-t-il)

Le problème ne sera pas le matin, où les températures seront tout à fait supportables. Partir à la fraiche n'a jamais aussi bien porté son nom. Ce sera à l'heure du retour, car là ce sera un four.

Ce n'est pas bien compliqué : tête couverte (le port du casque est très pénible par forte chaleur, préférez les gapettes, casquettes (bien serrées) ou bandeaux de pirate. Tenue légère. ET BEAUCOUP D'EAU.

Alors que je pouvais faire mon trajet ordinaire sans boire, ou boire quelques gorgées, je me suis retrouvé à descendre deux litres d'eau et arriver en ayant soif.

Donc deux bidons, ou une grande bouteille dans la sacoche est indispensable. Je ne plaisante pas. Il y a eu des morts en pleine rue en 2003 par hyperthermie. L'eau est votre clim interne.

N'hésitez pas à adapter votre trajet pour passer par des fontaines, Paris en est truffé, en voici la carte eaudeparis.fr/carte-des-font…

Si vous sentez le coup de chaud (vous êtes essouflé même sans pousser votre allure, et vous n'arrivez pas à récupérer votre souffle : alerte. Vous vous arrêtez et vous vous versez de l'eau sur la tête et la nuque, que ça descende dans le dos. Effet immédiat.

Ne vous en faites pas, vous serez sec en arrivant à destination.
Et bien sûr ne pas forcer l'allure, roulez pépère. Le vent relatif ne sera pas rafraichissant.

Vous arriverez en nage, rien à faire, mais vous ne serez beaucoup moins que ceux ayant pris le métro.
Ah et comme plein d'autosolistes vont prendre leur voiture pour avoir la clim, on va avoir droit à des pics d'ozone, raison de plus pour ne pas bourriner.