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29 Jul, 146 tweets, 67 min read
🔴 En utilisant la microscopie confocale cornéenne (technique en temps réel et non invasive), une étude note que les malades du covid long présentent une densité de cellules dendritiques au niveau de la cornée supérieure à la normale.
#ApresJ20
[1/3]
▶️bjo.bmj.com/content/early/… Image
Parmi ceux-ci, ceux avec des symptômes neurologiques ont également une densité de fibres et branches nerveuses (CNFD/CNBD) et une longueur de fibres nerveuses (CNFL), inférieure à la normale.
[2/3] Image
Pour les auteurs, cette technique pourrait être utilisée pour diagnostiquer et objectiver le covid long.
[3/3]
#ApresJ20 #longcovid @apresj20 @Le___Doc @nathanpsmad @GilbertDeray @vincentglad @amelie_for_you @Locuste_ @LUppsala @Barbusceptique ImageImage
Dans un preprint (étude ni relue ni publiée), une équipe du CHU Timone constate des profils d'hypométabolisme cérébral, similaires à ceux observés chez l'adulte, sur les 7 enfants de la cohorte présentant des symptômes de covid long.
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#ApresJ20 #LongCovid
researchsquare.com/article/rs-722…
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Font apparaître notamment des hypométabolismes : l'amygdale cérébrale, le gyrus parahippocampique, le tronc cérébral, le cervelet, ainsi que les gyrus olfactifs.
Dans un compte-rendu de cas publié dans The Lancet, une équipe a poussé les investigations sur une adolescente de 14 ans active, sans comorbidités, qui avait eu une phase bégnine de covid en octobre 2020 (37,3°C, rhinite, anosmie),
[1/n]
(Sous-thread 🙂)
thelancet.com/journals/lanch…
mais qui développe le mois d'après des symptômes persistants : maux de tête, douleurs de poitrine, asthénie et tachycardie.
Aucun examen biologique (électrocardiogramme, marqueurs de lésions cardiaques, coagulation, marqueurs inflammatoires, échocardiographie, spirométrie
[2/n]
pulmonaire, scan pulmonaire sans contraste) ne présente alors d'anomalie.

En mai 2021, les symptômes sont toujours présents et la patiente est admise à l'hôpital, à Rome. L'IRM cardiaque est normale, ainsi que les tests psychologiques, neurologiques et un examen sanguin
[3/n]
de routine.
L'analyse plus poussée révèle cependant, malgré des taux élevés d'anticorps igG/IgA au SARS-CoV-2, des concentrations hautes d'IL-6 (633 pg/mL), IL-1 (8,55 pg/mL) et TNFα (32,7 pg/mL). Les titrages de lymphocytes T et B sont également inhabituels et suggèrent
[4/n]
un fond pro-inflammatoire.
Un test de capacité cardio-pulmonaire fait apparaître une réduction légère à modérée de la capacité fonctionnelle (le pic de VO2 était de 24,4 ml/kg/min, ce qui correspond à 68 % du VO2 max prédit), secondaire à une efficacité cardiovasculaire
[5/n]
réduite, avec des signes indirects initiaux d'augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire (pente VE/VCO2 de 36), et une pression partielle réduite du CO2 de fin d'expiration, suggérant une hypertension pulmonaire.
Les tests confirment la présence d'une tachycardie
[6/n]
sinusale (fréquence cardiaque maximale de 180 battements par minute), mais pas de modifications sur l'ECG ni signes de limitation ventilatoire (saturation en oxyhémoglobine au pic d'effort à 99%).
Étudiant la littérature qui évoque chez l'adulte la possibilité de séquelles
[7/n]
vasculaires pulmonaires de covid avec charge résiduelle de caillots sanguins, les auteurs de l'étude pratiquent une tomo(scinti)graphie par émission monophotonique (TEMP) avec ventilation-perfusion (SPECT V/Q en anglais, Single photon emission computed tomography), examen
[8/n]
standard pour les troubles thromboemboliques chroniques.
Les chercheurs font précéder la TEMP par une scintigraphie pulmonaire planaire avec de l'albumine macroagrégée 99mTc.
Alors que la scintigraphie planaire n'a pas montré de zones de diminution de la captation
[9/n]
radiopharmaceutique dans les deux poumons, un défaut de perfusion significatif a été observé sur les images de la TEMP dans le segment apical du lobe supérieur droit, qui ne correspondait pas à des altérations parenchymateuses sur les coupes au scanner. Pour les auteurs
[10/n]
de l'article, ces résultats pourraient suggérer une implication au niveau microvasculaire, très probablement associée à des dommages endothéliaux, comme le supposent d'autres études chez l'adulte.

La TEMP détecte des signes précurseurs d'hypertension pulmonaire avec une
[11/n]
surcharge minimale du ventricule droit, ce qui pourrait expliquer la tachycardie compensatrice ressentie lors de l'effort sous-maximal. Les chercheurs concluent à un dysfonctionnement de la circulation pulmonaire avec des dommages microvasculaires et endothéliaux
[12/n]
périphériques possibles.
De plus, les résultats de la tomodensitométrie et des tests de la fonction respiratoire ont exclu une altération associée à la ventilation.
Il s'agit sans doute ici de la première preuve rapportée de dysfonctionnement et de dommages objectivés
[13/n]
d'un organe chez un adolescent atteint de covid long (ou PASC).
La patiente est depuis traitée avec des stéroïdes oraux (méthylprédnisolone 2g/kg une fois par jour pendant 2 semaines, puis diminution au cours des 4 semaines suivantes, avec un inhibiteur de la pompe à
[14/n]
protons) et de l'héparine de bas poids moléculaire (énoxaparine 6000 unités deux fois par jour, avec un plan de passage aux anticoagulants oraux et la poursuite du traitement pendant une durée estimée de 6 à 9 mois au total).
#ApresJ20 #LongCovid
[15/15]
JAMA Ophtalmology : une équipe présente des prélèvement post-mortem de victimes de la covid à phase respiratoire sévère, et fait part de l'observation au microscope électronique en transmission de particules virales de SARS-CoV-2 dans la rétine des sujets.
jamanetwork.com/journals/jamao…
Le président E. Macron lance une campagne de communication auprès des jeunes via les réseaux sociaux Instagram et TikTok, et évoque la vaccination pour, notamment, prévenir le covid long.

"Beaucoup de jeunes peuvent être frappés par le covid long"
#ApresJ20 #CovidLong @apresj20
L'étude, qui avait été éditée en pre-print et que ce tweet (➡️)
présentait, a été publiée cette semaine dans The Lancet.
Elle reprend les données concernant les enfants de l'étude Zoe de 2020 du King College qui rapportent, sur une base auto-déclarative,
la persistance des symptômes de la covid.
thelancet.com/journals/lanch…
🔴Qu'est-ce qui peut faire basculer une infection subaiguë de covid vers les séquelles neurologiques retrouvées dans le covid long ?

Dans un article publié dans Brain, des chercheurs remarquent que les zones d'hypométabolisme
[1/7]
#ApresJ20 #LongCovid
▶️academicoup.com/brain/advance-… Image
cérébral, observées chez l'essentiel des patients de covid long, sont des zones en hypermétabolisme au stade initial d'une infection subaiguë de covid.
Les auteurs interprètent ce résultat comme la marque d'une

[2/7]
Texte intégral de l'article :
drive.google.com/file/d/1WDAAtz…
inflammation cérébrale précoce avec pour conséquence des désordres fonctionnels plus tardif au stade de covid long. Ils notent que cette transition de l’hyper- vers l’hypométabolisme, sur des régions cérébrales spécifiques, est analogue à celle retrouvée dans d'autres
[3/7]
modèles inflammatoires et dysimmunitaires comme l’encéphalite.
Une explication avancée est une propagation (précédemment proposée pour d'autres coronavirus), à travers la lame criblée de l'ethmoïde, du nez au bulbe olfactif, où les récepteurs ACE2 sont fortement exprimés.
[4/7]
Un rapprochement est fait avec des précédent relevés d'ARN et de protéines du virus dans les neurones chez des patients covid, ainsi qu'une infiltration inflammatoire des lymphocytes T et une activation microgliale chez le singe après une rémission apparente.
#NeuroCovid
[5/7]
L'hypométabolisme de régions connectées plus profondément dans le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet, pourrait correspondre, au moins partiellement, à un phénomène de diaschisis en relation avec la désafférentation des voies olfactives.
Une explication
[6/7]
alternative est une diffusion de l'inflammation/infection à des régions davantage postérieures, par un mécanisme trans-synaptique précédemment signalés pour d'autres coronavirus, notamment chez les patients plus sévèrement affectés en phase aiguë.
[7/7]
#ApresJ20 @apresj20
Le baricitinib, un nouveau venu dans les traitements testés en phase aiguë de la covid.
ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
L'office britannique de statistiques (ONS) publie son rapport des estimations mensuelles sur les symptômes persistants de la covid. La base est auto-déclarative, à partir d'enquêtes menées sur des échantillons de population générale. ⬇️
[1/n]
#ApresJ20
ons.gov.uk/peoplepopulati…
Au Royaume-Uni (population : 67 millions),
🟠environ 800 000 personnes rapportent à date des symptômes prolongés de covid depuis au moins 3 mois.
🔴Et 380 000 depuis plus de 12 mois.

[2/n] Image
🟠 (>3mois) Ces symptômes affectent un peu la vie quotidienne de 380 000 d'entre eux, et beaucoup, 160 000 citoyens.
🔴(>12mois) Affectés un peu : 185 000, beaucoup : 80 000.

[3/n]
🟠 (>3mois) La persistance des symptômes concerne 9 000 enfants de 2-11 ans, et 20 000 de 12-16 ans.
🔴(>12mois) La persistance des symptômes concerne 6 000 enfants de 2-11 ans, et 5 000 de 12-16 ans. 15 000 adultes de 17-24 ans, 48 000 de 25-34 ans, 108 000 de
35-49 ans.

[4/n]
Les symptômes rapportés (chiffres en milliers) :

[5/n] Image
Les symptômes covid prolongés affectent de façon forte la vie quotidienne de milliers de Britanniques mineurs, et de près de 200 000 adultes.
#ApresJ20 #LongCovid #CountLongCovid
[6/n] Image
Et de façon plus légère, ces symptômes prolongés affectent environ 20 000 Britanniques mineurs, 440 000 adultes, dans leur vie quotidienne.

[7/n]
À l'inverse du Royaume-Uni, il n'existe en France aucune statistique nationale pour répertorier les malades covids longs, sous quelque forme que ce soit.
#ApresJ20 #CovidLong #LongCovid
Poke @olivierveran @lescure_xavier @PhilippeMorlat @apresj20
@amelie_for_you @LUppsala
[8/8]
Selon une étude britannique, les chances d'avoir des symptômes qui se prolongent pendant 28 jours ou plus, après une infection de covid post-vaccinale, seraient approximativement réduites de moitié en ayant reçu deux doses de vaccin.
[1/3]
thelancet.com/journals/lanin…
La diminution de risque sur la population générale est estimée à 0,51 [CI 0,32-0,82], et même 0,21 [0,08-0,59] pour la tranche des 18-59 ans, c'est-à-dire de fortes chances de voir le risque diminuer bien davantage que de moitié.
La réduction de symptômes prolongés sur une
[2/3] Image
plus longue durée que 28 jours n'est pas analysée dans l'étude, faute de recul encore suffisant (données collectées jusqu'au 18 juillet 2021).
[3/3]
#ApresJ20 @apresj20 #LongCovid
Des chercheurs de la University of Arkansas for Medical Sciences (UAMS) publient une étude sur des auto-anticorps au récepteur ACE2 qui pourraient selon eux être déclencheurs du covid long.
[1/8]
#Apresj20 @apresj20 #LongCovid
journals.plos.org/plosone/articl…
La présence de ces anticorps est relevée sur 26 des 32 malades convalescents de la covid, et sur 14 des 15 malades ayant été hospitalisés. Les auto-anticorps sont suspectés être de type anti-idiotypique et d'inhiber l'activité enzymatique des récepteurs ACE2.
[2/8] Image
Pour les auteurs, il s'agit d'un mécanisme assimilable à celui d'autres virus qui déclenchent des auto-anticorps et provoquent des maladies auto-immunes.
[3/8]
Les effets positifs après la vaccination de malades du covid long s'expliqueraient par le fait que le vaccin incite le système immunitaire à équilibrer les anticorps idiotypiques et anti-idiotypiques pour le contrôle homéostatique.
[4/8]
Ces élément seraient en cohérence avec une théorie de l'immunologiste danois Niels Kaj Jerne (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/4142565/). Les échantillons étant anonymisés, une corrélation avec les symptômes du covid long n'a pas pu être déterminée.
[5/8]
Les résultats pourraient ouvrir la voie à des traitements. D'une part avec les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine, qui sont des molécules relativement sûres et largement utilisées, ainsi que la piste des inhibiteurs de l'ECA.
[7/8]
Une thérapie plus ciblée sur le mécanisme d'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine serait également possible selon l'équipe de recherche.
[8/8]
@Le___Doc @DrGomi @vincentglad @apresj20 @LongCovidSOS @long_covid @patientled @LUppsala @Barbusceptique @amelie_for_you
L'université où travaille l'équipe de chercheurs insiste sur l'importance de l'étude. Elle pourrait montrer pour la première fois que des anticorps anti-ACE2 sont présents après une infection de covid (et absents chez les personnes non infectées).
[9/10]
Le communiqué de presse de l'université :
#ApresJ20 #LongCovid
[10/10]
news.uams.edu/2021/09/09/uam…
L'institut britannique de statistiques, l'ONS, publie une analyse ambitieuse d'estimation de la prévalence du covid long. Selon l'étude, entre 3 et 12% des personnes infectées (y compris asymptomatiques) présentent des
[1/5]
#ApresJ20 #LongCovid
➡️ons.gov.uk/peoplepopulati…
symptômes évocateurs 3 mois après une infection de covid.
En considérant uniquement les personnes symptomatiques à la phase aiguë de l'infection, les auteurs évaluent une prévalence entre 7% et 18%. L'analyse utilise un groupe contrôle et plusieurs approches statistiques.
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Elle relève que la tranche d'âge 2-11 ans serait touchée dans une proportion difficile à distinguer d'un groupe contrôle, tandis que les symptômes d'au moins 3 à 4 mois toucherait environ 1,5-2% des infectés (y compris asymptomatiques) parmi les 12-16 ans.
[3/5]
Apres une infection symptomatique, environ 12% des patients estiment être limités dans leurs activités quotidiennes par leurs symptômes 3 mois après l'infection.

[Ndr] Bien que ces résultats fassent couler beaucoup d'encre, ils ne sont pas contradictoires avec les études
[4/5]
précédentes de prévalence de l'ONS, sachant que la part d'asymptomatiques est plus importante chez les plus jeunes, créant une plus grande différence entre prévalence/infectés vs prévalence/symptomatiques chez ceux-ci [/ndr].
[5/5]
#ApresJ20 #LongCovid @apresj20
Dans un pre-print (non publié à ce jour) présenté par l'équipe du Pr. A. Iwasaki, l'hypothèse d'une persistance virale pour expliquer l'un des mécanismes du covid long est remise sur le devant de la scène.
[1/3]
#apresj20 #longcovid
biorxiv.org/content/10.110…
Selon l'étude, le SARS-CoV-2 pourrait persister dans l'organisme à l'intérieur des macrophages (type de globule blanc), continuer à s'y répliquer et provoquer une inflammation persistante. Le traitement de ce covid chronique par des antiviraux (dont le remdesivir) apparaît
[2/3] ImageImage
probant sur le modèle murin humanisé. Le mécanisme d'entrée dans les cellules serait constitutif d'une facilitation de l'infection par des anticorps (Antibody-dependant enhancement, ADE en anglais). Il ne concernerait pas les vaccins à ARNm selon plusieurs immunologues.
[3/3]
Une équipe de chercheurs s'est penchée sur les effets du confinement du printemps 2020 sur le métabolisme cérébral, depuis une cohorte de patients présentant des troubles neurologiques (non touchés par la covid a priori).
[1/6]
onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.10…
L'objectif était de mesurer par PET-SCAN les effets délétères de la réduction d'activité physique, du déconditionnement, de l'isolement social pendant le confinement, par leurs impacts sur les réseaux cérébraux sensorimoteur et émotionnel.
[2/6]
L'étude est faite sur 95 patients d'âge moyen de 54 ans, comparée à une cohorte témoin, et à une cohorte post-confinement.
[3/6] Image
Les résultats montrent chez ces patients des altérations métaboliques du faisceau pyramidal dominant gauche et de l'amygdale cérébrale gauche, qui se résorbent partiellement dans les semaines qui suivent le déconfinement.
[4/6]
Les auteurs insistent sur le fait que ce schéma métabolique apparaît distinct de ceux rapportés dans les covid longs, lesquels impliquent principalement les zones limbiques droites, en particulier les zones olfactives avec des hypométabolismes sévères.
#ApresJ20 #LongCovid
[5/6]
L'étude présente ces résultats comme des éléments confirmant l'impact négatif du confinement sur la santé mentale et cognitive, mais non superposables aux troubles neurologiques du covid long.
[6/6]
En faisant une revue de différentes publications de modèles de soin pour le covid long, un collectif canadien propose un parcours de soins pour les malades.
#LongCovid #ApresJ20
sporevidencealliance.ca/wp-content/upl… Image
Une étude rapporte chez des enfants ayant été malades de la covid, puis rétablis, des dommages subcliniques au niveau de la vascularisation rétinienne.
[1/3]
sciencedirect.com/science/articl…
L'étude note que la zone avasculaire fovéale (à gauche) peut s'étendre pendant la phase aiguë de la maladie, sous l'effet de microthromboses et d'ischémies temporaires, par rapport à un cas contrôle (à droite).
Les auteurs estiment que les patients pédiatriques de la covid
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devraient être suivis par un examen d'angiographie par tomographie par cohérence optique pour détecter d'éventuels changements rétiniens infracliniques, et que des études à long terme sont nécessaires pour valider ces observations.
[3/3]
#ApresJ20 #LongCovid #LongCovidKids
Une revue de la littérature sur les impacts urologiques de la covid.
onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.11…
Une revue de la littérature sur les impacts rénaux de la covid.
"Comprendre l'impact à long terme de la covid sur le rein est essentiel pour la planification et l'allocation des ressources pour les services de néphrologie".
ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
Quels pays moteurs, quels axes de recherche sur le covid long ?
- Essais médicamenteux : États-Unis
- Épidémiologie du covid long : G-B
- Immunologie : É-U, Europe, Asie
- Neuro-Covid : É-U, France, Italie
- Troubles oculaires covid : Turquie
Une étude publiée dans Nature renforce la piste des dommages de la covid sur les petits vaisseaux cérébraux, pouvant expliquer les troubles neurologiques du covid long.
[1/3]
#CovidLong #ApresJ20 @apresj20
nature.com/articles/s4159…
Selon les auteurs, sont mises en évidence des preuves que les cellules endothéliales du cerveau sont infectées et qu'une protéine du SRAS-CoV-2 peut couper des liaisons de la protéine NEMO, ce qui induit la mort de cellules endothéliales et altère la barrière hémato-
[2/3]
encéphalique. L'étude note que l'action d'un inhibiteur de la protéine RIPK (dont certains sont en essai clinique, cf nature.com/articles/s4157… -sciencedirect.com/science/articl…, comme le sorafénib, le ponatinib ou le pazopanib) pourrait aider à traiter la neuropathologie de la covid.
[3/3]
Le thread Twitter sur l'étude par l'un de ses co-auteurs :
4/4
Rappel : Le covid long, ce sont plus de 200 symptômes répertoriés.
#Apresj20 #covidlong #Longcovid
(Source : thelancet.com/journals/eclin…) ImageImage
Dans Nature Reviews Cardiology, une riche synthèse sur les dommages et séquelles cardiaques de la covid pouvant être à l'origine de symptômes du covid long. Les vascularites/aortites, récemment objectivées par PET-SCAN, ne sont cependant pas ici évoquées.
nature.com/articles/s4156…
Un médicament utilisé pour l'asthme, le montélukast, pressenti pour de possibles effets antiviraux et anti-inflammatoires, est en essai clinique de phase 3 sur des malades du covid long en Espagne.
#ApresJ20 #covidlong @apresj20
researchsquare.com/article/rs-845…
Le rationnel pour l'utilisation du montélukast pour le covid long se base sur plusieurs études :
▶️ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
▶️frontiersin.org/articles/10.33…
▶️pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32416408/
Le pyruvate de sodium, un médicament qui modifie les réponses inflammatoires et qui fut testée sur la grippe (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32634445/), est à l'essai sur des malades du covid long dans cet essai clinique : clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04….
Une revue d'études sur les rhumatismes et arthrites causées par la covid. Les auteurs rapportent les arthrites inflammatoires, les troubles du tissu conjonctif, les vascularites (à petits, gros vaisseaux, et à IgA),
[1/2]
sciencedirect.com/science/articl…
les manifestations cutanées, les atteintes du système nerveux central, et les syndromes inflammatoires multi-systémiques.
[2/2]
Une étude britannique note que les patients atteints de covid long ont un nombre réduit de lymphocytes T CD4+ et CD8+, ainsi qu'une expression accrue de protéines PD-1. Cette étude montre selon les auteurs que les perturbations
[1/2]
jim.bmj.com/content/early/…
des lymphocytes T persistent pendant plusieurs mois après une covid légère et sont associées à des symptômes de covid long.
[2/2]
Des niveaux accrus de D-dimères (marqueurs de coagulation) sont observés chez un quart des personnes infectées par le SARS-CoV-2 jusqu'à 4 mois après l'infection. L'étude lie ces examens à la pathogenèse du covid long.
onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.11…
Les lésions cardiaques aiguës sont une manifestation extrapulmonaire courante de la covid avec des conséquences chroniques potentielles, décrit une revue d'études qui répertorie les impacts cardio-vasculaires à long terme de la maladie.
ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
Dans The Lancet, des chercheurs rapportent que le recrutement de cellules immunitaires lors d'une covid, soit par infection virale directe de l'endothélium, soit à médiation immunitaire, peut entraîner un dysfonctionnement endothélial généralisé
thelancet.com/journals/lance…
associé à l'apoptose (mort cellulaire). Cela renforce selon les auteurs l'intérêt de thérapies comprenant des médicaments anti-inflammatoires anti-cytokines, des inhibiteurs de l'ACE2 et des statines.
La covid est une 𝗵𝗲́𝗺𝗼𝗽𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲 (𝗺𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗮𝗻𝗴) 𝘃𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 acquise, résume un groupe de chercheurs français dans le journal Angiogenesis. L'étude explore la physiopathlogie de la covid et note que
link.springer.com/article/10.100…
l'infection induit une myélopoïèse d'urgence associée à une immunité dérégulée et à une mobilisation des cellules progénitrices endothéliales, conduisant à des caractéristiques de malignités hématologiques acquises ou de maladies cardiovasculaires.
@DavidMSmadja @apresj20
Une étude relève que la vasodilatation macrovasculaire et microvasculaire périphérique est considérablement émoussée chez les jeunes adultes encore symptomatiques du covid au-delà de la phase aiguë.
pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34296966/
Les chercheurs réalisent ces mesures par la technique de la dilatation liée au flux (FMD : Flow mediated-dilatation) de l'artère brachiale.
En cherchant à comprendre l'intolérance à l'exercice de certains malades du covid long, une étude dans Chest Journal remarque que les patients rétablis de la covid (sans complications cardio-pulmonaires) présentent une capacité aérobique maximale réduite,
journal.chestnet.org/article/S0012-…
avec une extraction systémique de l'oxygène altérée et une pente d'efficacité ventilatoire anormale. L'effet est attribué à une limite cardiaque périphérique plutôt que centrale, ainsi qu'une réponse hyperventilatoire exagérée pendant l'exercice.
Sur des souris humanisées (avec réc. hACE2), une équipe montre une forte réplication virale dans l'épithélium olfactif à la suite d'une inoculation intranasale de covid. L'uniformité de l'épithélium et les neurones des récepteurs olfactifs sont touchés.
nature.com/articles/s4142…
Même si le virus du SARS-CoV-2 se réplique peu dans le système nerveux central, il peut néanmoins infecter les astrocytes, cellules qui ont un rôle crucial dans le fonctionnement du cerveau, et provoque des troubles neurologiques par différents mécanismes.
nature.com/articles/d4158…
Une étude dans Nature sur des organoïdes cérébraux montre les capacités neuropathologiques du SARS-CoV-2, sa capacité à se répliquer dans les astrocytes, ainsi que des réponses inflammatoires transcriptionnelles par l'interféron de type I.
nature.com/articles/s4159…
Les troubles olfactifs (anosmie) de la covid sont vus comme des premiers signes de dommages neurologiques. Lorsque ces troubles sont prolongés, ils pourraient être le signe d'un risque de maladie neurologique ultérieure.
thelancet.com/journals/laneu…
Huit mois après l'infection, sur une large cohorte norvégienne de patients testés positifs au SARS-CoV-2, 11% rapportent encore des troubles mnésiques, 12% des difficultés de concentration, et une part importante considère que son état s'est dégradé.
jamanetwork.com/journals/jaman…
Un large groupe de chercheurs, accompagné par des malades, mène un exercice de consensus international et identifie, dans The Lancet Respiratory Medicine, des priorités de recherche dans le but de comprendre les effets à long terme de la covid.
thelancet.com/journals/lanre…
Une étude émet l'hypothèse que l'anosmie et la réactivité chimique des membranes, observés comme symptômes prolongés de la covid, trouvent leur origine dans un déficit en sérotonine qui serait déclenché par l'appauvrissement en tryptophane, un acide aminé.
sciencedirect.com/science/articl…
Une revue d'études du 𝗻𝗲𝘂𝗿𝗼𝗰𝗼𝘃𝗶𝗱, la pathologie neurologique associée à la covid, entreprend d'en décrire la physiopathologie et les possibles facteurs génétiques prédisposants, tels les variants rs73635825 et rs143936283 de la protéine ACE2.
jns-journal.com/article/S0022-…
1/2
L'article évoque la neuro-inflammation chez l'adulte, celle retrouvée selon un spectre similaire chez l'enfant, et s'interroge sur les séquelles à long terme.
[2/2]
#neurocovid ImageImage
Dans une revue d'études, un groupe de chercheurs décrit les éléments communs au covid long et à l'encéphalomyélite myalgique. Ils listent notamment un déséquilibre antioxydants/pro-oxydants, une inflammation systémique et une neuro-inflammation, une
pnas.org/content/118/34…
capacité altérée à générer de l'adénosine triphosphate et un état hypométabolique général.
La covid provoque 60% de plus d'insuffisances rénales aiguës que la grippe, avec un taux de rémission deux fois inférieur, selon une étude américaine. Au delà de la rémission, les suivis post-accident rénaux entre covid et grippe sont comparables.
kireports.org/article/S2468-…
Une étude britannique relève que les symptômes prolongés de la covid chez l'enfant (5-17 ans) sont d'autant moins fréquents que les enfants sont jeunes. 4,4% des enfants ont des symptômes au delà d'un mois dans la cohorte étudiée, 1 à 2% au delà de 2 mois.
thelancet.com/journals/lanch…
En utilisant la microscopie électronique à transmission, une étude américaine remarque que le virus de la covid peut rester longtemps dans le pénis, et peut être à l'origine de dysfonctions érectiles majeures.
#LongCovid #ApresJ20 @apresj20
wjmh.org/search.php?whe…
Une étude montre que la covid peut endommager le système auditif.
pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34344488/
Pourquoi entend-on parfois, À TORT, que le covid long touche davantage les personnes actives et ceux qui n'ont pas été hospitalisés ?

➡️1/ Parce que même si la proportion de symptômes prolongés est plus faible chez eux, ils forment initialement une population plus nombreuse.
/
/ En réalité, ce sont bien les personnes âgées et qui ont été hospitalisées qui ont nettement plus de risques d'avoir des symptômes du covid long. Ce que confirment statistiquement les études.
Les personnes non hospitalisées et plus jeunes ont un risque qui diminue
#ApresJ20
/
avec un âge moins avancé, mais comme elles sont beaucoup plus nombreuses, elles sont plus représentées parmi les malades CL en valeur absolue.
➡️2/ D'autre part, les personnes actives remontent davantage leurs symptômes que les retraités.
#ApresJ20 #CovidLong #LongCovid @apresj20
La start-up Axcella Therapeutics va lancer un essai clinique sur son composé, AXA1125, qui vise les modulateurs endogènes du métabolisme et les mitochondries, comme potentiel traitement pour les malades du covid long.
businesswire.com/news/home/2021…
Le composé est un mélange d'acides aminés (leucine 1g - isoleucine 0,5g - valine 0,5g - arginine 1,81g - glutamine 2g - n-acétyl-cystéine 0,15g). Les résultats sont attendus pour la mi-2022.
Un article dans JAMA Internal Medicine avance que la persistance de symptômes après une infection de SARS-CoV-2 ne devrait pas être automatiquement associée au SARS-CoV-2.
L'étude note que seule l'anosmie est un symptôme prolongé
[1/4]
jamanetwork.com/journals/jamai…
qui semble directement corrélé à une sérologie positive, au contraire de plusieurs autres symptômes habituellement rapportés par les personnes qui pensent avoir été infectées (fatigue, douleurs thoraciques, problèmes digestifs, difficultés à respirer...). Etaient considérés
[2/4]
prolongés les symptômes déclarés de plus de 8 semaines. Les symptômes sont auto-déclarés dans l'étude et les tests sérologiques sont considérés positifs pour un ratio de densité optique supérieure ou égale à 1,1.
[3/4]
La sérologie a été faite pour la protéine S (S-igG), indistinctement à l'intérieur d'un intervalle de 7 mois.
[4/4] ImageImageImage
Dès sa parution, cette étude est critiquée par plusieurs experts renommés. Ses interprétations sont jugées non concluantes et trompeuses/fallacieuses ("misleading").
sciencemediacentre.org/expert-reactio…
[5/6]
Francis Wilson, l'un des experts internationaux les plus réputés en conception et interprétation d'études médicales, estime l'étude française de JAMA faussée/impropre ("flawed") en raisons de lourds biais méthodologiques.
[6/6]
#apresj20 @apresj20
methodsmanmd.medium.com/is-long-covid-…
Dans une étude en pre-print (non relue ni publiée) sur l'encéphalomyélite myalgique (EM), des chercheurs, en notant des similitudes avec le covid long, entreprennent de construire plusieurs classificateurs de pointe
[1/2]
#apresj20
europepmc.org/article/ppr/pp…
pour identifier les microbes, les voies génétiques microbiennes, les métabolites et les caractéristiques cliniques qui, individuellement ou ensemble, sont les plus à même de différencier les EM courtes ou de long terme, ou les patients EM des témoins sains.
[2/2]
@MillionsMissgFr
1000 publications scientifiques recensées sur le #Covidlong !
La plus grande base en ligne, libres de droit, et sous licence CC-BY 4.0 à l'adresse :
👉tinyurl.com/longcovidresou…
#ApresJ20 @apresj20 @MichelZumkeller @MIRALLESMP @LongCovidSOS @LongCovidCanada @anniegowen @MeganEllyia Image
The largest live, open and free online bibliography on #longcovid!
More than 1000 scientific publications listed so far.
Please find our work here:
👉tinyurl.com/longcovidresou…
@apresj20 @gezmedinger @ahandvanish @DrEricDing @elisaperego78 @WesElyMD @ClaireHastie1 @dianaberrent
Il apparaît de plus en plus que le SARS-CoV-2 est un virus dont le corps ne se débarrasse peut-être jamais (pour au moins une part notable des infectés) complètement.
Vers des pistes thérapeutiques ?
/
Un article de @MarcGozlan sur son blog de @lemondefr :
lemonde.fr/blog/realitesb…
Dans cette étude, non encore relue et publiée et relue, 44 autopsies ont été réalisées sur des individus décédés de complications de la covid, jusqu'à 7 mois après l'infection, avec une moyenne de 35 jours.
/
95% d'entre eux présentaient une comorbidité, le plus souvent de l’hypertension artérielle, de l’obésité ou une maladie respiratoire chronique. Cependant, deux sont décédés sans formes sévère (par embolie pulmonaire tardive et par complications fatales liées à une comorbidité).
/
Les 44 autopsiés sans exception conservaient des virions de SARS-CoV-2 dans de très nombreux sites anatomiques. L'ARN du SARS-CoV-2 a même été détecté dans le cerveau des six individus décédés tardivement, dont un décédé 7 mois après l'infection.
#ApresJ20 #LongCovid @apresj20
/
Pour 5 d'entre eux, le virus était disséminé dans tous le système nerveux central.
Les chercheurs ont noté que chez certains patients, le virus s'était diversifié en différents variants selon la zone infectée (avec par ex un profil différent dans le cerveau et dans les poumons.
/
L'ARN viral était également présent à l’intérieur de globules blancs (leucocytes mononucléés) dans la rate, l'appendice et l'épithélium du côlon, ce qui traduit des virions soit replicatifs, soit phagocytés dans des macrophages.
/
Au total, l'ARN viral semble persister au long cours :
- dans l'endothélium vasculaire (couche de la paroi de tous les vaisseaux sanguins),
- le cerveau pour 6 individus sur les 44 de la cohorte, dans le tissu cérébral dans 10 des 11 cas analysés,
/
- le poumon, les bronches, les fosses nasales (cornets nasaux) ; pour 43 des 44 cas autopsiques, l'ARN viral a été détecté dans le tissu respiratoire,
- le cœur (cellules musculaires, endothélium, muscles lisses des vaisseaux), dans le péricarde (enveloppe entourant le cœur),
/
dans le tissu cardiovasculaire dans 35 cas sur 44,
- les ganglions lymphatiques intra-thoraciques (le tissu lymphoïde dans 38 cas),
- l'humeur aqueuse et tissu oculaire dans 22 cas,
- l'intestin grêle et les glandes surrénales,
- le tissu de l’appareil reproducteur dans 17 cas,
/
- le muscle, la peau et le tissu nerveux périphérique dans 30 cas,
La réplication virale était encore active chez une majorité de cas, dans tous les tissus, et même chez 42% des individus décédés plus de 30 jours après les premiers symptômes.
/
En détail, de l'ARN viral était retrouvé dans :
- les cellules endocrines de la thyroïde et glandulaires du pancréas,
- cellules de l’appareil reproducteur (cellules de Leydig et de Sertoli dans les testicules, cellules germinales dans les tubes séminifères,
/
- l'épithélium glandulaire de l'endomètre, les cellules musculaires du muscle utérin,
- les myocytes (cellules du muscle squelettique),
- l'épithélium de l’œsophage, les cellules du foie (dont les hépatocytes et l'épithélium des canaux biliaires), les amas lymphoïdes du côlon,
/
- les cellules des tubules rénaux et vaisseaux des glomérules où a lieu la formation de l'urine primitive, élaborée à partir du sang filtré,
- les neurones, les cellules gliales, l'endothélium des vaisseaux cérébraux dans tous les lobes cérébraux,
/
- le cervelet (neurones, cellules de Purkinje, endothélium vasculaire).
Les chercheurs ont observé une atteinte alvéolaire diffuse au niveau pulmonaire et, au niveau cardiaque, des infiltrats inflammatoires dans le myocarde.
L'étude :
researchsquare.com/article/rs-113…
/
De minuscules caillots sanguins (micro-thrombi) ont été décrits, de même qu'un appauvrissement du nombre de lymphocytes (lymphodépletion) dans les ganglions lymphatiques et dans la rate. Peu de changements morphologiques ont été observés à l’examen histologique du cerveau.
/
Les auteurs notent qu'il y a peu d'inflammation significative hormis l'appareil pulmonaire.
Pour les auteurs, ces examens montrent que le virus peut se disséminer très précocement dans le corps, dont le cerveau, dès la première semaine.
/
Comme des études précédentes l'avaient montré, le virus peut entrer dans le cerveau, et probablement en franchissant la barrière hémato-encéphalique.
Les auteurs concluent que le covid long pourrait notamment s'expliquer par cette persistance virale.
/

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More from @ISlovan

11 Dec
Concernant l'étude dans JAMA sur le covid long :
- les auteurs n'ont toujours pas répondu aux questions d'@apresj20 qui ont été transmises à l'auteur correspondant👇, refusent d'envoyer les questionnaires utilisés et les tableaux de données intermédiaires.
#LongCovid #ApresJ20
- embêtant : l'étude conclut l'inverse de ce que montrent les données. L'analyse des experts internationaux et d'@apresj20 👇
@LongCOVIDEurope
- gênant : les auteurs répètent dans les médias que malgré les biais, leurs conclusions restent valables car "en comparant les sérologie+ avec les sérologie-, notre étude prend en compte des personnes ayant une probabilité plus de 100 fois supérieure d’avoir été infectées" (sic)
Read 9 tweets
21 Nov
L'émission 24H Pujadas du mardi 16 novembre présente l'étude JAMA sur un lien supposé entre la croyance d'avoir été infecté et le Covid long, et énonce des graves contre-vérités et des fake news.
A 14' de l'émission, la journaliste @justinefrayss lci.fr/replay-lci/vid…
#JAMAgate
/ Justine Frayssinet dit que l'étude a suivi 27000 patients qui présentaient des symptômes persistants après une infection supposée au covid.
Cette information est totalement fausse.
L'étude ne parle que de 914 personnes.
/
@CheckNewsfr @AfpFactuel @decodeurs @20minutesFakeOff
"A total of 914 participants reported having had COVID-19 infection before the serology test, including 453 (49.6%) with a serology test result positive for SARS-CoV-2 (Table 2)."
C'est d'ailleurs toute l'habilité de l'étude qui impressionne avec une cohorte de 27 000 personnes /
Read 17 tweets
19 Nov
"People with long Covid present various symptoms, but we don’t find anything amiss when we examine them!"
Really?
Here’s a brief overview of physiopathology with objective evidence and biomarkers widespread in long Covid cases: [thread]
#FlawedJAMAStudy #ApresJ20 #JAMAgate
[1/10]
Hypometabolism of the central nervous system correlating to neurological problems, observed via PET scan of the brain:
sciencedirect.com/science/articl…
[2/10]
Hypermetabolism of various organs, observed via whole-body PET scan:
link.springer.com/article/10.100…
[3/10]
Read 10 tweets
17 Nov
Sur les plateaux tv, @DavidPujadas, @MartinBlachier, Caumes, Calvi, s'appuient sur l'étude de @JAMAInternalMed sur les liens entre croyance et symptômes du covid long, en reprenant ses conclusions.
Cette étude est scientifiquement et MATHÉMATIQUEMENT fausse.
#FlawedJAMAStudy 👇
"L'étude est solide grâce à une très grande cohorte".
En fait, non, les groupes significatifs sont petits, voire négligeables.
Il est évoqué 30 000 personnes dans la cohorte, mais en réalité on s'intéresse à seulement 1000 patients qui sont positifs.
#FlawedJAMAStudy
[2/n]
D'autres études ont déjà été publiées sur des dizaines de milliers de personnes *infectées*, donc bon, on est loin de la cohorte en béton dans cette étude.

Pour les auteurs, les auteurs qui ont eu le covid auront une sérologie positive. Toute leur analyse est basée sur cela.
3/n
Read 18 tweets
13 Nov
@ethalises @pascale_santi @sfoucart @MrSam144 @JeromeQuirant @le_science4all @Le___Doc @ChatSceptique @AlexSamTG Il y a plusieurs aspects qui s'accumulent.
- L'article est écrit alors que des critiques d'experts très construites sont déjà parues (F. Perry Wilson qui relève l'énorme problème sur les faux négatifs, D. Strain, McConway, J. Rossman en relèvent d'autres biais). Parmi les
@ethalises @pascale_santi @sfoucart @MrSam144 @JeromeQuirant @le_science4all @Le___Doc @ChatSceptique @AlexSamTG experts de relecture critique d'articles, aucun ne valide une robustesse ou un côté "méticuleux" de l'étude.
Cette phrase "A l’inverse, certains n’ont pas ressenti de symptômes du Covid-19 mais leur séropositivité suggère qu’ils ont pourtant bel et bien été infectés" laisse
@ethalises @pascale_santi @sfoucart @MrSam144 @JeromeQuirant @le_science4all @Le___Doc @ChatSceptique @AlexSamTG entendre que les journalistes n'ont pas compris le problème, mathématique, de la quantité et la proportion de faux positifs,
- Des propos tronqués (Salmon a dit que la cohorte de départ était robuste, le qualificatif ne concernait pas l'étude),
- Le mélange entre absence de
Read 11 tweets
12 Nov
Un article dans Science Media Center demande à 3 experts de réagir à l'étude française du JAMA (Matta, Lemogne et al.) concernant les causes du covid long.
#covidlong #apresJ20 @longcovid @apresj20 [thread]
sciencemediacentre.org/expert-reactio…
Sont interrogés :
🔹Dr David Strain, Maître de conférences clinique principal, Université d'Exeter
🔹Prof Kevin McConway, Professeur émérite de statistique appliquée, The Open University
🔹Dr Jeremy Rossman, Maître de conférences honoraire en virologie, Université du Kent
.../...
D. Strain : “It misses a very simple explanation. Whether the participants had COVID or not, there is no doubt that they were experiencing some illness that they attributed to COVID. There are multiple viral illness other than COVID that cause “long symptoms””.
.../...
Read 32 tweets

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