#Karachi : Il fait beau ! Mais c'est triste car le #Covid nous interdit d'admirer la splendeur des vitraux de la Sainte-Chapelle en pareilles circonstances... Du coup, on est déjà devant la CJR où le procès de #Léotard et #Balladur doit reprendre à 14h.
20minutes.fr/justice/295633…
#Karachi : Mais rassurons-nous. L'après-midi risque d'être intéressante. D'abord pour entendre Edouard #Balladur. « Je reviendrais [demain] », a en effet promis, hier, l'ancien Premier ministre, un peu à la manière d'@Schwarzenegger dans #Terminator.
#Karachi : Alerte du haut de ses 91 ans, Edouard #Balladur est certes moins musclé qu'@arnold mais il n'en a pas moins « des choses à dire ». L'audience devrait donc s'ouvrir à 14h par sa déclaration liminaire.
#SpoilerAlert : il va contester les faits.
#Karachi : A ce propos, l'ancien « ami de 30 ans de Jacques Chirac » a déjà donné le ton de ce que sera son procès. Sans vouloir en dire davantage, il a déjà « suggéré » que « le conditionnel soit plus fréquemment utilisé » par les magistrats (ne parlons pas des journalistes).
#Karachi : Et puis la suite de l'après-midi devrait être consacrée à l'audition de François #Léotard. Simple pull noir sur le dos, l'ancien ministre de la Défense a confirmé, hier, qu'il se défendrait seul car, « il s'agit de son honneur ».
#Karachi : Lui aussi a donné des signes de son agacement face aux accusations dont il fait l'objet. D'abord en posant ostensiblement deux bouquins sur son pupitre lors du rappel des faits. Du Bertolt Brecht et du Henry Bauchau.
#Karachi : Surtout en demandant au président Pauthe de donner enfin des indications sur son programme d'audience. « J'habite quand même à 800 kms d'ici... », a-t-il lâché. Fréjus pour ceux que ça intéresse.
#Karachi : Avec Edouard #Balladur et François #Léotard, on se retrouve à 14h devant la CJR. Comme hier, on va tenter de live-tweeter tout ça. cc @20Minutes
#Karachi : Edouard #Balladur vient de faire son entrée dans la Cour de justice de la République.
#Karachi : Et pour ceux que ça intéresse, les deux ouvrages sortis par François Léotard (voir plus haut) hier sont donc :
- "Antigone" de Bertolt Brecht
- "Oedipe sur la route" d'Henry Bauchau

Faut-il y voir un symbole ?
#Karachi : L'audience est ouverte.
#Karachi : Edouard Balladur est appelé à la barre pour sa déclaration liminaire. Il s'avance doucement en ôtant son masque. Il regarde ses pieds. « Attention à vous... », lui glisse gentiment le président Pauthe.
#Karachi : Voix claire, quoiqu'un peu ralentie. Lunettes sur le nez. Edouard #Balladur s'exprime avec son phrasé si caractéristique. Il commence par rappeler son parcours.
#Karachi : « Je suis entré au service de l’État à l’âge de 21 ans, je l’ai quitté 57 ans plus tard, il y a maintenant 14 ans. » Et de rappeler qu'il fut secrétaire de l'Elysée, ministre de l'Economie, Premier ministre...
#Karachi : « J’ai voulu assainir notre vie politique et on me reproche de l’avoir corrompue en recourant à des moyens illégaux. »
#Karachi : Edouard #Balladur rappelle qu'il a fait voter une loi sur le financement des campagnes (interdiction des financements par les entreprises). « Il me semblait qu’il y avait eu là des excès qui choquaient nos concitoyens. »
#Karachi : Il explique également qu'il est à l'origine du vote sur la création de la Cour de justice de la République. Enfin, de la transformation de la Haute cour de justice en CJR.
#Karachi : « Je serai un personnage d’une singulière perversité si j’avais voulu assainir notre vie publique et si j’avais, dans le même temps, mis un place un système immoral... »
#Karachi : Costume gris (différent de celui d'hier). Chemise blanche. Cravate parme. L'ancien Premier ministre se tient bien droit, à la barre. Il lit son discours. Le seul bruit est celui des claviers d'ordinateur dont le mien...
#Karachi : « A la vérité, c’est affaire est une affaire hors du commun. Voilà plus de 25 ans que mon procès est ouvert dans l’opinion publique. Voilà près de 20 ans qu’un attentat a coûté la vie à nos concitoyens. Voilà près de 16 ans qu’une enquête a été ouverte. »
#Karachi : Edouard #Balladur explique que cette affaire a été hors du commun « de part sa violence »
#Karachi : On est sur une belle et longue anaphore de l'ancien Premier ministre. Variations sur le thème "hors du commun"
#Karachi : « Hors du commun de part le sectarisme. L’instruction a été menée principalement à charge contre moi. Les juges ont persisté sur la base d’affabulations et de rumeurs à me présenter comme le grand architecte d’un système organisé à mon profit. »
#Karachi : « Le mal est-il irréparable ? Je veux croire que non. Vous avez devant vous une page difficile. Celle de résister à l’opinion publique et d’affronter le reproche que l’on entend souvent à l’égard des puissants... »
#Karachi : « Puissant, je ne le suis plus guère et depuis longtemps... »
#Karachi : Il effleure les principaux éléments du dossier. L'attentat de Karachi : « La justice n’en sait toujours pas davantage sur les causes et les auteurs. C’est dramatique. »
#Karachi : Le versement de liquide sur son compte vs le retrait de Takieddine à Genève à la même époque : « Ni les mêmes montants, ni les mêmes billets. »
#Karachi : « Quelle preuve ? Aucune n’est attestée. Pas la moindre preuve. C’est un dossier fondé sur les rumeurs, les approximations, les rapprochements... »
#Karachi : « Avec de pareils procédés, on pourrait condamner n’importe qui pour n’importe quelle raison à n’importe quelle peine. »
#Karachi : « On me demande d’apporter la preuve que je n’ai rien fait ce qui est impossible et qui me semble contraire au droit pénal. »
#Karachi : Honnêtement, difficile à croire vu la façon dont il s'exprime et se tient bien droit devant la CJR. Mais Edouard Balladur a bien 91 ans.
#Karachi : Les éléments de sa défense sont connus :
- ce n'est pas moi qui a conclu le contrat avec le Pakistan
- pas moi qui ai fixé le montant des commissions
- les billets sur mon compte ne sont pas ceux retirés par Takieddine
etc, etc...
#Karachi : Il dénonce des "affabulations malveillantes", une "analyse insensée et injuste".
#Karachi : « Pour conclure : J’ai confiance dans la vérité. Et dans le respect du droit. La vérité que je crois incontestable. »
#Karachi : « J’espère qu’au bout de près de 30 ans, on me rende justice. Oui, j’ai confiance en la vérité. »
#Karachi : Edouard #Balladur regagne sa place. Il replace le masque sur son visage. Ote ses lunettes.
#Karachi : Le président Pauthe appelle maintenant François #Léotard à la barre pour débuter son interrogatoire. Il lui demande de se replacer dans le contexte de son rôle de ministre auprès d'Edouard Balladur.
#Karachi : Il attaque par rappeler qu'il est né en 1942 et se met à citer Aragon. Et il évoque la menace de la guerre à cette époque.
#Karachi : Il parle évidemment de la Seconde guerre mondiale mais aussi du risque de troisième guerre avec l'URSS qui planait à ce moment-là.
#Karachi : Or, selon François #Léotard : « Le système de délation qui est en train de s’installer en France, pour moi, c’est la guerre. »
#Karachi : Il évoque désormais l'iconographie et la représentation de la justice. « Dans le mythologie grecque, c'est une grande dame aux yeux bandés. Pour garantir l’impartialité de la justice. Je crois que de l’impartialité, on est passé à l’aveuglement. »
#Karachi : « Personne n’évoque l’intérêt de la France. Ce mot même n’existe pas dans le réquisitoire définitif. Le contexte dans lequel nous étions était celui de 20 ans de guerre. »
#Karachi : « Ces contrats n’étaient pas ma préoccupation principale. » Il évoque l'effondrement de l'URSS et déroule...
#Karachi : Le président Pauthe le reprend gentiment. « Ce n'était pas le sens de ma question »...
#Karachi : « En 1992, j’ai été mis en examen et le soir-même, j’ai démissionné de tous mes mandats. Je ne suis pas sûr qu’un seul homme politique l’ait fait. »
#Karachi : « Je ne suis pas du tout dans une situation de désinvolture vis à vis de la justice française. J’essaye de la comprendre. »
#Karachi : Pour l'instant, on parle plus du parcours / de la carrière politique des prévenus que du fond du dossier. Mais c'est intéressant.
#Karachi : François Léotard explique désormais qu'après son passage au ministère de la Défense (hôtel de Brienne, pour les intimes), il a voulu retrouver une vie de famille. « Je n'avais pas vu mon fils pendant deux ans. Deux ans ! »
#Karachi : Pour l'instant, on parle essentiellement de la carrière du prévenu. Et notamment de son passage au ministère de la Culture (1986-1988).
#Karachi : « J’aime beaucoup la culture. J’ai un fils qui est philosophe, agrégé de philo, normalien. Je suis fier de lui parce que c’est ce que je lui ai transmis. »
#Karachi : En ressort la drôle d'impression d'être dans un anachronisme là. Pour vous donner une idée, François #Léotard vient de dire : « A ce moment-là, j'ai été séduit par Valéry Giscard d'Estaing... »
#Karachi : Il explique notamment que VGE avait tout compris avant tout le monde car il voulait agir sur le cumul des mandats, le financement des partis politiques et une troisième chose que je n'ai pas su capter au vol.
#Karachi : La voix se crispe un peu : « Dans cette affaire, je n’ai pas touché un centime. Pas un centime. Tout le monde s’en fout ! Mais quand je vous entends, depuis hier, parler du déferlement des dollars, des euros… Je n’ai pas touché un centime. Et c’est normal ! Mais... »
#Karachi : Autant la déclaration d'Edouard #Balladur était écrite et cadrée, autant celle de François #Léotard apparaît libre. Bras croisés à la barre, il répond sans note et digresse parfois (souvent).
#Karachi : Principaux sujets de digressions de François #Leotard : la culture et son amour de la France, au sens militaire du terme. Serviteur de l'Etat.
#Karachi : Echange avec le président Pauthe :
- Jusqu'au jour où M. Takieddine toque à votre porte ? Et ce n'est pas un inconnu...
- Cette histoire est cocasse, répond François Léotard. Cela me donne l'occasion d'y revenir...
#Karachi : Il explique alors qu'il a rencontré Takieddine quand celui-ci a inauguré la station de ski Isola 2000. A l'époque, une cinquantaine de maires étaient conviés. Dont lui.
#Karachi : « Une fois au ministère de la Défense, il reprend contact avec moi. Je n’avais aucune raison de ne pas le recevoir. »
#Karachi : L'ancien ministre assure qu'il suivait les conseils de son conseiller Renseignements. Et qu'il l'interrogeait tous les jours sur les personnes à voir ou à ne pas voir... Et rien sur Takieddine.
#Karachi : Pour François Léotard, « on fait une erreur en pensant que M. Takieddine était la clef de voûte de ce système. »
#Karachi : Alors que le président Pauthe et François #Léotard devisent tranquillement sur la réalité des commissions dans les contrats de vente d'armement, Edouard #Balladur admire le magnifique plafond à caissons de la première chambre civile.
#Karachi : Il faut dire que cette salle est impressionnante. Quelques post sur l'histoire. Il s'agit en réalité de l'ancienne Cour des comptes (sous l'Ancien Régime). Image
#Karachi : On y trouve donc au plafond de nombreux symboles de justice. Notamment la main de justice (jus) dont les trois doigts signifient : j'ordonne, je pardonne, je bénis... Image
#Karachi : Et surtout, cette peinture de Léon Bonnat (1901) intitulée "La Justice éclairant la Vérité et protégeant l'Innocence contre le Mensonge et la Calomnie" Image
#Karachi :
La Justice est donc au centre du tableau. La Vérité, dénudée, tient un miroir dans la main. L'Innocence est représentée par l'enfant en bas à droite. La Calomnie et le Mensonge sont écrasés en bas à gauche.
#Karachi : Je referme cette parenthèse pour vous replonger dans l'audience alors que François #Léotard vient de s'agacer d'une question longue comme un jour sans pain du président Pauthe sur les commissions.
#Karachi : « M. Le président. C’est de l’épicerie. Et je ne suis pas épicier.
Pendant ce temps-là, j’avais 5000 soldats en Bosnie et je ramenais les morts
Pendant ce temps là, il y avait le Rwanda
Pendant ce temps là, il y avait la prise d’otage d’Air Algérie »
#Karachi : François #Léotard poursuit : « Ce sont des affaires lourdes. J’assume. Pour moi, la mort d’un soldat, c'est... Regarder les Pataugas d’un jeune garçon de 25 ans, pour moi, c’était plus important... »
#Karachi : Le président Dominique Pauthe tente tout de même de l'interroger. Mais c'est pas gagné...
#Karachi : Le président de la CJR relance. « Mais quand vous alliez à Ryad ou Karachi, ce n’était pas pour cela. C’était bien pour un contrat ? »
#Karachi : Réponse de #Léotard : « Un million de morts au Rwanda, c’est quand même plus important que ces histoires-là. »
#Karachi : Et Dominique Pauthe continue de poser des questions en alignant les montants des commissions et les contrats mais, à la barre, on a le sentiment que François #Léotard s'en moque...
#Karachi : La preuve ?
« Je déteste être vaincu. Je voulais réussir pour les soldats français. Le reste... Si vous me condamnez là-dessus, cela m'est complètement indifférent... »
#Karachi : Le voilà qui plie son petit papier devant lui et le glisse dans sa poche arrière. Il n'y a plus rien sur le pupitre (à part son masque) mais il reste là.
#Karachi : On a le sentiment d'un dialogue impossible entre le président de la CJR et le prévenu. Ils ne parlent pas la même langue. François Léotard refuse de sortir de son costume d'ex ministre de la Défense.
#Karachi : Avec #Léotard, on est sur une vision presque philosophique : « Quand vous faites une guerre, vous perdez du monde naturellement. Il faut savoir à quel moment s’arrêter. A quel nombre de morts l’on considère qu’on gagne. Qu’est ce que c’est qu’un échec ? Un succès ? »
#Karachi : « Le goût du lucre ! Depuis la Bible, cela existe cette histoire. Certains sont allés se baigner dans la piscine de M. Takieddine. Vous ne me verrez jamais dans la piscine. Ceux-là, il faut les juger. Moi, j’ai fait mon travail ! » Coucou
@jf_cope (Crédit : Médiapart) Image
#Karachi : « Qu’est ce que veut dire la richesse ? Qu’est ce que veut dire l’argent ? Moi, si je suis devenu fonctionnaire, c’est justement parce que je ne pensais pas qu’à ça.
Je n’ai pas manqué d’argent mais cela ne m’intéressait pas. »
#Karachi : Dominique Pauthe l'a fait répéter à deux reprises. Mais oui, François #Léotard vient bien de dire (sauf erreur de ma part, le son est mauvais) que des passages du réquisitoire étaient diffamatoires.
#Karachi : L'interrogatoire de François #Léotard est quand même assez hallucinante. Là, il vient de répondre à François Molins que les juges sont quand même « les grands spécialistes des écoutes »...
#Karachi : En réalité, il est complètement en roue libre à la barre. Non pas qu'il s'en moque mais il répond ce qu'il veut. Il considère que les accusations dont il fait l'objet sont sans fondement, au regard du reste...
#Karachi : Dernier exemple ? Il vient de citer Sartre : « Vous connaissez la citation ? Il n’avait pas les mains propres. Il n’avait pas main. Mais c’est ça le problème de la justice ! »
#Karachi : Explication de texte. En réalité, il s'agit d'une phrase de Charles Péguy et non pas de Sartre destinée à Kant. La citation exacte est : "Le kantisme n'a pas les mains pures, il n'a pas de main."
#Karachi : Autrement dit, la question n'est pas de savoir ce qui est moralement ou pas acceptable mais de savoir si on est capable de faire quoi que ce soit...
#Karachi : On en revient donc toujours au même. François #Léotard considère qu'il était plus important pour lui de consacrer son temps aux soldats Français en Bosnie qu'aux commissions avec le Pakistan.
#Karachi : Mon impression en ce moment ⬇️ Image
#Karachi : Beaucoup de tendresse pour les juges (magistrats et parlementaires) qui tentent malgré tout d'en savoir davantage et continuent de poser des questions sur le fond et les commissions. Dernière réponse : "J'en sais rien..."
#Karachi : Rappelons que François #Léotard a décidé de se défendre seul car il s'agit d'une « question d’honneur ». Et qu'il avait refusé de répondre à toutes les questions sur ce dossier depuis plus de deux ans...
#Karachi : Louons toutefois l'abnégation, la ténacité du président Pauthe qui tente encore et encore et encore de poser des questions sur les commissions.
#Karachi : « Je ne suis pas commerçant. Je serais un très mauvais commerçant. C’est pour cela que je n’ai pas choisi ce métier là... »
Spoiler alert : Je pense qu'on aura rien de plus.
#Karachi : Et à une autre question : « C’est une vision religieuse des choses C’est un monde sombre, de violence, de malversations. Vous n’avez pas à faire à un monde transparent, de Saints... »
#Kaarachi : Et j'avais oublié de le noter mais François #Léotard vient de répéter que la CJR était menacée en mode : "On verra comment ce sera avec Jean Castex et Edouard Philippe" visés par une enquête.
#Karachi : Plus d'autres questions (à quoi auraient-elles servi). Fin de l'interrogatoire de François #Léotard. L'audience est suspendue avant l'arrivée d'un témoin. Je lâche le LT pour aller écrire un papier.
[Compte-rendu d'audience @20Minutes]
Au procès #Karachi, Edouard #Balladur et François #Léotard droits dans leurs bottes...
20minutes.fr/justice/295735…

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20minutes.fr/justice/295573…
#Karachi #Balladur #Léotard : Enfin, quand je dis que l'on est à la Cour de justice de la République, on est surtout à la Cour d'appel qui vont accueillir les débats jusqu'au 11 février.
#Karachi #Balladur #Léotard : Pour les puristes, sachez donc que cela se tiendra dans la Première chambre civile ⬇️
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