En janvier et février, le briefing quotidien du renseignement US (PDB) pour le président #Trump l'alerta au moins 12 fois sur le #COVIDー19, les mensonges de la #Chine et les risques colossaux. Mais Trump ne lit pas le PDB. Ca l'ennuie. Trop long. washingtonpost.com/national-secur…
2) Cet article très factuel et sans dérive "impressionniste" sur le caractère de #Trump- la patte @washingtonpost- renforcera sans nul doute l'appel à 1 commission d'enquête parlementaire voire indépendante sur la gestion du #COVIDー19 par le président après la fin de la crise.
3) Comme le rappelle l'article du Post, équilibré et pas à charge, #Trump, et on le savait déjà, se contente de 2 à 3 résumés oraux par semaine qu'il écoute bien. Mais peut-on gouverner efficacement les #EtatsUnis de cette façon et avec ce dédain récurrent de SON renseignement?
4) #Trump a 1 triple problème inédit avec son renseignement qui traverse l'exercice de sa présidence. D'1 part, il a bâti sa campagne présidentielle sur sa défiance affichée quant aux faillites présumées du renseignement US, en particulier sur l'#Irak... thehill.com/policy/nationa…
5)...et cette méfiance originelle du #renseignement US définit la doctrine politique de #Trump, mâtinée de complotisme, de tribun insurgé populaire contre 1 Etat tout puissant, le fameux "Etat profond" qui tendrait à aliéner le peuple de son pouvoir de décision...
6) Or, ce rapport bipartisan essentiel du Sénat sur l'utilisation politique du #renseignement US avant la guerre en #Irak démontrait que si la qualité du renseignement put parfois être en cause, c'est surtout sa déformation POLITIQUE qui avait péché. intelligence.senate.gov/sites/default/…
7) Et par ailleurs, si le #renseignement US s'était autant planté que #Trump ne cessait de le répéter en 2016- en oubliant les mésusages et déformations politiques de l'administration Bush- cela contredisait la toute puissance du présumé Etat profond...
8) D'autre part, cette faille originelle entre #Trump et le #renseignement US devient aussi béante que #SanAndréas lors de son accession au pouvoir en janvier 2017 quand les services affirment que la #Russie interféra dans la présidentielle ET en sa faveur.dni.gov/files/document…
9) Cela put/dut être 1 choc pour #Trump, persuadé dès 2016 qu'il se bat contre 1 renseignement tout puissant et hostile, de découvrir 15 jours avant son investiture en 2017 cette note du #renseignement US sur l'ingérence de la #Russie. Il se conçoit dès lors entouré d'ennemis.
10) Et c'est 1 fait central pour analyser la présidence #Trump que sa représentation ancrée d'être en butte à l'hostilité d'1 communauté du #renseignement qui voudrait le délégitimer par l'accusation sur la #Russie. Exemple(parmi 1000) en 2019 sur l'#Iran.
11) Cette conviction de #Trump l'amène d'ailleurs en pleine crise du #coronavirus fin février à virer le directeur du renseignement national Maguire qu'il avait lui-même choisi. Pourquoi? Parce qu'il laissa 1 "briefeur" dire à la Chambre que la #Russie voulait voir #Trump réélu
12) #Trump est animé en permanence par cette conviction que le #renseignement US agit contre lui pour lui voler sa victoire démocratique de 2016 et agit en conséquence avec ces purges incessantes. Même en plein début de crise sanitaire mondiale. washingtonpost.com/national-secur…
13) Mais que devrait faire le #renseignement US alors s'il a des informations répétées et certaines que la #Russie veut interférer dans les élections en faveur de #Trump? Ne pas renseigner le pouvoir politique- sa mission 1ère- pour ne pas faire de peine? C'est 1 impasse complète
14) Ce qui amène au 3e problème de la relation #Trump- #renseignement US, pointé par ces briefings non lus sur le #coronavirus. Le président US, en dépit des purges et même s'il a 1 loyaliste politique absolu-Grenell à sa tête- n'a pu rétablir la confiance avec le renseignement.
15) Les #EtatsUnis, 1ère superpuissance mondiale, ont 1 relation clairement dysfonctionnelle entre le décideur démocratique ultime- président #Trump- et ses services de renseignement, sans médiateur de confiance possible, comme pouvait l'être #Kissinger pour #Nixon.
16) Nixon ne lisait pas non plus le briefing PDB quotidien préparé par la CIA car il se méfiait viscéralement du #renseignement US. Mais lisait et écoutait religieusement #Kissinger, conseiller sécurité nationale (NSA). #Trump en est à son 4e NSA en 3 ans. nsarchive.gwu.edu/briefing-book/…
17) Cette relation de défiance désormais enracinée entre #Trump et son renseignement est 1 faiblesse majeure pour la superpuissance US,surtout dans 1 année électorale où forts de l'expérience 2016, Russie, Chine et autres pourraient être tentés d'en profiter. Vrai danger.#àsuivre
#Postscriptum Interrogé par la presse sur ces briefings PDB très précoces du #renseignement US sur la gravité du #coronavirus, #Trump n'a pas nié les avoir reçus, a dit devoir vérifier les dates.
RT
Avalanche d'infos ce soir.
La plus importante: D. #Trump aura tout le Congrès avec lui grâce à la majorité républicaine gagnée à la Chambre.
Voici ce que déclarait aujourd'hui le représentant Nehls, 1 de ces élus républicains, après l'avoir rencontré.🧵 1/
2. Donald #Trump a désormais alignés en sa faveur les 2 chambres du Congrès et la Cour Suprême. Certes, c'était déjà le cas en 2017 mais les républicains de la Chambre ont été massivement repeuplés par les partisans de #Trump et la Cour Suprême a une majorité plus conservatrice
3. Les pouvoirs beaucoup plus élargis de #Trump se traduisent dans des nominations débarrassées de tout souci de complaire à qui que ce soit d'autre que lui et son socle le plus partisan. Ce soir, le président- élu #Trump a nommé Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement..
Si on tente 1 rapide synthèse du samedi matin de tous les facteurs qui se conjuguent- sans être chacun suffisant- pour expliquer la victoire nette- sans raz de marée- de D. #Trump sur K. #Harris, un 1er est le dégagisme généralisé contre les sortants.. 🧵1/ ft.com/content/e8ac09…
...j'ai peu lu la remarque pourtant simple: en 2020, #Trump a perdu. D'abord car à l'époque, il est le sortant, devant rendre compte de sa gestion de la crise COVID qui le fait plonger brutalement dans les sondages d'opinion en mai- juin 2020... 2/ news.gallup.com/poll/203198/pr…
Ce dégagisme est particulièrement fort en 2024, sans doute car- 2e facteur explicatif- l'inflation, phénomène particulièrement ressenti par les ménages les plus modestes- perte de niveau de vie, sentiment de déclassement- est revenue en 2022 après une génération d'absence... 3/
En (re)travaillant mon cours sur la fin de la guerre du Péloponnèse, un élément de réflexion: la #démocratie à Athènes était déjà la confrontation de simples opinions ou croyances, pas nécessairement fondées en faits, et leur départage par le nombre et la règle majoritaire...1/
...et à #Athènes, déjà, ce n'est pas le scientifiquement vrai ou le moralement juste (cf. l'épisode des Mytiléniens) qui gagne au suffrage mais l'opinion qui est majoritaire ou ne l'est pas. Et la démocratie n'est qu'un régime permettant d'arbitrer ces opinions antagonistes 2/
Cette confrontation devant la règle du nombre des opinions/croyances en démocratie passe par leur liberté, condition indispensable à un jugement des urnes accepté par tous. Et donc l'admission sur la place publique d'opinions fausses vis-à-vis des faits...3/
On disait que la campagne #Harris "débranchait" politiquement #Biden (x.com/CorentinSellin…). Pas assez encore à voir la bourde énorme de com commise hier soir alors que les démocrates étaient à l'offensive sur les propos racistes de Hinchcliffe...1/ nbcnews.com/politics/2024-…
2. Comme le démontrait l'embarras de #Trump lui-même et de sa campagne depuis le début de semaine, qui avait désavoué les propos racistes de Hinchcliffe sur #PuertoRico, les démocrates avaient un angle d'attaque fort pour la dernière semaine de campagne... theguardian.com/us-news/2024/o…
3...et patatras, Joe #Biden, dans une vidéo ni faite ni à faire du point de vue de la com- jugez- en vous- même, semble retourner l'injure d'"ordures" aux partisans de #Trump. Avant de clarifier avec difficulté devant l'émoi.
Je vous propose un fil récapitulatif🧵 pour les 7 Etats-clefs des résultats des 4 grandes élections tenues à l'échelle d'un Etat (présidentielle, sénatoriale, gouverneur, procureur général) depuis 2016 et l'entrée de #Trump en politique et ce qu'on peut en déduire #lesfaits...1/
J'indique à chaque fois par D (démocrate) ou R (républicain) le parti, et par un s 1 sortant, j'ai arrondi les pourcentages au 1er chiffre après la virgule, comme disait madame Bouillé au CE2 de l'école élémentaire de la Butte Montceau😉. Je n'ai pas relevé les 3e candidats. 2/
Commençons par la Pennsylvanie et ses 19 grands électeurs en jeu, l'Etat clef des Etats clefs pour beaucoup d'observateurs dont ma pomme- entre autre parce qu'il est des 7 Etats clefs celui avec le plus grand nombre de grands électeurs...3/
Passionnante séquence sur ce que- historiquement- D. #Trump a déjà changé au rapport des #politiques et de la #presse🧵
Hier, J. Goldberg de The Atlantic lâche une bombe. Non seulement D. #Trump méprise les militaires mais aurait dit vouloir avoir les généraux d'Hitler...1/
...l'article de Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, s'appuie sur ses précédentes trouvailles quant à l'aversion de #Trump pour les militaires. Mais surtout, sur la référence à Hitler, il cite l'ex- secrétaire général de la Maison Blanche de #Trump, John Kelly. 2/
Un article d'un rédacteur en chef très réputé, dans une revue "historique" de la presse, s'appuyant sur 1 source ouverte d'un ex- collaborateur du 1er cercle de #Trump, Kelly. Tout ceci il y a 10-15 ans aurait abouti à un scandale monumental, une véritable "surprise d'octobre" 3/