#13novembre #procès Jour 15
Avec Woogle au contrôle #gendarmerie
#13novembre #Procès Jour 15
Aujourd'hui, au moins 17 parties civiles doivent témoigner. Il s'agit de victimes directes ou de proches de victimes qui se trouvaient au Petit Cambodge, à La Bonne bière, au restaurant Casa Nostra ou à La Belle équipe.
#13novembre #Procès Jour 15
Aujourd'hui, une très très grande majorité de tours de cou rouges dans la salle d'audience. lci.fr/justice-faits-…
#13novembre #Procès Jour 15
Et au fond de la salle d'audience, un tout petit bébé dans une poussette, venu avec deux personnes, un homme et une femme, qui portent des tours de cou rouges.
#13novembre #Procès Jour 15
L'audience est reprise
#13novembre
Le président: Je crois qu'il y a une nouvelle constitution de partie civile.
Un avocat est à la barre, il constitue une nouvelle partie civile, une femme qui se trouvait au Comptoir Voltaire où Brahim Abdeslam a déclenché sa ceinture explosive.
#13novembre
Le président : on va commencer les auditions pour cet après-midi.
#13novembre
À la barre, Alice, partie civile: "J'étais devant le Petit Cambodge le 13 novembre 2015 avec mon frère et 3 amis. J'ai 23 ans à cette époque-là, je rejoins mon frère Aristide et ses amis. Il faisait bon dans les rues de Paris"
#13novembre
Alice, partie civile: "Je suis voltigeuse mon travail est de faire rêver les gens. Mon frère est rugbyman. On était rentré à Paris pour voir nos parents et nos amis. On voulait manger au Petit Cambodge parce que c'est super bon mais c'était plein."
#13novembre
Alice, partie civile: "On s'éloigne un peu, les tirs ont commencé, moi j'ai cru que c'était des pétards, parce que c'était la fête. Mon frère m'a plaquée au sol. Il a mis son corps pour me protéger des balles. J'ai pris une balle dans le bras gauche"
#13novembre
Alice, partie civile: "Je me suis fait réveiller de ce cauchemar par des gens qui agonisaient autour de moi. Je me suis rendu compte que pendant les tirs mon frère avait repris d'autres balles. "
#13novembre Alice, partie civile: "Mon frère ne me répondait plus, ma priorité c'était de le sauver, de le maintenir en vie (...) Moi ça a été 2 opérations en une nuit, 5 opérations en tout. L'hypervigilance, les cauchemars..."
#13novembre
Alice, partie civile: "Ca a été deux ans de centre de rééducation pour essayer de récupérer ma main et mon bras mais je suis handicapée. Je me bats pour continuer dans ce métier, continuer de faire rêver les gens (elle est voltigeuse)"
#13novembre
Alice, partie civile à la barre a une voix douce, elle est très émue. Elle est brune, les cheveux longs ondulés, avec une petite frange. Elle a un tour de cou rouge, un haut sombre.
#13novembre
Alice, partie civile: "J'ai vu Aristide (son frère qui témoignera après) prendre les balles pour moi, ça ça reste"
#13novembre
Alice, partie civile: "Aristide et moi on s'est battus pour garder de l'amour et de la joie et de la vie. "
#13novembre
Alice, partie civile: "On se bat pour que cet épisode ne grignote pas toute notre vie. Évidemment il est là, évidemment on n'est plus pareil, évidemment on a des cicatrices mais on sait que l'on a de la chance de vivre, réellement"
#13novembre
Alice, partie civile, est voltigeuse de cirque. Elle explique qu'elle ne peut plus pratiquer la technique de la "main à main" qui était sa spécialité. "On m'a dit qu'il fallait que j'oublie ce métier"
#13novembre
Alice, partie civile: "Je me suis battue pendant deux ans au centre de rééducation pour rejoindre mes amis le plus vite possible, qui avait fait la création. "
#13novembre
Alice, partie civile : "Quand je les ai rejoints, j'avais mon attelle et toutes mes blessures psychologiques qui m'on fait me rendre compte que je n'étais plus tout à fait la même sur la piste"
(elle porte une combinaison pantalon bleue aujourd'hui)
#13novembre
À la barre à présent Aristide, le frère d'Alice qui vient de témoigner. Il est partie civile. Il a 32 ans aujourd'hui. Il avait 26 ans à l'époque des attentats, il était rugbyman. "Je voulais atteindre le niveau mondial".
#13novembre
Aristide, partie civile : "Pour moi Paris c'était un moment important, j'ai grandi à Massy. Le manque de mon environnement était pour moi un repère important. Même si j'aimais ma vie en Itaile"
#13novembre
Aristide, partie civile, polo Lacoste noir, tour de cou rouge, cheveux bouclés: "On voulait aller au Petit Cambodge, on n'est jamais rentré dans le restaurant. Comme l'a dit ma soeur, j'étais numéro 10 (au rugby), j'ai une bonne vision, une bonne capacité d'analyse"
#13novembre
Aristide, partie civile, indique que c'était "beau" Paris ce soir-là, tous tous ces gens, tous ces jeunes, de toutes origines, du monde entier, de toutes les religions"
#13novembre
Aristide, partie civile : "quand la voiture est arrivée, j'ai vu un homme, tout était normal. Il ressemblait à un ami à moi, mais il avait une kalachnikov dans les mains."
#13novembre
Aristide, partie civile : "J'ai été touché par 3 balles, j'ai reçu plusieurs centaines de morceaux de balles dans la jambe"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Je me souviens de ce sentiment de mort imminente (...) Si je suis en vie, c'est grâce à ma sœur qui a tout fait pour me maintenir en vie, pour me tenir, avec d'autres, du bon côté. "
#13novembre
Aristide, partie civile : "Mes amis m'ont permis de tenir, le personnel médical a fait des miracles et je veux vraiment leur rendre hommage"
#13novembre
Aristide, partie civile : Ensuite pendant un an et demi j'ai tout fait pour revenir sur le terrain (...) J'avais été opéré du cœur, 5 cotes pulvérisées, j'avais été vidé de mon sang, de gros dommage dans la jambe. On m'a prédit que peut-être je ne marcherais plus"
#13novembre
Aristide, partie civile : "J'ai très vite voulu sortir de l'hôpital. J'ai très vite remonté la pente. j'ai commencé à recourir en mai. On m'a enlevé beaucoup de morceaux de balles dans la jambe, les tendons se sont reconstitués"
#13novembre
Aristide, partie civile, est retourné en Italie: "Mon corps a commencé a flanché, mon moral aussi. Ma vie était devenue une montagne de douleur. Ma tête a commencé à m'envoyer des signaux. J'allais au-delà des limites"
#13novembre
Aristide, partie civile : "J'ai dû arriver en urgence à l'hôpital psychiatrique de Saint-Anne. En mars 2017 j'ai décidé d'arrêter (les efforts physiques)"
#13novembre
Aristide, partie civile : "J'ai reçu des messages, des prières du monde entier qui m'ont soutenu, comme des bouteilles à la mer. (....) C'est dans cet effort de paix qu'on peut faire des grandes choses"
#13novembre
Aristide, partie civile : "je ne ressens aucun besoin de réparation, de justice. J'ai pris cet événement comme une étape à franchir."
#13novembre
Aristide, partie civile : "Avec Alice, on a choisi ce se concentrer sur ce que l'on pouvait faire, de s'en sortir? On a de la chance d'être entouré"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Aujourd'hui, je n'en veux à personne. J'ai cherché à comprendre ce qui amène des jeunes hommes à tirer sur des personnes, des femmes, ds jeunes avec qui ils auraient pu grandir"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Ce qui m'a intéressé c'est de pouvoir avancer (...) J'ai eu la sensation d'être privilégié"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Ces attentats sont comme un point culminant d'une histoire de violence et de beaucoup de tristesse héritée, propagée" (...)
#13novembre
Aristide, partie civile : "je suis persuadé que la justice est la réponse pour pouvoir créer une base sur laquelle on va pouvoir construire. J'ai confiance en vous, en ce tribunal"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Je suis très heureux que les accusés puissent être défendus, qu'ils puissent être écoutés. J'ai confiance en la justice"
#13novembre
Aristide, partie civile : " Je voudrais rendre hommage à tous les gens qui sont morts autour de moi, que j'ai entendus mourir"

Ce témoin est très touchant. Comme sa sœur, il a une voix douce et calme, comme sa sœur, il ne pleure pas, mais on le sent très ému.
#13novembre
Aristide, partie civile: "Aujourd'hui je dessine et je fais des photos. J'ai décidé d'affronter cet événement dans la paix"
#13novembre
Me Bibal interroge son client sur le rugby.
Aristide, partie civile :"On nous apprend de ne pas craindre l'adversité. Le manque du rugby a été important. Même dans les jours de tristesse ou de douleur, je n'ai jamais personnifié cette douleur"
#13novembre
Aristide, partie civile : "Je ne me suis pas concentré sur ce qui me manquait (...) Le rugby est tellement dans la construction de ma vie que c'est difficile de l'oublier"
#13novembre
Me Bibal : votre sœur ne cesse de dire qu'elle vous doit la vie et vous dites la même chose de votre sœur. IL y a eu cette tension qui fait que vous avez été maintenu par les gens autour de vous
#13novembre
Aristide, partie civile : Deux chirurgiens y ont cru et ils se sont battus. Je suis finalement là.
Le président: merci beaucoup. Beaucoup beaucoup Monsieur.
#13novembre
A la barre à présent, Yann. Il était, lui aussi, au Petit Cambdoge le 13-11-15.
13novembre
Yann, partie civile. Il travaillait dans le milieu littéraire, il faisait des reportages. "J'allais fêter mes 40 ans le 14 novembre 2015 et je rechignais un petit peu à le faire. J'envoie finalement des messages tardifs."
13novembre
Yann, partie civile : "La veille, le 13 novembre, je reçois ma meilleure amie Gaëlle à Paris. On passe une journée joyeuse en scooter, on va à Paris Photo. On rejoint mon frère à République qui vient de Grenoble"
13novembre
Yann, partie civile : "On se décide à aller manger au Petit Cambodge. C'est un peu ma cantine depuis que je suis étudiant. Le restaurant était plein mais il y avait des places en terrasse, on était contre la vitre"
#13novembre
Yann,partie civile:"On s'installe, on nous amène un Bobun. Notre voisin nous propose des chips à la crevette. Puis au bout d'une voiture j'entends une voiture piler, des pneus qui crissent et j'entends (il claque des doigts plusieurs fois) et des rafales qui partent"
#13novembre
Yann, partie civile : "On s'est tous les 3 couchés, on entendait ces rafales. Là c'était une sorte d'isolement très profond. On s'est dit c'est un cauchemar. je ne savais plus qui il y avait dans la salle. Ca tirait"
#13novembre
Yann, partie civile:"J'ai tourné la tête vers la rue Alibert, je me suis dit que c'était des pétards. Puis les tirs se sont arrêtés. Il y a eu un temps d'attente qui était assez long puis j'ai entendu comme des explosions. J'ai pensé avoir reçu un meuble sur le dos"
#13novembre
Yann, partie civile : "Mon esprit est parti dans une sorte de rêverie. Je ne sais pas trop ce qui m'arrivait J'ai été sorti de cette rêverie par les cris de Gaëlle. Je me suis dit qu'elle risquait de mourir ."
#13novembre
Yann, partie civile : "Gaëlle était blessée à la fambe. Elle venait de recevoir plusieurs balles"
#13novembre
Yann, partie civile : "Une personne était en train d'arroser avec son arme. Gaëlle a rampé jusqu'à une petite cuisine. Avec mon frère on l'a suivie. On s'est réfugié là."
#13novembre
Yann, partie civile : "On disait à Gaëlle de ne pas bouger. J'ai pris en photo ses blessures. Mon frère a pris en photo les miennes. J'avais 3 impacts"
#13novembre
Yann, partie civile : "Vincent mon frère avait également des blessures, Il avait l'épaule ouverte par une balle. À peine les tirs avaient cessé qu'il voulait aller aider dans le restaurant les blessés. Je lui ai interdit de le faire, j'avais très peur pour lui"
#13novembre
Yann, partie civile : "J'ai appelé ma compagne qui était censée être en route pour le restaurant. Je lui ai dit cette phrase un peu étrange: "Tout va bien, on va très bien. Mais on s'est fait tirer dessus'"
#13novembre
Yann, partie civile : "J'ai passé mon temps à essayer de prévenir mes amis qui devait nous rejoindre, un de mes meilleurs amis , la compagne de mon frère..."
#13novembre
Yann, partie civile : "De passer autant de coups de fil, d'être dans cette cuisine, ça m'a protégé de ce qui se passait dans la salle et à l'exérieur. On entendait des bruits de douleurs, des râles. "
#13novembre
Yann, partie civile, a les cheveux poivre et sel, les yeux très clairs, des lunettes de vue et une chemise blanche avec de fines rayures bleues. Il porte un tour de cou rouge. Sa voix est très calme mais tremble par momet. Les larmes lui montent.
#13novembre
Yann, partie civile :"Quand je suis sorti du restaurant, ça a été le 2e gros choc de la soirée. J'ai vu de draps blancs près du bar, avec des membres qui dépassaient. Du sang. J'avais du mal à croire à ce que je voyais."
#13novembre
Yann, partie civile : "On a été emmenés ensuite à la Pitié-Salpêtrière avec Gaëlle (...) Ma compagne a retrouvé mon frère. A l'hôpital, je voyais des gens arriver de partout, parfois gris tellement ils étaient blessés"
#13novembre
Yann, partie civile, très très ému :"J'ai dit à ces gens: : d'où vous venez?. Ils m'ont répondu :'d'une terrasse où tout le monde était mort'. J'ai compris que ça n'était pas la même que moi. C'était La belle équipe, puis sont arrivés des blessés du Bataclan"
#13novembre
Yann, partie civile, explique avoir eu un "grand moment de solitude". Il indique qu'heureusement il a pu se mettre dans la même chambre que Gaëlle, son amie.
#13novembre
Yann, partie civile, ajoute que des journalistes l'ont appelé, lui ont posé des questions, qu'il s'est fait piéger, qu'il a été enregistré.
#13novembre
Yann, partie civile : "Le Petit Cambodge a été un peu moins médiatisé pour autant il y a eu 13 personnes décédées au Petit Cambodge et au Carillon, il y a eu des personnes grièvement blessées".
#13novembre
Yann, partie civile :"Moi pour ma part je m'estime chanceux. Ca a été une succession de hasards heureux ou malheureux. Il y a eu tellement de gens touchés par ça. Tout ça pourquoi???' (il se tourne vers les accusés et les regarde fixement).
#13novembre
Yann, partie civile :"Je ne suis pas dans la haine. J'ai pas envie de vivre dans la haine parce que la haine ça accroche".
Puis, s'adressant aux accusés : "Excusez-moi messieurs mais je n'ai pas envie de vivre avec vous".
#13novembre
Yann, partie civile : "Je vous remercie pour ce procès. Je ne sais pas ce que j'en attends. Certainement une certaine justice même s'il y a beaucoup de choses qui ne peuvent pas revenir, on ne peut pas revenir en arrière. "
#13novembre
Yann, partie civile : "Ce procès nous permet parfois d'objectiver"
#13novembre
Yann, partie civile, indique qu'il est "photographe". "Je peux faire des photos mais j'ai changé de point de vue par rapport à tout ça. Je me suis investi dans le milieu associatif. Depuis l'attentat, j'ai une sorte de blocage, j'ai envie de changer"
#13novembre
1et assesseur: 17 impacts de balles seront relevés sur la vitre près de vous..
Yann, partie civile:"je ne savais pas que c'était 17 (...) Je pense qu'on a eu la dernière salve de tirs sur cette vitre"
#13novembre
A la barre à présent, Camila, partie civile. Elle est Brésilienne. Elle était au Petit Cambodge. Elle a aujourd'hui 35 ans. Elle est psychologue. Au moment des attentats elle avait 29 ans;
#13novembre
Camila, partie civile:" Au Brésil, je travaillais avec des enfants victimes de violence (...) J'ai eu le désir de venir à Paris pour étudier. Je faisais un master."
#13novembre
Camila, partie civile:"J'ai reçu trois balles, une dans la jambe, deux dans la main, j'ai fait 30 chirurgies. Après 30 chirurgies que j'ai fini au Brésil, je suis resté sans travailler, sans étudier. "
#13novembre
Camila, partie civile:" Puis j'ai eu la chance de finir mon master. Je suis handicapée de ma main gauche, j'ai fait 2 ans de rééducation. J'ai ouvert mon cabinet de psychologue au Brésil, je fais des travaux avec les enfants, des immigrés, des enfants des favelas"
#13novembre
Camila, partie civile, est brune. Elle parle très bien français avec un accent. Elle est brune, les cheveux longs noués sur la tête. Elle a les yeux clairs, porte un tour de cou rouge et un collier argenté.
#13novembre
Camila, partie civile:"Je pensais que j'allais mourir. Je pensais que j'allais mourir sans finir mon master. Je me suis dit : 'Non c'est pas possible" (rires dans la salle)
#13novembre
Camila, partie civile:"Aujourd'hui je suis là"
#13novembre
Camila, partie civile:"J'ai réussi à apprendre à vivre avec mon handicap. Mais avec les enfants au cabinet c'est pas toujours facile. "
#13novembre
Camila, partie civile: "J'ai beaucoup de cicatrices. Au Brésil il fait soleil tout le temps, on va beaucoup à la plage mais j'ai pas de honte de parler, de dire que j'ai survécu"

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1 Oct
#13novembre
Jessica, partie civile:" Je me dis que je vais mourir. On me déplace enfin. Je crois que c'est le Samu".
On lui injecte de la morphine.
#13novembre
Jessica, partie civile:" Mes amis me mettent des claques, mais je meurs." Jessica charge ses amis de transmettre des messages à sa famille. "Je compte un deux trois dans ma tête pour me maintenir éveillée"
#13novembre
Jessica, partie civile:" Je sais pas si c'est la morphine mais je m'entends dire:'je ne peux pas mourir dans un restaurant grec, s'il vous plait'"
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30 Sep
#13novembre
A la barre maintenant, Amanda, partie civile. Cheveux bruns au carré, de grans yeux une chemise grise à motif, un tour de cou rouge. Elle était avec Camila, sa collègue Brésilienne qui vient de déposer. Elle était venue faire un master à Paris.
#13novembre Amanda partie civile explique qu'elle était à Paris depuis 3 semaines quand il y a eu les attentats. Elle vivait dans le 11e, près des terrasses, elle n'avait pas encore de "vrai lit"
#13novembre
Amanda, partie civile était aussi avec des amis Brésiliens architectes venus passer le week-end: "Je connaissais Le Petit Cambodge mais on est allé dîner un peu par hasard. C'était plein. Il restait une seule table dehors. Il faisait très froid."
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29 Sep
#13Novembre #Procès Jour 14
Et aujourd'hui on vous présente Mac au contrôle #gendarmerie
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