On peut commencer par faire un point sur la neurologisation (!) de la psychiatrie.
Du coup on va y aller doucement, en décomposant le concept et en regardant quelle est sa pertinence, et surtout ce que cela implique réellement.
Classiquement la maladie de Parkinson était décrite par ses symptômes les plus évidents : un tremblement, une rigidité des membres et une akinesie (lenteur d'exécution des mouvements).
Et c'est tout.
- et on a compris (je vais pas vous faire toute la liste) des liens entre des trucs aussi divers que la régulation de la tension ou les problémes de mémoire.
Les patients parkinsoniens traités aussi bien que ce que l'on savait faire, développaient des signes psychiatriques typiques. Si typique qu'en neurologie on parlait de psychose parkinsonienne.
1/ les neuroléptiques sont contre indiqué dans les troubles park dont ils sont par ailleurs une des causes possibles
2/ on peut ne pas avoir de chance dans la vie, mais avoir un park et une psychose en même temps ça fait quand même beaucoup.
Alors pour être franc on n'en n'est toujours pas tout à fait certains même si on a pas mal d'idées MAIS ce qui est important ce qu'on a commencé à comprendre certains des ces signes.
thelancet.com/journals/eclin…
Pendant que les neurologues essayaient de sortir de la logique de la clinique neuroanatomique (la clinique où un symptôme traduit la lésion d'une région donnée du cerveau... logique qui est toujours celle des neurovasculaires)
ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26045351
Cela signifie que l'on peut commencer à travailler sur des thérapies associant en plus des traitements médicamenteux, de la kiné, de l'ergo, de l'orthophonie etc...
Ceci n'est pas....
Personne n'a peur ni n'a honte de dire qu'il a eu un AVC. Personne ne craint les parkinsoniens.
Et bien là c'est pareil.
Et par symétrie, de faire avancer la neurologie pour rattraper la recherche en psychiatrie.