Thread by @vvantighem

#Bygmalion : De retour au procès de Nicolas #Sarkozy et des 13 prévenus impliqués dans le dossier Bygmalion. Un peu plus d'influence. Sans doute parce qu'on attend, à 17h, l'audition de Jean-François #Copé. En sa qualité de témoin puisqu'il a été blanchi lors de l'instruction.

#Bygmalion : Avant l'actuel maire de Meaux et ancien secrétaire général de l'UMP, le tribunal doit entendre Bernard Accoyer (à 13h30) et Franck Louvrier (à 14h30). Le mercredi, c'est la journée des enfants à Roland-Garros. C'est celle des témoins à #Bygmalion.

#Bygmalion : Pour l'occasion, j'ai choisi d'endosser ma « chemise de zonzon ».
#BlagueDeNiche #PointMode

#Bygmalion : Hier, le tribunal a entendu Philippe Briand, l'ancien président de l'Association de financement de la campagne de Nicolas #Sarkozy (AFCNS). « Si j'avais su tout ça...  », a-t-il lâche à la barre. Compte-rendu ⬇️
20minutes.fr/justice/305691…

#Bygmalion : Et comme hier, il est probable que je ne vois pas vos questions / remarques / critiques, mes notifs étant (toujours) occupées par un débat suite à l'arrestation du rappeur #RK pour violences sur conjoint.

#Bygmalion : Avec toujours la même question de fond : Peut-on différencier l'homme (Ryad Kartoum) de l'artiste (#RK). Pour vous faire un avis, je vous laisse avec « Menotté », sa dernière chanson au titre prémonitoire sortie le 27 mai...

#Bygmalion : Pour les moins mélomanes d'entre vous, quelques infos sur cette journée des témoins. Sachez donc que :
- Bernard Accoyer est cité par la défense de Philippe Briand, comme témoin de moralité.
...

#Bygmalion : ...
- Franck Louvrier est cité par la défense de Guillaume Lambert.
- Jean-François Copé est cité par la défense de Franck Attal

#Bygmalion : Autrement dit, ce n'est peut-être (sans doute ?) pas la présidente, Caroline Viguier, qui va mener les auditions de ces témoins. #StayTuned

#Bygmalion : L'audience est ouverte.

#Bygmalion : On appelle donc Bernard Accoyer à la barre.

#Bygmalion : Le témoin décline son identité. Bernard Accoyer. 75 ans. Médecin retraité. Il habite en Haute-Savoie.
« J’ai été député pendant 24 ans. Et j’appartiens à un mouvement politique donc beaucoup de ceux qui comparaissent aujourd’hui font ou ont fait partie. »

#Bygmalion : Comme attendu, il défend Philippe Briand.
« Je connais Philippe Briand depuis 30 ans. Sa vie a été marquée par deux drames. La mort de ses parents dans un accident. En 2011, la mort de son épouse, Catherine, au terme d’un cancer implacable. »

#Bygmalion : « De 2007 à 2012, j’ai eu l’honneur d’être président de l’Assemblée nationale. Philippe Briand était le questeur. Nous avons décidé de conduire ensemble des réformes de l’institution. »

#BYgmalion : Son intervention porte sur l'action de Philippe Briand pour assainir et réguler les finances de l'Assemblée nationale, lorsqu'il était questeur. Evidemment, ce n'est pas par hasard qu'il dit ça.

#Bygmalion : « Philippe Briand par la connaissance qu’il a des questions de gestion a toujours été la référence des questeurs. A chaque fois, il a conduit à terme ses missions avec succès. Bien souvent en faisant d’importances économies. »

#Bygmalion : Après un court débat sur Annecy-le-Vieux vs Annecy, on interroge Bernard Accoyer sur le meeting d'Annecy, le 16 février 2002. Il a été facturé 100.000 euros mais aurait en réalité coûté 250.000 euros...

#Bygmalion : Bernard Accoyer : « C’est une somme très élevée. Je ne suis pas un spécialiste. Mais cela me paraît considérable. »

#Bygmalion : Me Alexandre Varaut, avocat de Philippe Blanchetier, en profite pour demander à Bernard Accoyer si son client est connu comme « un homme des coups tordus » ou pas...

#Bygmalion : Echange intéressant avec Luc Brossollet :
- Vous êtes vous opposé à la candidature de Jérôme Lavrilleux aux élections européennes en 2014. Pourquoi ?
- Je ne souhaite pas répondre à cette question...

#Bygmalion : Et comme on lui fait remarquer qu'il a prêté serment de dire la vérité... « Je suis un homme politique. Et je ne considérais pas qu’il avait la meilleure efficacité électorale pour conquérir les voix. »

#Bygmalion : On remercie le témoin. La présidente va lire des courriers et des pièces. Petite pause dans le LT.

#Bygmalion : Alors que le prochain témoin va déposer à la barre (Franck Louvrier), Me Hervé Témime vient de faire son entrée dans le prétoire. C'est l'avocat de Jean-François Copé.

#Bygmalion : Mais il faut rappeler que Jean-François Copé, en sa qualité de témoin, ne peut bénéficier de l'aide d'un avocat. Il est donc là comme soutien moral, pourrait-on dire.

#Bygmalion : Franck Louvrier vient d'arriver à la barre. Né en 1968. Maire de La Baule - Escoublac. Conseiller en communication, détaille-t-il.

#Bygmalion : Il parle très vite et avale un mot sur deux. Sachant qu'il s'agit de langue de bois... Bref, pas très intéressant pour l'instant. Il détaille ce qu'il faisait lors de la campagne de 2012.

#Bygmalion : « La seule chose que je peux dire, c’est qu’il y avait une équipe à l’Elysée qui s’occupait de la gestion du pays et une équipe qui s’occupait de la campagne. »

#Bygmalion : Le parquet décide de poser quelques questions à Franck Louvrier.

#Bygmalion :
- Vous avez dit que vous n'aviez pas de fonction dans la campagne mais vous avez été salarié de l'Association de financement de la campagne ?
- La loi l'impose. Dans la mesure où je répondais à la presse, je devais être salarié de l'Asso.

#Bygmalion : Le parquet revient aussi sur le coût des meetings. « N’ayant pas les factures, je ne pouvais pas juger. Mais les sommes me semblaient importantes. »

#Bygmalion : Le témoin explique également qu'il a passé un coup de fil à Franck Attal au sujet de l'écran rétroéclairé. Il estimait que le candidat n'en avait pas vraiment besoin.

#Bygmalion : Pointilleuse, la procureure montre toutes les différences entre les versions du témoin et les versions de Guillaume Lambert, directeur de campagne.

#Bygmalion : On en vient justement aux questions de l'avocat de Guillaume Lambert.

#Bygmalion :
- En 2007, qui a joué le rôle d’Event ?
- En 2007, on a géré en interne. Il y a eu très peu de prestataires extérieurs. A l’époque, le président de l’UMP était le candidat. Ce n’est pas du tout les mêmes contrôles, les mêmes prestataires.

#Bygmalion : A fleurets mouchetés, Franck Louvrier s'en prend au camp #Copé. « Je ne jamais rencontré officiellement les dirigeants de Bygmalion. Mais je connaissais de nom parce qu'ils s'occupaient du groupe UMP à l'Assemblée présidé par Jean-François Copé... »

#Bygmalion : On lui rappelle les propos de Jérôme Lavrilleux (lieutenant de #Copé) sur une réunion dans son bureau à l'Elysée. « Je n’ai aucun souvenir. Je n’ai jamais fait de réunion de campagne à l’Elysée. Je vous rappelle que c’était interdit. »

#Bygmalion : C'est Christophe Ingrain, l'un des avocats de Guillaume Lambert, qui pose les questions. Il cuisine Franck Louvrier sur le coût des meetings. Le témoin explique qu'on ne peut pas déterminer un coût moyen. Cela dépend de pleins d'éléments.

#Bygmalion : Franck Louvrier explique que les meetings sont devenus des émissions de télévision avec l'avènement des chaînes d'info en continu. Dans les cinq minutes, il est capable de dire qu'il n'y aurait pas eu d'affaire sans BFM (pardon).

#Bygmalion : L'avocat continue de questionner le témoin toujours aussi serein (politique) à la barre.
- On a parlé d'une campagne qui s'emballe ?
- Ca n'existe pas une campagne qui s'emballe. En terme d'organisation, ça ne doit pas s'emballer...

#Bygmalion :
- L'idée d'une campagne éclair avec 5 meetings ?
- J'ai lu ça dans la presse. Je ne sais pas d'où ça sort.

/ Dirigeants de Bygmalion et de l'UMP ont expliqué que la campagne devait être plus limitée, d'où l'explosion des dépenses.

#Bygmalion : « Je le connais depuis 25 ans. J’ai fait quelques campagnes avec lui. Je peux vous dire qu’avec lui, ce n’est pas 5 meetings. Et j’ai été son porte-parole ! »

#Bygmalion : Question audacieuse de la défense de Guillaume Lambert...
- Est-ce à Monsieur Lambert qu’on doit s’adresser pour mettre en place un tel système [de fausses-factures] ?
- Je n’en sais rien. Les règles sont limpides, transparentes...

#Bygmalion : Fin des questions. La présidente suspend l'audience. Reste à savoir ce qu'il va se passer, vu que Jean-François Copé n'était pas attendu avant 17h.

#Bygmalion : Jean-Francois Copé a été prévenu. Il va donc venir plus tôt... #StayTuned

#Bygmalion : Jean-François #Copé est arrivé. Il est dans la salle des témoins. L'audience va donc pouvoir reprendre.

#Bygmalion : L'audience est reprise. Costume gros, pochette bleue sous le bras, Jean-François #Copé arrive à la barre.

#Bygmalion : « Jean-François Copé, 57 ans. Avocat. Maire de Meaux. »

#Bygmalion :
- Vous savez autant que moi qu’un témoin peut faire des déclarations spontanées ?
- Non, je n’ai rien de particulier a priori [à dire]. Je suis à votre disposition pour répondre à votre question.

#Bygmalion : Pour l'instant, le maire de Meaux détaille l'organisation interne de l'UMP, à l'époque où il en était le secrétaire général.

#Bygmalion : Au détour de son exposé sur l'organisation... « Je n’avais rien à voir avec les aspects financiers. Je ne signais pas un chèque. Je ne voyais pas les factures. Il y avait une séparation stricte avec le trésorier (Dominique Dord, à l’époque) »

#Bygmalion : « Pour ce qui me concerne, j’étais très engagé dans la campagne du parti. Pour animer des meetings en parallèle de ceux du candidat. Soutenir nos candidats aux législatives. Chacun était à sa tâche. Avec des journées extrêmement chargées. »

#Bygmalion : « La vérité, c’est que je ne me suis jamais, jamais, impliqué dans ces meetings. Ce n’était ni ma tâche, ni ma compétence. »

#Bygmalion : Il explique qu'il n'a participé qu'à "quelques" meetings. Uniquement pour mobilier et remercier les responsables politiques d'être présents.

#Bygmalion : « Je n’ai jamais eu à traiter de ces questions. Je ne vais pas inventer ce que je ne sais pas.
Je n’ai jamais été impliqué dans l’organisation matérielle de ces meetings. »

#Bygmalion : « Pour rester modeste, il n’en reste pas moins que j’étais sur les plateaux télé… Je n’ai jamais eu la volonté ni la possibilité de participer à l’organisation des meetings. »

#Bygmalion : « Le 27 mai 2014, quasiment 7 ans jour pour jour est sans doute le plus douloureux souvenir de ma vie professionnelle. Et je suis assez heureux de pouvoir en parler. »

#Bygmalion : Il parle de lui à la troisième personne.

#Bygmalion : « Vous avez devant vous quelqu’un qui, quelques jours auparavant, a réalisé qu’il avait été tenu à l’écart d’une opération qui avait conduit à des pratiques illégales en ce qui concerne le financement de la campagne de notre candidat Nicolas Sarkozy. »

#Bygmalion : Tout part de l'article du Point de février 2014. Une "attaque inimaginable" de Franz-Olivier Giesbert, dit-il.

#Bygmalion : Et Jean-François #Copé explique qu'il a gagné en diffamation contre Le Point. En première instance. En appel. En cassation. « Pour l'anecdote, j'ai appris qu'ils avaient attaqué la France devant la CEDH... »

#Bygmalion : Il parle maintenant de la sortie de l'article de Libération. « J’appelle Fabienne Liadzé. Je la sens interdite. Je lui dit « Bon ça suffit ! Maintenant, je veux comprendre ! » Et il convoque une réunion le lendemain. »

#Bygmalion : Et là, Franck Attal lui annonce qu'un système de fausses-factures a été mis en place deux ans plus tôt.

#Bygmalion : « En une seconde, j’ai compris ce qui m’avait été caché depuis deux ans. Là, je peux vous dire que je n’ai plus confiance en personne. Je ne suis pas resté longtemps dans la pièce. J’avais une réunion avec M. Hollande à l’Élysée. »

#Bygmalion : Il convoque une réunion avec Jérôme Lavrilleux. Et celui-ci lui explique la situation en disant "On ne te l'a pas dit parce que tu aurais forcément tout arrêté".

#Bygmalion : « J’ai toujours eu avec Nicolas Sarkozy des relations assez directes. C’est de notoriété publique. Dans la minute, j’aurais été capable d’interdire cette folie. Et d’avertir Nicolas Sarkozy que je ne laisserai pas faire. »

#Bygmalion :
Le 26 mai 2014. Première perquisition.
Le 26 mai. Interview de Jérôme Lavrilleux sur BFM.
Le 26 mai. Conférence de presse de Me Maisonneuve, l’avocat de Bygmalion.
Le 27 mai. Bureau politique de l’UMP.

#Bygmalion : « Le 27 mai, j’ai découvert ce que les psychanalystes appellent l’effet de meute. J’ai vu, de mes yeux, la haine dans le regard de certains membres du bureau politique. »

#Bygmalion : « Ben voyons, ça ne peut être que lui. J’ai dû vivre avec cette rumeur ignoble pendant des mois et des mois. »

#Bygmalion : « J’ai fait le choix de renoncer à mon engagement au service de la France. Et depuis, je n’ai pas repris de fonction nationale. »

#Bygmalion : « J’ai fait confiance à la justice. Les magistrats instructeurs m’ont posé beaucoup de questions. Au final, ils ont conclu à mon innocence... »

#Bygmalion : Il avait prévenu qu'il serait un peu long sur la première question. Une petite demi-heure.

#Bygmalion : « Si j’avais eu la moindre alerte, j’aurais immédiatement pris le sujet à mon compte ! »

#Bygmalion : « Je suis celui qui, s’il avait été informé, aurait arrêté tout ça ! »

#Bygmalion : Fin de l'échange avec la présidente. On passe aux questions des parties.

#Bygmalion : Nicolas Baïetto, le procureur, lui demande pourquoi il ne parlait pas du budget alors qu'il était chaque semaine à l'Elysée pour des réunions avec Nicolas #Sarkozy.

#Bygmalion : « Non, franchement, on n’en parlait jamais. Les sujets dont on parle, ce sont exclusivement les sujets liés à la campagne politique. Comment on répond à tel ou tel ? Mais jamais, jamais, jamais, jamais, on ne va parler de ces sujets. »

#Bygmalion : Il évoque encore les « insinuations sordides de trésor de guerre. » L'une des thèses du départ était que Jean-François #Copé avait constitué une caisse grâce à Bygmalion pour une prochaine campagne. L'enquête ne l'a pas démontré.

#Bygmalion : On en vient au jour où il a évoqué le sujet avec Nicolas #Sarkozy. « Ce jour-là, il m’a dit qu’il avait du mal à y croire. Et puis, on n’en pas dit beaucoup plus... »

#Bygmalion : Jean-François #Copé a été suspecté par tout le monde dans ce dossier. Il a finalement été blanchi par les magistrats. Il intervient comme témoin. Mais c'est en victime qu'il se présente aujourd'hui.

#Bygmalion : Où l'on reparle du fameux SMS qui figure au dossier. Un SMS du 28 avril 2012 de Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert. Qui disait : "Nous n'avons plus d'argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [président de la République]."

#Bygmalion : « Sur la question de la trésorerie, j’ai peut-être alerté Nicolas Sarkozy. Et encore, je n’en suis pas sûr. Mais c’était de l’inquiétude possible des banques si nous perdions la présidentielle. »

#Bygmalion : Question du procureur : Voyant la recherche de déficits, vous avez été assez actif dans la négociation de ce prêt. Pourquoi n’êtes vous pas allé voir d’un peu plus près ?

#Bygmalion : Jean-François Copé explique que les banques ont voulu le voir pour être rassurées sur « la solidité de la parole de l’UMP ». Rien de plus.

#Bygmalion : Pour ceux qui en doutaient encore (ou qui l'espéraient), Jean-François #Copé ne nous en apprendra donc pas davantage sur toute l'affaire.

#Bygmalion : « C’est tellement dramatique cette histoire. Je n’ai plus de reproche à faire. Mais je regrette que personne n’ait pris une minute pour venir me voir et me dire ‘On a un problème’. A cette minute-là, j’aurais arrêté ça et j’aurais été le dire à Nicolas Sarkozy. »

#Bygmalion : Le procureur Nicolas Baïetto résume l'impuissance générale : « On essaye de comprendre ce qui s’est passé. Je ne sais pas si on y arrivera. »

#Bygmalion : « Personne n’est venu me dire. Personne. Personne. Alors, cela relève peut-être de la défaillance. Mais peut-être aussi de la psychanalyse. »

#Bygmalion : « Je n’ai pas eu beaucoup de messages de soutiens »

#Bygmalion : Jean-François Copé dit que ses oreilles ont sifflé pendant ce procès. « Qu’est ce qu’on mon nom a été prononcé alors que je ne suis que témoin ! Alors que d’autres noms ne sont jamais prononcés... »

#Bygmalion : On passe aux questions des parties. C'est Luc Brossollet, l'avocat de Franck Attal, qui ouvre le bal. Il pose une question sur les conventions. "Pardon, et vous êtes ?", répond (sincèrement) Jean-François Copé.

#Bygmalion : Cela se tend un peu entre Jean-François Copé et Luc Brossollet, l'avocat de Franck Attal. Il lui demande pourquoi il a voulu vérifier le révélations de Libération sur le système de fausses factures...

#Bygmalion :
- Je ne peux pas répondre. Je suis désolé. Mais je ne comprends rien. Je ne vois pas où vous voulez aller...

#Bygmalion :
- Je vous demande pourquoi vous avez besoin de vérifier ce qui est une évidence ?
- Je ne sais pas quoi répondre. Vraiment, hein. Un bel effort que vous faites. Mais je ne vois pas.
...

#Copé : Le voilà qui règle ses comptes avec Luc Brossollet. Il lui dit "les yeux dans les yeux" qu'il a trouvé "extrêmement déplacés" la façon dont il a parlé de lui à la télé pour défendre son client.

#Copé : « Cela fait un certain temps que vous dites ‘’C’est pas possible. Copé est forcément coupable !’’ Je l’ai vécu de façon très douloureuse... »

#Copé : Les voilà qui s'embrouillent encore. C'était attendu. Mais comme dirait l'autre, cela ne fait pas avancer le Shmilblick.
#RefDeBoomer

#Copé : Remarque, on peut continuer comme ça des jours et des jours, on n'obtiendra rien de plus. Comme si on voulait marquer un but à l'Italie de la belle époque...

#Bygmalion : Luc Brossollet revient sur le prêt de 55 millions d'euros signés par Copé. Et de son paraphe (JFC) à 3 centimètres de la ligne portant sur les "Conventions"...

#Bygmalion : Le maire de Meaux dit qu'il a signé sans regarder les annexes, sans faire attention...

#Bygmalion : Et là, Jean-François Copé vient de prononcer cette phrase : « Je n’étais ni trop loin ni pas trop loin. J’ai été à ma place. »
Débrouillez-vous avec ça...

#Bygmalion : « On va leur laisser les clefs et leur dire d'éteindre la lumière en sortant... », me glisse un avocat. Autrement dit : cela ne sert pas à grand chose.

#Bygmalion : « Je ne vais pas répéter éternellement les mêmes choses », vient juste de dire Jean-François #Copé.

#Bygmalion : Copé marque un point alors que Luc Brossollet lui demande de commenter les propos en procédure de Dominique Dord, l'ex-trésorier du parti. « Pourquoi ne l'avez vous pas fait citer comme témoin ? »

#Bygmalion : Echange un peu surréaliste :
- Vous aviez un Ipad ?, demande Luc Brossollet
- Euh oui...
- Je ne crois pas qu'on l'a retrouvé...
- Vous ne l'avez pas retrouvé ?, demande Copé au procureur.
- Maintenant, c'est moi qui doit répondre aux questions, sourit ce dernier.

#Bygmalion : Hervé Témime, avocat de Copé, assis sur les bancs dans le public (il n'a pas le droit d'intervenir) commence à s'agiter. Il semble un peu agacé par l'acharnement de son confrère...

#Bygmalion : Les signes d'agacement d'Hervé Témime sont de moins en moins discrets.

#Bygmalion : « Est-ce qu'on peut avancer un peu ? », tente la présidente Caroline Viguier.

#Bygmalion : Jean-François Copé explique avoir compris pourquoi Jérôme Lavrilleux ne l'a pas prévenu plus tôt. Un sujet presque "psychanalytique", selon lui. Mais il lui en a beaucoup voulu.

#Bygmalion : La présidente Caroline Viguier intervient à nouveau pour demander à Luc Brossollet d'avancer... L'agacement point aussi dans sa voix.

#Bygmalion : Jean-François Copé, lui, continue de répondre. Enfin à sa manière. C'est Maldini à la 89e minute de jeu...

https://twitter.com/vvantighem/status/1402649783890812928

#Bygmalion : « C’est des moments d’une violence extrême. Parce que c’est une remise en question de tous vos projets de vie. Je ne suis pas quelqu’un qui se nourrit d’aigreur ou de rancœur. J’essaye d’avancer. C’est dans cet esprit là que je construis ma vie. »

#Bygmalion : Réponse de #Copé à la dernière question de Me Luc Brossolet : « Il faut se demander à qui cela profite ! »

// Juste au cas où on n'a pas compris

#Bygmalion : L'avocat de Guillaume Lambert dit à #Copé qu'il est bien "informé" de ce qui se dit dans le tribunal pour un témoin... « Les journalistes sont nombreux à m'appeler à me raconter... », répond-il.

Regards incrédules sur les bancs de la presse.

#Bygmalion : Quatre minutes depuis le tweet précédent et deux journalistes m'ont déjà avoué avoir joué les balances auprès de Copé.

#Bygmalion : Une minute depuis le tweet précédent soit la durée suffisante pour préciser que c'était de l'ironie pour toute la team Premier degré...

#Bygmalion : Je lève un peu le pied sur les débats en cours parce que j'écris mon papier. Mais je vous alerte en cas de scoop. Peu d'espoir tout de même.

#Bygmalion : Je reviens une petite seconde pour vous signaler que la présidente Viguier vient de demander à Me Cataldo Cammarata, avocat d'Eric Cesari, d'en "venir aux questions". Il parle depuis 20 minutes...

#Bygmalion : Pris à la volée dans la bouche de #Copé : « A ce moment-là, cela avait du sens d'être filloniste... »

#Bygmalion : 19h19. Fin de l'audition de Jean-François Copé. L'audience est suspendue. Je clôture ce LT. Le compte-rendu va suivre.

[Compte-rendu d'audience #Bygmalion]
Les jours se suivent et se ressemblent au tribunal judiciaire de Paris... Chaque matin, le fol espoir de trouver la vérité. Chaque soir, l'impuissance...
20minutes.fr/justice/305789…