Bonjour à tous,
Petit point programme : le procès des #AttentatsJanvier2015 est donc suspendu jusqu'au lundi 30 novembre.
Mais celui de l'attentat raté du #Thalys lui se poursuit. Avec aujourd'hui l'interrogatoire sur les faits du principal accusé, Ayoub El Khazzani. LT à suivre
Le président: "aujourd'hui on va se consacrer à la journée du 21 août 2015 et aux faits qui se sont déroulés dans le #Thalys
Pouvez-vous nous faire le récit de ce qui s'est passé?
Ayoub El-Khazzani : "c'était comme m'a demandé Abaaoud [coordonateur des attentats du #13novembre]
Ayoub El-Khazzani : "c'était ce jour-là que je devais sortir. Je devais attaquer les Américains et des gens de la commission européenne, en 1ere classe. Vers midi, Abou Walid est venu, m'a donné un téléphone et il a dit : "ne l'utilise pas jusqu'à ce que tu sois dans le train"."
Ayoub El-Khazzani : "quand l'heure est arrivée, Abou Omar [Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur des attentats du #13Novembre ndlr] m'a dit : "Abou Walid va t'emmener". J'ai pris les billets de train. J'ai bu un café. Il y avait des gens qui sortaient de la mosquée après la prière"
Ayoub El-Khazzani : "Je suis monté dans le train, je me suis assis à ma place. Le train est parti peu après. J'ai commencé à chercher les gens, dont Abou Omar m'avait parlé pour les tuer. J'ai regardé les gens dans le train, il y avait des femmes, des hommes, des personnes âgées"
Ayoub El-Khazzani : "puis j'ai vu les soldats américains. Ils étaient proches de moi. A ce moment-là, j'ai hésité. Puis j'ai pris ma décision d'attaquer. Une vingtaine de minute se sont écoulées. J'ai écouté l'anasheed. Abou Omar m'avait dit que ça me motiverait."
Ayoub El-Khazzani : "je suis parti aux toilettes. J'hésitais. J'étais dans un état que je ne peux pas décrire. Comme si j'allais me jeter du haut d'une falaise. Dans les toilettes, j'ai ouvert la valise. J'ai glissé mon pistolet dans la ceinture et pris la kalachnikov en main."
Ayoub El-Khazzani : "dans les toilettes, je tremblais, j'étouffais. Je suis sorti et je suis tombé sur [Mark] Moogalian devant moi. Il m'a souri. Ce sourire m'a rappelé que ce sont des humains que j'allais tuer. Ca m'a ramené à l'humanité. "
Ayoub El-Khazzani : "je lui [au passager Mark Moogalian, ndlr] ai fait un signe de tête silencieux pour lui dire de partir. Il m'a pris la kalachnikov. J'ai sorti mon pistolet, je l'ai visé, je lui ai demandé de lâché l'arme, je ne me souviens plus en quelle langue. "
Ayoub El-Khazzani : Mark Moogalian "n'a pas lâché la kalachnikov. Alors j'ai tiré avec mon pistolet, il me semble avoir visé sa main." Mark Moogalian a été touché au dos.
L'accusé poursuit : "quand il est tombé, j'ai récupéré l'arme."
Ayoub El-Khazzani raconte ensuite avoir vu le passager américain Spencer Stone entre deux sièges. "J'ai visé sa tête, mais je n'ai pas pu tirer. Alors il a couru vers moi, je lui ai donné un coup de pied dans l'épaule. Il a attrapé ma jambe. Je suis tombé."
Ayoub El-Khazzani : "ensuite je ne me rappelle plus précisément. J'ai des flashes. Mais je me souviens que le temps était très long.
Je me souviens de beaucoup de gens, de monsieur [Alek] Skarlatos qui me donnait des coups avec l'arme sur la tête."
Ayoub El-Khazzani : "je suis passé d'un état psychologique où j'étais près à tuer à celui où je me suis dit que j'allais me faire tuer. Je me souviens avoir sorti mon cutter et donné des coups, mais je ne sais honnêtement pas où. Je pensais que j'allais mourir."
Il est question de la valise d'Ayoub El-Khazzani, achetée neuve deux jours avant l'attentat. Le président :"sur cette valise, on a retrouvé l'ADN de Bilal Chatra [autre accusé de ce procès, ndlr] comment l'expliquez-vous?
Ayoub El-Khazzani : "je ne sais pas"
Ayoub El-Khazzani : "Abou Omar [Abdelhamid Abaaoud ndlr] m'a dit que je devais prendre neuf chargeurs [pour la kalachnikov ndlr], un pistolet et un cutter. Il m'a dit que c'est comme ça qu"il sortait toujours au Shâm, toujours avec un couteau. Ca va avec l'équipement de base."
Ayoub El-Khazzani :"c'est lui [Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur des attentats du #13Novembre ndlr] qui décidait de ma vie, de ce que je devais faire. Et moi je ne posais pas de question. Comme si j'étais là et pas là. Je suis quelqu'un de naïf en général."
Le président : "quand est-il de la kalachnikov ? "
Ayoub El-Khazzani : "Abaaoud me l'a donnée. Je m'étais entraîné en Syrie. J'ai pas posé de questions."
- Vous ne posez pas beaucoup de questions ....
- j'étais hypnotisé.
Le président : "vous avez dit que vos cibles étaient les soldats américains et des gens de la commission européenne?"
Ayoub El-Khazzani : Abdelhamid Abaaoud "m'a dit : entre 3 et 5 soldats américains et qu'il y avait des gens de la commission européenne".
Ayoub El-Khazzani : "selon Abdelhamid Abaaoud, si je prenais le train vers 17h, en première classe, je serai dans le même wagon que des soldats américains et des gens de la commission européenne."
Auoub El-Khazzani : "si j'avais l'intention de tuer beaucoup de gens, j'aurais pu tirer sur une fête foraine que j'ai vue avant de monter dans le train. Abdelhamid Abaaoud [coordonnateur des attentats du #13Novembre] savait que je ne tuerais pas de civils."
Ayoub El-Khazzani explique avoir refusé de porter une ceinture explosive. "Même en Syrie, j'avais refusé de faire une opération kamikaze. Mais Abaaoud m'a dit: "si tu vois que tu es encerclé, tu dois verser l'essence sur ton corps, mettre le feu, pour pouvoir te libérer"."
Président : "combien de jours avant vous avez su que vous alliez faire une opération?"
Ayoub El-Khazzani : "je pense que c'était le lundi"
- et pour votre billet ?
- c'est eux qui ont tout géré
- vous êtes une marionnette en somme?
- oui
Président : "vous étiez prêt à faire n'import quoi?"
Ayoub El-Khazzani : "quand j'ai vu les vidéos des bombardements en Syrie, les civils qui meurent. c'est dur." Il semble très très ému.
"Mon âme était morte. Et puis Abaaoud savait comment m'influencer".
Président : "vous ne vous souvenez pas de grand chose ..."
Ayoub El-Khazzani :"cinq ans ont passé. Je ne me plains pas et je l'ai mérité. Mais j'étais à l'isolement et c'est dur. Ca m'a détruit psychologiquement."
Président : "comment expliquez-vous la transe que décrivent les passager : à des médicaments ? à l'écoute d'un chant?"
Ayoub el-Khazzani : "avant de sortir, Abou Omar [Abdelhamid Abaaoud] m'a donné une boisson comme du thé. Il m'a dit que ça ralentirait l'écoulement du sang".
Ayoub El-Khazzani revient sur la quinzaine de minutes qu'il passe d'abord dans les toilettes du train : "j'étais en combat contre moi-même. J'étais bloqué."
Le président : est-ce que vous avez attendu de passer la frontière [entre la Belgique et la France, ndlr]?
Ayoub El-Khazzani : "pour moi c'était pas important. Mais Abou Omar [Abdelhamid Abaaoud, ndlr] m'avait dit d'attendre entre 15 et 20 minutes pour faire la catastrophe".
Ayoub El-Khazzani s'énerve dans le box : "à chaque fois que l'on parle des Arabes, on dit que ce sont des terroristes. Mais à ce moment-là, moi j'étais dans une bulle."
Ce moment où le président veut savoir si Ayoub El-Khazzani a écouté un anasheed alors qu'il était dans les toilettes du train.
"C'est à ce moment-là que vous vous avez écouté votre chant là ?"
Hier, l'anasheed a été diffusé à l'audience.
Le président : "vous avez pensé quoi?"
Ayoub El-Khazzani : "j'ai pensé à ce que j'ai fait. A l'époque, ce chant m'emportait. C'était l'un des préférés d'Abdelhamid Abaaoud. Mais le contenu est catastrophique."
Ayoub El-Khazzani explique aussi qu'il avait reçu pour instruction d'Abdelhamid Abaaoud (coordonnateur des attentats du #13Novembre) de se filmer. "Je devais dire pourquoi j'ai fait ça. Et dès que j'arrêterais l'enregistrement, la vidéo serait diffusée dans le monde entier.
Président : "vous avez prié ce jour-là?"
Ayoub El-Khazzani : "j'ai prié dans le train. Mais à ce moment-là, la religion n'était pas ce qui me poussait à faire ça."
C'était les exactions commises en Syrie a-t-il expliqué plus tôt.
Président : "Pourquoi vous étiez torse nu ?"
Ayoub El-Khazzani : "parce que ma chemise était serrée et moi j'étais dans un état où j'avais l'impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine."
Au procès de l'attentat raté du #Thalys l'audience s'apprête à reprendre avec la suite de l'interrogatoire d'Ayoub El-Khazzani.
Me Montbrial (avocat de plusieurs parties civiles) : "Monsieur El-Khazzani, juste avant la suspension, vous avez dit : "mon but n'était pas de tuer des gens sans lien avec la coalition, la commission européenne et les Américains"
Ayoub El-Khazzani : oui
Me Montbrial : "on sait aujourd'hui que 100% des attentats commandités par Abdelhamid Abaaoud sont des attentats de masse (Villejuif, #13Novembre #22Mars à Bruxelles). Pourquoi le #Thalys aurait été une exception?"
Ayoub El-Khazzani : "parce qu'en Syrie j'ai mis mes conditions. "
Me Montbrial : "Abaaoud vous a dit de cibler des Américains. Il vous a montré des photos ? Donné des noms? Des numéros de sièges ?"
Ayoub El-Khazzani : "non"
- alors comment étiez-vous sensé accomplir votre mission?
- il m'a dit de prendre le train de 17h, en 1ere classe.
Ayoub El-Khazzani : "ce que j'avais compris c'est que ceux qui allaient être dans le même wagon que moi c'était des gens de la commission européenne et entre 3 et 5 soldats américains."
Me Montbrial :"donc si personne ne vous avait arrêté en sortant des toilettes, vous auriez tiré sur tout le monde dans le wagon?"
Ayoub El-Khazzani : "non. Quand j'ai vu les femmes, les personnes âgées, j'ai changé d'avis. Je voulais seulement tirer sur les soldats américains"
Ayoub El-Khazzani : Abdelhamid Abaaoud "m'avait dit : "quand on va venir pour t'arrêter, tu vas combattre jusqu'à la mort"
Me De Montbrial : "jusqu'à la mort?"
- oui
Me De Montbrial : "Vous avez dit tout à l'heure avec une certaine solennité : "c'est dur de tirer".
Ayoub El-Khazznai : "oui"
- sur Mark Moogalian, ce n'était pas très dur?
- c'était en réaction, il avait la kalachnikov dans la main.
Me de Montbrial : "est-ce qu'Abdelhamid Abaaoud vous a donné des instructions sur l'attitude à avoir devant la police si vous en sortiez vivant."
Ayoub El-Khazzani : "il ne pensait pas que je serais vivant. Il a décidé pour ma vie, pour moi que ça se terminerait là-bas."
Me Casubolo-Ferro : "il y a un moment qui vous a particulièrement marqué en Syrie c'est quand on a bombardé une mosquée?"
Ayoub El-Khazzani: "ça a été l'élément déclencheur. Quand j'ai vu ça, je me suis isolé. Abdelhamid Abaaoud m'a demandé si je voulais me venger. J'ai dit oui."
Avocat général : "depuis 2015, vous avez changé?"
Ayoub El-Khazzani : "oui, je vois le psychologue, je vois l'imam etc."
Avocat général : "Abdelhamid Abaaoud, il dit à la terre entière qu'il veut commettre des attentats. A vous, il dit seulement qu'il veut se venger?"
Ayoub El-Khazzani : "il ne m'a rien précisé".
Avocat général : "vous êtes un de ceux, peut-être même celui qui a passé le plus de temps avec Abdelhamid Abaaoud en 2015. Et vous ne savez rien de ses intentions?"
Ayoub El-Khazzani : "je ne connaissais pas Abaaoud avant la Syrie."
Avocat général à Ayoub El-Khazzani : "je n'ai pas besoin de vos aveux pour requérir votre condamnation. Mais ce dont on a tous besoin c'est de mesure votre degré de sincérité aujourd'hui, pour savoir ce qu'il adviendra de vous après ce procès."
Avocat général : "à chaque fois qu'on vous pose des gênantes, sur votre parcours, vos intentions, votre relation avec Abdelhamid Abaaoud [coordonateur des attentats du #13Novembre ndlr] ma conviction c'et que vous êtes tout sauf sincère."
Ayoub El-Khazzani : "si vous le dites..."
Ce moment où l'avocat général interroge Ayoub El-Khazzani sur ceux qui étaient avec lui dans la planque de Bruxelles.
Ayoub El-Khazzani commence à énumérer : "un canapé ...."
"Mais non, je vous demande qui, pas la décoration intérieure!"
Avocat général : "vous continuez à nier que votre intention était une tuerie de masse, un bain de sang?"

Ayoub El-Khazzani : "je ne suis pas là pour nier, je réponds, simplement. Ce n'était pas ça le but."
Avocat général : "ce n'est pas juste un fantasme d'avocat général, c'est réel. Le #13Novembre ça s'est produit. Le #22Mars aussi. Avec les même avec lesquels vous étiez. Et vous n'avez rien dit !"
Ayoub El-Khazzani "oui"
Avocat général : "en garde à vue, on vous demande "avez-vous des informations sur la préparation d'un attentat en France ?" Et vous dites "je ne sais pas".
Ayoub El-Khazzani : "qu'est-ce que ça aurait changé?"
Avocat général : "ce que ça aurait changé monsieur, c'est que si vous aviez dit qu'Abdelhamid Abaaoud n'était pas en Syrie, mais à Bruxelles avec des complices et des armes, il n'y aurait pas eu 130 morts à Paris !"
Ayoub El-Khazzani : "oui, je sais, je le regrette."
Ayoub El-Khazzani : "avant que je sorte [pour commettre l'attentat du #Thalys ndlr], Abdelhamid Abaaoud m'a dit "il n'y a que toi pour sortir, il n'y a personne d'autre"."
Avocat général : "il y avait au moins lui ...."
Ayoub El-Khazzani : "j'ignorais qu'il y avait des attentats qui allaient se faire [le #13Novembre ndlr]."
Avocat général : "vous êtes interrogé pour la 1ere fois par la juge d'instruction le 6 novembre 2015, une semaine avant. Et vous ne dites rien!"
- je n'avais pas d'avocat
Avocat général : "est-ce que vous étiez encore le complique d'Abdelhamid Abaaoud et de l'état islamique [pendant les 18 mois où il a gardé le silence devant la juge d'instruction]"
Ayoub El-Khazzani : "honnêtement, oui".
Avocat général : "monsieur El-Khazzani, une fois pour toute, vous étiez drogué dans ce train ou pas?"
Ayoub El-Khazzani : "franchement, je ne sais pas. Mais c'était une situation que je n'avais jamais vécue avant."
Avocat général : "c'est une constante que les témoins d'attentats djihadistes décrivent un auteur comme drogué. Et à chaque fois, on a fait des analyses toxicologiques. Et à chaque fois, il n'y avait rien. La seule drogue c'est l'adrénaline."
Ayoub El-Khazznai : "peut-être, oui"
Avocat général : "comment vous pensiez que ça finirait pour vous ?"
Ayoub el-Khazzani : "la chose à laquelle j'ai le plus pensé c'est la mort".
Me Mauger-Poliak (defense) : "est-ce qu'on peut dire qu'à l'époque vous faisiez une confiance aveugle à Abdelhamid Abaaoud?"
- oui
- et Abaaoud n'aimait pas trop qu'on lui pose des questions, c'est ça?
- oui
Me Mauger-Poliak (défense) : "oui ou non est-ce que vous saviez ce qui allait se passer après [le #13Novembre2015 ndlr]
Ayoub El-Khazzani : "je ne savais pas."
- est-ce qu'Abaaoud cloisonnait les informations ?
- oui
- est-ce qu'il vous faisait confiance?
- le minimum
Fin de l'interrogatoire d'Ayoub El-Khazzani sur les faits.
L'audience est suspendue jusqu'à demain matin 9 heures 30.

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23 Nov
Au procès des #AttentatsJanvier2015 l'audience reprend. Le président va rendre son délibéré sur la suite de ce procès.
Le président indique qu" "il y a lieu d'ordonner la prolongation de la suspension du procès jusqu'au lundi 30 novembre 2020". En revanche, le président ne se prononce pas sur l'application ou non de l'ordonnance permettant sa comparution en visioconférence.
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23 Nov
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Après Ayoub El-Khazzani hier, l'audience se poursuit avec l'examen de la personnalité des autres accusés. On débute par Redouane El-Amrani, accusé d'avoir joué un rôle de passeur.
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