Il est également membre de l'ACSH (American Council on Science and Health). Bien que le nom de cette organisation paraisse très sérieux il s'agit en fait d'une organisation financée par l'industrie (en.wikipedia.org/wiki/American_…).
Robert Tarone, lui, a effectué des missions de consultant pour Monsanto. On relèvera que l'article cité par Bréon ne mentionne pas ce léger conflit d'intérêt.
Autre article cité par Bréon publié dans le Journal of Drug Delivery and Therapeutics.
Vous vous demandez pourquoi ce journal publie quelque chose sur le glyphosate ? Moi aussi.
Le journal n'est pas référencé sur Pubmed, ni Scimago (scimagojr.com), ce qui n'est généralement pas très bon signe.
L'expertise de l'auteur est particulièrement large. Et oui on peut aussi bien publier sur le glyphosate que la mécanique quantique. Crédibilité ?
Troisième article cité par Bréon : une méta-analyse sur le glyphosate ! Ciel je crois que c'est la seule fois que je le vois citer une méta-analyse sur le sujet.
Mais il réussit la prouesse à citer une méta-analyse négative sur le glyphosate (à ma connaissance la seule).
Elle est publiée dans un journal qu'on qualifiera pudiquement de confidentiel : Medicina del Lavoro.
Selon Scimago il est dans le dernier quartile des journaux portant sur la santé publique.
Le dernier auteur de l'article cité par Bréon est Paulo Boffetta qui est connu pour avoir nié la toxicité de certaines substances comme la dioxine, le diesel ou l'amiante.
Il est par ailleurs "consultant pour les producteurs de glyphosate".
@fmbreon nous prouve, si c'était nécessaire, que lorsqu'on cherche des publications qui vont dans notre sens on réussit à en trouver. Néanmoins il ne faut pas être trop regardant sur la qualité.
Le #glyphosate a resurgi dans l'actualité et avec lui son lot de désinformation.
Quelques rappels de ce qui est connu concernant ses effets sur la santé humaine ⤵️ (il y aurait aussi beaucoup à dire sur la biodiversité)
L'Inserm, dans son expertise collective de 2013, a considéré le glyphosate a des propriétés mutagènes et induit du stress oxydant (ce qui n'est pas très bon pour nos cellules). inserm.fr/information-en…
L'Insem a également considéré qu'il existe une présomption moyenne d'un lien entre l'exposition professionnelle au glyphosate et les lymphomes non-hodgkiniens (LNH).
Je me concentre cette fois sur les scénarios qui limitent le réchauffement à 2°C (225 scénarios).
Parmi ceux-là 162 donnent l'information de la production éolienne.
Pour 162 scénarios limitant le réchauffement à 2°C en 2100, seuls quatre font moins que quintupler la production éolienne par rapport à 2020 au niveau mondial.
Le scénario médian est à une multiplication par 15 de la production éolienne.
D'une part pourquoi ne s'intéresser qu'à la santé et pas aussi aux conséquences sur l'environnement ?
Mais il devrait peut-être se pencher un peu plus sur l'expertise collective de l'Inserm sur le sujet : inserm.fr/information-en…. Ça lui éviterait de dire n'importe quoi.
La toxicité des pesticides utilisé a fortement augmenté, ce n'est pas une nouveauté. Mais un article revient là-dessus en regardant cela plus en détail (aux USA).
Le principe est de ne pas regarder la quantité de pesticides utilisés mais de prendre aussi en compte la toxicité de chaque pesticide (via les seuils réglementaires), cela permet de mieux s'approcher de la toxicité réellement disséminée dans l'environnement.
Le résultat est que globalement la toxicité pour les vertébrés a diminué mais que cela s'est fait au détriment des invertébrés (notamment les pollinisateurs) et des plantes terrestres.
Un article intéressant sur les sources d'information des personnes qui encouragent ou découragent à se faire vacciner contre le covid au Royaume-Uni.
Les résultats vont plutôt à l'encontre de ce qu'affirme un sociologue médiatique en France #Bronner. doi.org/10.1177/205630…
Les personnes qui découragent à la vaccination sur les réseaux sociaux sont plutôt celles qui ne cherchent pas d'information sur le covid ou qui les évitent.
Les personnes "accros" aux réseaux sociaux ont plutôt tendance à encourager à la vaccination.
Environ 1 répondant sur 3 compte utiliser les réseaux sociaux pour encourager à la vaccination contre 10% pour décourager.
Merci @EspinosaRomain de décortiquer cette rhétorique qui sème le doute sur la robustesse des résultats, ayant pour effet de retarder les prises de décisions publiques.
Cette rhétorique se présente sous des atours scientifiques, rationnels. Pourtant le débat n'est pas scientifique. Il existe des preuves, nombreuses et diverses. Décider que ces preuves suffisent pour prendre des décisions n'est pas moins rationnel que décider qu'il en faudrait +.
Comme le rappelle ce rapport de l'agence de l'environnement européenne, nous avons tendance à ne pas tenir compte des signaux faibles, et à attendre des preuves très robustes avant d'agir, ce qui a des conséquences environnementales et sanitaires.