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Bon, Chirac a été célébré toute la journée, maintenant ce serait effectivement pas mal si les Normands pouvaient bénéficier d'un tout petit peu de l'attention des troupes des chaînes d'info.
Heureusement que les localiers sont là, ici @76actu et leur thread très complet. Pour mémoire : "Difficile d’oublier l’odeur soufrée nauséabonde qui a embaumé les narines [en] 2013. [...] Lubrizol avait été condamné à payer 4000 euros d’amende." #ridicule
Cette disparité entre les Unes des journaux locaux normands et des nationaux est tout bonnement incroyable. My 2 cents : elles se seraient bien plus ressemblées si le vent avait soufflé vers l'Île-de-France, faisant pleuvoir des hydrocarbures sur Paris...
Thread anonyme sur l'aire d'accueil de gens du voyage située à quelques mètres de l'usine Lubrizol qui a brûlé. Ce serait peut-être pas mal d'aller aux nouvelles, les confrères localiers @76actu @paris_normandie @F3bnormandie @fbleuhnormandie
Quand un localier exprime tout son scepticisme en un tweet... les descriptions de Normands se décrivant suffoquants sont nombreux. Dites les nationaux, promis demain vous oubliez Chirac et vous faites 120 bornes pour voir de vos yeux le pétrole qui a plu ?
Je comprends, tout le monde était mobilisé sur Chirac. Mais merde, Rouen c'est 1h30 de Paris et ils n'ont pas arrêté les trains ! Alors rien à la TV très bien, mais les grands titres qui font des papiers à l'arrache avec deux tweets et un appel préf/ONG...
liberation.fr/amphtml/france…
Un petit auto-RT au cas où certains confrères parisiens qui me suivent n'auraient pas bien compris l'ampleur colossale du foirage journalistique sur Lubrizol. Les Normands vous attendent demain à la première heure pour faire le boulot pas vu aujourd'hui.
Comme Twitter n'aime pas les discussions à embranchements multiples, un autre auto-RT sur Lubrizol, pour bien mesurer ce que doivent les habitants de Rouen aux journalistes de #PQR qui sont tous les jours sur le terrain. Bravo les confrères.
"Lubrizol et incendie : l’association n’est pas nouvelle... et n’est pas lointaine. Le 3 septembre dernier, un feu s’est déclaré sur le site que compte l’entreprise à Oudalle (également classé Seveso), sur la zone industrialo-portuaire du Havre."
Un rappel utile concernant les localiers de @paris_normandie. Comme @76actu ils ont accompli un boulot phénoménal ce jour... sauf que les confrères de PN, en plus du reste, l'ont fait sans tous avoir accès à leur propre rédaction.
Nota bene histoire de ne pas être trop confraternel : cet emploi de "suies" déposées par les fumées est manifestement un élément de langage préfectoral. Il me chiffonne vu les photos et vidéos dispo. Voilà entre autres pourquoi il fallait (beaucoup) plus de concurrence sur place.
Parce que les gens, ce qu'ils ont vécu, ce sont de lourdes fumées (une dizaine d'hospitalisations selon la préfecture), et des flaques d'huile poisseuse partout où il a plu. Pas vraiment des suies, ou pas seulement (et il a bien plu), donc.
Encore un auto-RT pour bien exposer la raison de ce thread. Journaliste, je connais les contraintes et difficultés du métier. Parfois, on se foire. Ben là, on y est : j'essaie de réveiller les Parisiens pour qu'ils prennent la bagnole ou le train demain.
Dernier auto-RT de la soirée, histoire de conclure un épisode pas glorieux pour bien des médias français. J'en vois doucement se réveiller et demander des témoignages sur Twitter. Je les enjoins à aller aussi voir et à raconter. Puis à interroger.
Je tenais à signaler le seul papier un peu fouillé d'une rédaction nationale lu aujourd'hui, issu du partenariat de @Mediapart avec le pure player local d'enquête @Lepoulpemedia. De quoi inspirer d'autres médias pour des associations avec la #PQR #PHR ? mediapart.fr/journal/france…
M'enfin, mon avis reste que cet épisode aurait dû aboutir à l'envoi fissa de leurs meilleurs grands reporters par les titres (et ça vaut aussi pour @mediapart), pour du reportage. Quant aux télévisions... ben je crois que vous avez perdu le respect de pas mal de Normands ce jour.
Nota bene n°2 : l'usine fabrique des additifs pour huiles et peintures. Je me suis parfois exprimé ici en procédant par raccourcis, notamment parce que le ressenti (et les images) des habitants sous le panache de fumée a bien été qu'il a plu une substance huileuse.
...et je présente mes excuses @le_Parisien qui a fait le boulot de reportage qui devait être fait compte tenu de sa ligne éditoriale. Il est plutôt propre ce papier, par un grand reporter du journal. J'espère qu'il (ou d'autres) y retourne demain !
Parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de boulot journalistique y compris en reportage à faire, notamment sur les pluies huileuses dans le couloir du nuage de fumée (banlieue et campagne), les conséquences sanitaires et écologiques, etc etc.
Je dois les mêmes excuses (et un peu plus d'ailleurs vu que je les ai admonestés) à @libe qui avait aussi envoyé deux personnes hier matin en reportage. J'étais passé complètement à coté de leur papier...
Bon, je crois que je vais étendre mes excuses à tous les confrères de la presse nationale, et partager ici leurs reportages pour compenser mon coup de colère (bien mal placé à posteriori). Ici @lemondefr par @ArianeChemin et @Torfagril (de @Lepoulpemedia).
lemonde.fr/planete/articl…
"En dix minutes, on était dans la voiture, avec femme et enfant, en route vers Paris, chez mon beau-père. Pour avoir travaillé dans des sites Seveso, on ne se sait jamais… J’ai préféré prendre toutes les précautions."
Du côté de @Le_Figaro, le dispositif a été un peu différent, plus proche de celui de la presse locale. Le reportage sur place prend moins de place que chez d'autres titres, mais il y a eu pas mal d'autres articles en parallèle.
premium.lefigaro.fr/politique/roue…
Notamment ce papier assez sceptique sur l'aspect inoffensif des retombées d'huiles, qui semble mélanger un peu de reportage (je suppose de @CarolineGLarson, autrice du papier ci-dessus) et beaucoup de réseaux sociaux.
premium.lefigaro.fr/actualite-fran…
Chez @LaCroix c'est resté relativement succinct, mais il y a quand même un reportage, avec un choix d'angle comme souvent un peu décalé par rapport aux autres, ici sur les sites Seveso en zones urbaines.
la-croix.com/France/install…
Quelques explications supplémentaires de @libe, qui a choisi un traitement éditorial avec deux "événements" en parallèle du décès de Jacques Chirac.
Une bonne remarque sur le rapport presse/audiovisuel. Plutôt d'accord, à l'importante exception des événements "en direct" et de grande ampleur, pour lesquels les chaînes et radio d'info ont une importance qu'on ne peut nier.
Parce qu'hier à Rouen, les journalistes nationaux d'actu TV/radio "chaude" auraient eu un rôle important à jouer en parallèle des excellents directs des différents médias locaux. En particulier vis-à-vis des aspects sanitaires et en termes de pression sur les pouvoirs publics.
Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, @libe fait sa Une sur Chirac... mais publie aussi une seconde Une dédiée dans ses pages interieures.
Lubrizol, la presse locale continue de faire le boulot au lendemain de la catstrophe. Et met en lumière les graves insuffisances en matière d'information aux populations.
Les insuffisances sanitaires des pouvoirs publics se poursuivent suite à l'incendie de Lubrizol... un témoignage éclairant concernant l'université (il y en a bien d'autres depuis 24h). Comment croire à l'inocuité quand l'air fait tousser, brûle et pique ?
Lubrizol encore et toujours (désolé du dérangement aux followers que j'embête, mutez-moi 48h...) : les pompiers reviennent sans aucune aménité sur la teneur bien trop rassurante de la communication de la préfecture.
Les localiers toujours à fond sur Lubrizol 👌. Ici @paris_normandie : "Sur l'aspect médical, le préfet indique qu' "il y a des inquiétudes qui ne sont pas justifiées". Jeudi soir, une augmentation des appels au Samu de près de 50 % a été enregistrée."
@76actu : "Plusieurs employés se sont plaints d’irritation, notamment au niveau des yeux, et d’une odeur persistante et nauséabonde d’hydrocarbures au sein des locaux. «Nous souhaitons avant tout préserver la santé des salariés», déclare @F3bnormandie."
Je lui ai collé un taquet récemment en lui répondant, mais là, @DavidCormand est parfaitement légitime dans ce qu'il exprime. Pire catastrophe industrielle depuis AZF. Ca remet bien en perspective le (faible) niveau de la couverture médiatique nationale.
Dans @le_Parisien, on retrouve toujours cette notion de toxicité aïgue évoquée par les pouvoirs publics.
Je ne sais que penser de ce commentaire d'un médecin du Samu, confiant dans son analyse, à la conférence de presse du préfet (qui promet des résultats d'analyse d'un moment à l'autre). Et je garde l'affaire du plomb de Notre-Dame dans un coin de ma tête...
Encore une belle réussite iconographique, pleine de sens, à la Une du @paris_normandie de demain matin. #toutvabien
Sinon @76Acu est allé dégoter une experte pour discuter des risques des fumées : "Il faut qu’il y ait un suivi médical strict de ces personnes et pas seulement des gens dits sensibles. Il faut que toutes les personnes se mobilisent pour exiger ce suivi."
Super sujet de @libe chez des agriculteurs, par @SMouillard et @morand_anais : "Ce vendredi en fin d’après-midi, aucune nouvelle des autorités n’était à déclarer. [...] la préfecture a seulement divulgué une série de «recommandations» pour le secteur"
liberation.fr/amphtml/france…
Ce n'est pas toujours le cas : sur Lubrizol, les clichés des localiers, du quotidien régional comme de la rédaction web rouennaise du groupe Publihebdos (Ouest France), rivalisent sans peine avec ceux des photojournalistes de l'AFP et des grands titres.
"On ne peut pas dire : « Il n'y a pas de toxicité aiguë » quand on s’adresse à une large population. C’est une expression de chimiste. Cette communication était inadaptée", estime @comcrise (PDG de @nitidis) dans @OuestFrance.
"Il y a un article du code pénal qui prévoit que le dommage corporel par manquement à une obligation de sécurité est sanctionné de deux ans d'emprisonnement, donc on a des qualifications juridiques qui nous permettent [...] d’enclencher des procédures."
Une cagnotte "citoyenne" naît pour analysée les retombées de Lubrizol, compte tenu de l'absence de transparence des autorités. Un ancien localier de @76actu donne le fond de sa pensée sur ces deux éléments. [tweet précédent faux donc supprimé]
À tous ceux, confrères compris, qui sont passés en mode anti-complotistes avec des propos et articles de type "la préfecture a bien fait son travail d'information" : regardez cette vidéo des pompiers normands. Et lisez attentivement le premier sous-titre.
Le voici : "Le jeudi 27 septembre, aux alentours de 2h du matin, les sapeurs-pompiers du @Sdis76 ont été appelés pour un violent incendie à l'usine Lubrizol." L'alerte de la @Prefet76 part après 6h du matin, après que de violentes explosions aient résonné à des km à la ronde.
Un premier tweet était parti peu avant 5h du matin, demandant uniquement d'éviter le secteur. Mais l'appel d'alerte automatisé aux riverains n'est pas parti avant 6h10...
La demande d'éviter "les déplacements non indispensables", sans emphase, ne part que juste avant 8h sur Twitter. Beaucoup sont déjà en route vers le travail à ce moment-là. La préfecture ne demande pas d'arrêter les transports en commun de l'agglomération.
À ce moment-là, je suis encore sur Twitter. La préfecture ne répond a personne sur les réseaux à ceux, nombreux, qui se demandent s'il faut aller au travail (compte tenu du flou du "non indispensable" pour beaucoup de métiers on peut légitimement se poser la question).
Le second tweet à portée directement sanitaire des autorités tombe à 9h19. Il est trop tard, beaucoup sont déjà au travail ou y arrivent. Voilà voilà. Pour rappel, un site classé Seveso haut contient *forcément* des produits fortement toxiques.
Bel article de @sbailly pour @OuestFrance : la maire @CharlotteGoujon « demande officiellement [...] que soit intégrée à l’enquête administrative en cours la question de la communication à destination des habitants riverains de l’usine et de la ville. »
ouest-france.fr/normandie/roue…
Je ne critique pas @Prefet76 dans le seul but d'éviter que ne se reproduise l'échec de communication sanitaire autour de l'incendie Lubrizol. Je le fais aussi PARCE QUE C'EST TOUJOURS EN COURS pour ceux qui vivent ou travaillent sous le passage des fumées.
Pardon de crier : il est rare de voir en direct une catastrophe sanitaire évidente ne pas être gérée par l'Etat alors que les dommages sont en cours et nécessitent des actions urgentes de décontamination comme d'analyse, pour la santé maintenant et pour la justice plus tard.
Les conséquences de l'incendie de Lubrizol pourraient se faire sentir longtemps sur la santé des Normands, et très rapidement sur l'economie agricole régionale si l'Etat ne prend pas des mesures fortes. Allo @Prefet76 ?
Vous êtes Normand et vous aimez consommer local ? Tant que l'Etat ne dit rien et ne prend pas de mesures fortes suite à l'accident Lubrizol (avec un délai restant qui se réduit rapidement), il va falloir faire très attention ces prochains mois...
Plus personne dans le coin (Eure) ne va acheter fruits et légumes venant de Seine-Maritime sans garanties très fortes. Les produits moins précisément localisables, comme le lait ou la viande, risquent d'être bannis par les consommateurs sur toute la Normandie. Quelle tristesse.
En direct @franceinfo : "Que se passe-t-il à Rouen ?" Sérieux les confrères, vous démarrez tranquille avec 48h de retard l'air de rien ? Bordel mais vous devriez avoir des dizaines de journalistes et des reportages en continu à Rouen, dans le pays de Bray et le pays de Caux...
Pour l'instant sur @franceinfo pas de succession de reportages, la seule mention de Lubrizol à 15h30 porte sur la conférence de presse du préfet à 17h. C'est juste lunaire : en 20 min d'écoute j'ai plus entendu Chirac que les conséquences massives de l'incendie sur la Normandie.
"Les équipes d'envoyés spéciaux comprennent très vite que le vent va tourner. « Putain Chirac est mort. On va plus nous prendre [en direct] », entrevoit une journaliste de LCI. « C’est bon on peut décrocher », annonce une correspondante de BFMTV." #honte
Ouverture du journal de 16h de @franceinfo sur les fumées sur Rouen, les deux plaintes contre X et des animaux de compagnie incommodés par la fumée. Nouvelle mention de la conférence de presse @Prefet76. Durée totale 2 min. Pas un mot de la marée noire aérienne. Tout. Va. Bien.
Bon papier @lemondefr, encore @ArianeChemin / @Torfagril :
"Le fourrage devait être mis en silo dans dix jours, mais @Prefet76 a demandé [...] « de ne pas récolter leurs productions en l’attente de précisions ultérieures »." Faut communiquer dessus !
lemonde.fr/planete/articl…
Bon bon bon... gageons que les agriculteurs touchés par les pluies huileuses venant de Lubrizol vont attendre de pied ferme les services de l'Etat, notamment concernant le lait, compte tenu de capacités de stockage relativement limitées.
"Sur le sujet des suies, aucune différences significatives avec des prélèvements témoins. [...] l'ARS a défini un petit protocole de traitement pour les collectivités locales (à grande eau) et pour les particuliers (utiliser des gants...)." #hum
Je vais juste poser ça là et vous laisser méditer dessus. Lu entre les lignes, ce live-tweet de la conférence de presse préfectorale par @paris_normandie vaut son pesant de cacahuète.
La version de @76actu, qui alimente le même thread depuis jeudi matin, semble indiquer que le préfet évoque cette non-"situation de masse" au niveau des appels au Samu (pour rappel, la veille, il demandait aux gens de ne pas appeler pour de fortes odeurs).
Ce live-tweet de @paris_normandie est décidément exceptionnel. Une leçon de journalisme en milieu contraint, ou quand on a une ligne éditoriale au ton que l'on souhaite très neutre : comment dire beaucoup de choses en quelques citations bien choisies.
Rouennais et journaliste, @sbailly a toute légitimité pour venir parler de Lubrizol sur @France5tv. Voilà qui change agréablement des experts bidon. Son analyse est, comme pour la plupart des Rouennais, *légèrement* différente de celle du @Prefet76.
Il est parfois de bon ton de négliger la presse la plus lue de France. Elle a plein de défauts, et publie des articles médiocres au kilomètre (je m'inclus...). Mais elle est aussi le meilleur du journalisme, tous les jours sur le terrain. Vive la locale.
Rouen post-incendie de Lubrizol et qualité de l'air à J+3 : un intéressant point de comparaison proposé par une localière rouennaise, dédié aux Parisiens qui connaissent bien la merveilleuse atmosphère de leurs métros/RER.
"Nul doute que beaucoup de jardiniers amateurs jetteront dans les heures à venir les pommes, salades et autres citrouilles ou potimarons qui sont actuellement prêts à être récoltés." Je serais eux, je ne planterais pas non plus l'an prochain...
Vu mon coup de colère mal placé contre les confrères de presse écrite nationale, je me dois de partager ce thread contant par le menu la mobilisation @le_Parisien aurour de l'incendie de Lubrizol... avec encore toutes mes excuses.
J'avais zappé ce propos du préfet (merci @StanMourdon), concernant les retombées de Lubrizol : en substance, la pluie se chargera de nettoyer la nature. Heureusement que les marées noires classiques, marines et non aériennes, ne sont plus traitées ainsi...
Vu que la préfecture de Seine-Maritime compte sur la pluie pour lessiver la marée noire aérienne issue de l'incendie de Lubrizol, je me suis permis de superposer le tracé des fumées venant de Rouen et les emplacement des captages d'eau du département.
Mes sources sont, pour les emplacement des captages, l'ARS : normandie.ars.sante.fr/les-captages-d…
Et pour le tracé grossier du panache de fumée, la liste des 112 communes visées par un arrêté d'interdiction de récoltes aux agriculteurs.
Je note au passage avec intérêt, de cette liste de 112 communes à risque, qu'elle s'arrête pile-poil à la frontière avec les département voisins de l'Oise et de la Somme. Coucou @Prefet60 @Prefet80 vous avez peut-être un peu de boulot de votre côté... (cc @AlvesTF)
Concernant les captages d'eau, mon petit doigt me dit, vu que la préfecture semble avoir quelques trains de retard dans sa com', qu'il va falloir un peu de pression des citoyens et élus pour une surveillance spécifique des polluants de Lubrizol pendant les prochains mois/années.
Pour précision, sur mon tracé effectivement grossier du passage du panache de fumée.
"Le préfet a également annoncé qu’une cellule post accident technologique, prenant le relais de la cellule de crise, a été mise en place. Elle est chargée d’assurer le suivi et la gestion des impacts sanitaires et environnementaux."
"On est trop proche du sinistre pour avoir du recul, mais on est tous inquiets, car on sait qu'on a respiré quelque chose de pas propre. Je pense que je vais prendre un rendez-vous avec mon médecin du travail [...]. Au cas où pour le futur."
 
"Changer l’eau et le linge souvent, en particulier après le nettoyage des parties extérieures des fenêtres et rebords, éviter le balayage à sec et ne pas utiliser d’aspirateur, pouvant remettre en suspension des particules."
Lucide : "Si des risques existaient concernant une possible pollution de l’eau, ils se poseraient sur le long terme [...] il est possible que, «sur le long terme du cycle de l’eau, les retombées de pluie puissent avoir un impact sur la nappe phréatique»."
Interview dédiée aux éléments de langage, de @pmaricha par @Laura_Raim : "Le choix des mots est intéressant. La "suie", cela fait penser à un feu de cheminée. C'est une jolie manière de désigner la couche d’hydrocarbures qui recouvre la ville... "
arretsurimages.net/articles/incen…
Incendie de Lubrizol : un citoyen s'est chargé de mettre en carte la liste des 112 communes normandes au Nord-Est de Rouen concernées par l'arrêté interdisant les récoltes et obligeant au stockage des produits agricoles (car proches du panache de fumée).
Maintenant qu'on dispose de la carte des 112 communes proches du panache des fumées issues de Lubrizol, je l'ai à nouveau superposée avec celle des captages d'eau de Seine-Maritime. On sait maintenant à peu près lesquels devront faire l'objet d'une surveillance de long terme.
Voici de nouveau la source pour les captages d'eau potable, la couleur est sans importance ici, la taille du cercle est fonction du débit de chaque captage : normandie.ars.sante.fr/les-captages-d…
La carte issue de l'arrêté préfectoral d'interdiction de récolte sur 112 communes a été réalisée par un citoyen qui se trouve être aussi cartographe, merci à lui, et à @isabellejoad pour le signalement : facebook.com/1833273378/pos…
Nouvelle Une sur Lubrizol pour @paris_normandie demain matin. Le formidable travail de la presse locale depuis jeudi matin mérite bien le soutien direct des Normands : acheter, c'est aussi montrer son intérêt de lecteur pour que la rédaction ne lâche rien.
Gros dossier sur Lubrizol dans @paris_normandie ce matin, avec agriculteurs, consommateurs, PDG, experts, Education nationale, habitants. Confirmation que l'incendie a brûlé l'entrepôt de stockage et de mise en fûts. Achetez-le les Normands, vous ne le regretterez pas.
"Hier soir (samedi), vers 21 h, on a eu la consigne de jeter le lait. On avait trois jours de stock comme habituellement, le laitier devait passer hier soir. Donc on a jeté plus de 5.000 litres de lait: la production de trois jours dans la fosse à lisier."
ouest-france.fr/economie/l-inq…
Lubrizol, l'avis d'un journaliste et médecin @LeFigaro_Sante qui partage une des vidéos dispos d'eau du robinet noircie à Rouen. Si les confrères pouvaient vérifier ça rapidement ce serait pas mal. On voit aussi des tweets de ruptures d'eau en bouteille.
Mise au point sur les quelques vidéos et témoignages d'eau noircie diffusés depuis hier sur les réseaux sociaux. Avant de déclencher une panique complète (parce que là ça veut dire plus de contact cutané non plus), attendons confirmation.
On refait le point sur l'eau potable à Rouen et alentours suite à Lubrizol : pour l'instant, AUCUN des comptes Twitter fiables et identifiés de la région ne rapporte de phénomène similaire aux rares vidéos et témoignages publiés sur les réseaux sociaux.
"Un arrêté restreint pour ces communes certaines activités agricoles tout comme la mise sur le marché de produits alimentaires d'origine animale et végétale (lait, œufs, miel…)." Là aussi, il faudra surveiller les captages à moyen/long terme...
Une première carte à grande échelle du panache de fumées de Lubrizol. Ça donne une bonne idée de l'ampleur de cette catastrophe industrielle majeure, comme des endroits à surveiller pendant un paquet d'années.
Lubrizol, enfin des nouvelles des voisins gens du voyage (@LeMediaTV aussi y est allé). Elles sont mauvaises, ni confinement ni mesures hors de masques en papier : "Ils nous ont dit : « Si vous voulez évacuer faites-le. Mais les caravanes restent ici. »"
"Selon nos informations, après des nausées et des maux de tête, une demi-douzaine de policiers, qui sont intervenus dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre [...] ou dans les heures qui ont suivi, ont consulté un médecin."
"L'incendie est parti d'une zone de stockage, alors que les augmentations de capacités portaient également sur une telle zone. La préfecture se retranche toutefois derrière l'enquête judiciaire pour refuser de répondre."
Passionnnant : "La communication erratique, parfois minimaliste pour ne pas dire inexistante, contradictoire à plusieurs reprises [...] augmente la confusion au lieu de permettre d’affronter la complexité de la situation."
« Un contrôle renforcé est mis en place sur les captages pour suivre les éventuels impacts sur l’eau des nappes phréatiques sur le court et moyen terme. » Ne manque plus qu'à communiquer ce qui a brûlé, et ce qui sera analysé au niveau des captages.
Le @Prefet76 va répondre à partir de 18h aux questions sur l'incendie de Lubrizol et ses conséquences devant les élus de @MetropoleRouenN, qui annonce une diffusion en direct. Très bonne initiative de la part des élus.
Ce débunk des @decodeurs du Monde sur Lubrizol, par @dathilde et @Assma_MD, est assez complet. Il s'attache à différentes publications issues des réseaux sociaux, balancées depuis jeudi, et remonte parfois aux sources (douteuses) des trucs publiés.
lemonde.fr/les-decodeurs/…
Point sanitaire par @CecileThibss, avec une annonce pour les pompiers et policiers intervenus sur l'incendie de Lubrizol : "Du côté de l’ARS, on assure qu’un suivi sanitaire renforcé des personnels mobilisés va être mis en place."
Utile vérification de @AnaisCondomines : "«Nous supputons un cas isolé car elle nous indique qu’il lui est déjà arrivé d’avoir de l’eau colorée par le robinet. Par ailleurs, le reste de l’immeuble ne semble pas concerné», nous précise la métropole."
Filmer et diffuser en direct sur Youtube les questions des élus au @Prefet76 : bien, merci @MetropoleRouenN. Ne pas faire d'essai préalable et filmer des échanges totalement inaudibles : moins bien, dommage.
Je ne sais pas qui gère le compte de @paris_normandie mais il ou elle ne manque pas d'humour ! Il en faut aux Rouennais en ce moment...
J'apprécie beaucoup la subtilité de @paris_normandie depuis jeudi : les communes "ont rouvert leurs écoles [...] après avoir procédé au nettoyage des jeux dans les cours de récréation « avec de l’eau et des chiffons » comme le préconise la préfecture."
(Parce que je ne sais pas vous, mais j'imagine des Bretons à qui le préfet recommanderait de prendre eau et chiffons pour nettoyer leurs côtes souillées par une marée noire, et je me dis que ça ne se passerait pas tout a fait comme depuis 4 jours en Normandie...)
« Il faut qu’on tire les enseignements. On veut arriver à être meilleurs, même si d’un point de vue strictement technique, à partir des éléments remontés par les sapeurs-pompiers, tout peut sembler logique. [...] Je suis satisfait du résultat final. »
"Peut-on dire que nous étions, entre les journées de jeudi et vendredi, dans une toxicité chronique ?
Oui, absolument. [...] Cela se traduit par le raccourcissement de la durée de vie."
Un maire, sur son information par la préfecture : « J’ai eu un message vocal m’informant de l’incendie de Lubrizol à 14h25. Heureusement, j’ai pu m’informer autrement. C’est vraiment une colère profonde. Vous nous prenez pour qui ? »
Une décision prise « compte tenu [...] d’un éventuel impact sur un territoire géographique dépassant le simple ressort judiciaire de Rouen et du nombre de plaintes pour mises en danger d’autrui », détaille le parquet.
Faux, ou si approximatif que ça en devient une réécriture totale. La première alerte préfectorale part à 4h50. Elle concerne uniquement le voisinage proche de Lubrizol. A 7h10, "l'alerte" par tweet ne permet aucunement une mise à l'abri aux habitants.
Je vous laisse en juger par vous-même. Première erreur : il faut écouter France bleu ou aller sur le site de la préfecture. Il est 7h10, les gens se lèvent et vont aller au travail. Les préfectures d'IDF, en cas de neige (!!), diffusent images/infographies
Deuxième erreur majeure : à 7h10 sur son site internet, la préfecture informe de la fermeture des écoles, d'une mesure de confinement en maisons de retraite, et recommande aux habitants de rester chez eux... uniquement s'ils sont dans un rayon de 500 m autour de l'usine.
Troisième erreur majeure : l'évitement des déplacements ne tombe qu'après 8h, soit trop tard. Et ne fait pas l'objet d'une insistance particulière (comme un/plusieurs tweets dédiés à ça, adressé aux salariés/aux employeurs, avec infographies etc.).
A titre de comparaison en termes d'information/communication, voilà ce que la Préfecture de police de Paris peut sortir en cas d'alerte neige.
Et voilà ce qui avait été publié par le Ministère de l'Intérieur en urgence lorsque des automobilistes s'étaient retrouvés bloqués sur les routes des Yvelines, encore à cause de la neige. Je vous laisse comparer aux alertes de la préfecture sur Lubrizol.
Donc ça me met drôlement en colère quand j'apprends de la bouche d'Hervé Morin qu'une décision consciente, réfléchie et pas seulement attribuable à la panique comme aux circonstances, a été prise pour laisser concrètement partir des centaines de milliers de Rouennais au travail.
Lubrizol, les listes de produits qui ont brûlé. Cette recension des enfers... les experts présents dans les répertoires de journalistes (ainsi que les journalistes) vont avoir du boulot pour vulgariser tout ça !
Six jours d'éditions spéciales consécutives de @paris_normandie. Vous voulez qu'ils continuent les Normands, que leur rédaction soit toujours largement mobilisée alors que l'intérêt diminuera dans les médias nationaux ? C'est simple : achetez-le.
Joli reportage a la manif' Lubrizol, par @Moran_Anais. Ici, un inquiétant témoignage de pompier : «On a été obligés de continuer le boulot avec des masques en papier. [...] Les employés de Lubrizol présents sur place étaient suréquipés.»
Pour la troisième fois, retour sur jeudi matin à Rouen lors de l'incendie Lubrizol. Avec des éléments indiscutables montrant que l'ensemble des pouvoirs publics ont été défaillants pour permettre aux citoyens ne ne pas mettre en danger leur santé.
Quels médias locaux ont été les plus réactifs jeudi dernier, alors que l'usine Lubrizol brûle à partir de 2h30 ? Une recension exhaustive et détaillée par @mosieurj.
Demain, un numéro de @libe à lire pour les Normands et tous ceux qui vivent dans des "villes Seveso", je suppose.
Ancien fait-diversier de @paris_normandie, à une autre époque du journal, @narvic l'ancien Rouennais (qui suit le post-Lubrizol de près) vide son sac de journaliste local à propos du risque industriel présent de tous temps dans la ville.
Et le même thread en copies de tweets, car il supprime systématiquement ses tweets (déso @narvic je ne peux pas les laisser disparaître ceux-là, c'est trop important comme témoignage).
A lire : « Je ne sais pas si on peut appeler ça des erreurs ou de la panique, mais certaines choses ont été oubliées. [...] Je pense que la préfecture joue son rôle... Mais si elle choisit de ne pas tout dire à la population, je trouve ça dommage. »
Edifiant témoignage d'un ex-salarié de Lubrizol : "J’ai empêché mes enfants d’aller à l’école, j’ai calfeutré les fenêtres [...] et pendant 18 mois on ne va ni boire l’eau du robinet, ni acheter des légumes et viandes locaux."
"Moi-même, même en prenant des précautions et en connaissance des risques j’ai eu une forte irritation de la gorge. C’est typiquement lié aux produits qu’on utilise là-bas, [...] ça m’arrivait d’avoir des vomissements." Par @FloraCarpentier pour @RevPermanente (plutôt fiable).
"« Même nous, nous avions du mal à connaître les produits et les mélanges réalisés. C’était très secret. » Kevin n’est « pas étonné que Lubrizol ait eu du mal à connaître exactement les produits stockés » et ait mis du temps avant de communiquer."
Lubrizol J+8, des informations sont données par les pouvoirs publics sur la procédure à suivre pour ceux qui ont reçus des morceaux amiantés du toit en fibrociment provenant de l'usine. Tout va bien, belle gestion @Prefet76, surtout ne changez rien.
Pas forcément d'accord avec toutes les analyses de ce papier de @robinkorda et Victor Alexandre sur la couverture médiatique de Lubrizol (notamment concernant radios/TV), mais il présente un intéressant travail de documentation chiffré sur le sujet.
Le peu d'attention porté à Lubrizol par les chaînes info en continu comparativement au décèc de Jacques Chirac apparaît d'ailleurs tres nettement dans cet autre excellent travail documentaire.
Sans oublier, évidemment, le décompte fatal fait par @arretsurimages sur 24h d'antenne de BFMTV...
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