Thread by @mbompard

Aujourd’hui, nous étions avec @MyriamMartinFI et @GuilhemSerieys dans le bassin de Decazeville en #Aveyron. On reviens sur cette belle journée dans un thread. La journée a commencé par un passage sur le marché de #Decazeville.

Puis nous avons rejoint Aubin. C’est la commune historique du bassin minier. Depuis la dernière élection municipale, c'est aussi une municipalité insoumise. Laurent Alexandre et ses colistiers l'ont emporté avec près de 65% des voix. C'est un beau symbole.

En effet, Aubin est aussi une commune pleine d'histoire. Une histoire ouvrière, marquée par la mine et les industries sidérurgique et métallurgique. Une histoire sanglante parfois : ainsi, c'est à Aubin que la troupe tira sur les mineurs en grève le vendredi 8 octobre 1869.

17 personnes perdirent la vie. Le plus jeune avait 7 ans.

Et c'est cette épisode qui inspira la scène de l'émeute dans le roman Germinal de Zola. Victor Hugo y consacra également plusieurs poèmes, dont l'un s'intitule tout simplement "Aubin".

C'est donc avec cette histoire dans la tête que nous avons pu retrouvé Laurent Alexandre et une partie de son équipe municipale devant la stèle qui a été dressée en hommage de ces 17 mineurs tués au nom du combat pour la justice sociale.

Nous avons pu ensuite rencontrer des représentants de la CGT de l'Aveyron. Parmi eux, une délégation des salariés de la SAM. Véritable poumon économique pour le bassin de Decazeville, la SAM est menacé aujourd'hui de mettre la clef sous la porte. 365 emplois sont menacés.

Une délégation de l'usine Bosch de Onet-le-Chateau était également présente pour nous alerter sur les risques qui pèsent sur cette unité de production. Nous avons fait part aux salariés de notre soutien et envisagé des plans de relocalisation industrielle pour l’#Occitanie.

Enfin, nous avons rencontré l'association ADEPA mobilisée contre le projet d'usine de retraitement des déchets à Viviez. Un projet disproportionné et dangereux. Favorisons plutôt la réduction des déchets et leur valorisation.

C'était donc une nouvelle journée de rencontre et de lutte. Une nouvelle journée qui nous rappelle, une nouvelle fois, que Victor Hugo disait juste : ceux qui vivent sont ceux qui luttent.

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