Ce que l'article ne dit pas, c'est que c'est incompatible avec l'objectif allemand d'atteindre la neutralité carbone en 2045.
[2/5]
Par contre, l'article défend bien une inclusion laxiste du gaz fossile dans la taxonomie (liste des investissements durables que la Commission européenne est en train de mettre en place).
[3/5]
Vu que l'Allemagne s'est mise dans la position de dépendre massivement et durablement du gaz fossile, celui-ci doit nécessairement être reconnu comme étant bon pour la planète...
[4/5]
Sa politique électrique conduira 🇩🇪 à s'appuyer durablement sur des combustibles fossiles. De +, elle risque de ne pas pouvoir construire suffisamment rapidement toutes les nouvelles centrales à gaz fossile dont elle a besoin pour assurer sa sécurité d'approvisionnement...
[5/5]
Extrait de l'article :
« Presque toutes les études visant à atteindre les objectifs de la transition énergétique allemande partent du principe que de nouvelles centrales à gaz devront être construites en grande quantité d'ici 2030 pour pouvoir combler ...
... provisoirement la pénurie d'électricité.
Il s'agit d'ordres de grandeur énormes. Selon les estimations, les instituts considèrent que de nouvelles centrales à gaz de plus de 15 gigawatts (Agence allemande de l'énergie), de 30 à 40 gigawatts (groupe de réflexion EPICO) ...
... ou même de 43 gigawatts (Boston Consulting Group) sont nécessaires pour assurer l'approvisionnement en électricité d'ici 2030. ...
... En l'espace de huit ans seulement, l'Allemagne devrait donc faire sortir de terre au moins 50, voire 140 nouvelles centrales à gaz de la classe des 300 mégawatts. »
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Furthermore, the price of #nuclear power is unrelated to its environmental footprint, which is the point of the taxonomy.
The question of the price should be in no way an argument for the inclusion or exclusion of nuclear energy in the taxonomy.
[2/10]
That being said, if you want to talk about energy costs, you can't just talk about LCOE. You also have to take into account system costs (networks and flexibility).
Avec mes collègues Bertrand Charmaison et @SSarrade, nous avons publié le texte suivant dans @LaTribune, dans lequel nous appelons à corriger le mécanisme permettant de garantir l'origine de l'électricité, aujourd'hui défaillant.
Ce mécanisme, actuellement ouvert uniquement aux énergies renouvelables à l'échelle européenne, permet en pratique d'étiqueter comme « renouvelable » de l'électricité quelle que soit son origine physique (renouvelable ou non).
[2/10]
En permettant aux usagers de consommer de l'électricité étiquetée « renouvelable » sans surcoût pour investir dans du stockage ni contrainte pour s'adapter à l'offre, ce système dissuade tout effort de flexibilisation de notre système électrique.
Quelques remarques générales sur l'annonce par @EDFofficiel de l'arrêt de ses 2 réacteurs nucléaires de Chooz (et de la prolongation de l'arrêt des deux de Civaux), et des conséquences sur la sécurité d'approvisionnement électrique cet hiver.
Tout d'abord, il faut s'attendre à faire face à ce genre d'annonce dans les prochaines années. Le système électrique français est « sans marge » (pour reprendre les mots du gestionnaire du réseau électrique RTE, même s'ils datent un peu).
[2/12]
Notre pays a en effet réduit son parc pilotable d'environ 10 GW ces dix dernières années. Il s'agit principalement de la fermeture de centrales à charbon, à fioul et de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Les véhicules électriques émettent davantage de gaz à effet de serre (GES) à la production que leurs équivalents thermiques du fait de la production de la batterie, mais moins à l'usage (surtout si l'électricité est bas carbone).
Les véhicules électriques ne sont donc pas sans émission, mais ils émettent normalement moins de GES sur leur cycle de vie que leurs équivalents thermiques, surtout si :
- ils sont légers ;
- l'électricité qui les alimente est bas carbone.
Si son usage est en déclin dans les pays riches, le charbon, combustible bon marché et facile d'usage, reste prisé des pays en développement.
1/5
On ne peut pas (ni moralement, ni en pratique), empêcher les pays en développement de consommer davantage d'énergie. Par contre, on peut les aider à privilégier des énergies bas carbone plutôt que le charbon.
2/5
Enfin, si on veut avoir une chance d'y limiter l'explosion de la demande d'énergie, il faut que les pays occidentaux où le niveau de vie est plus élevé montrent l'exemple de la sobriété, afin que nos modes de vie énergivores ne soient plus des exemples à suivre.
3/5
Le fondateur d'Amazon @JeffBezos s'est exprimé lors de la #COP26 à Glasgow, en promettant d'investir 2 milliards de dollars en protection de l'environnement.
Tout d'abord, le mode de vie et les projets de M. Bezos constituent un exemple du pire de ce que l'on peut faire pour le #climat : achat de propriétés gigantesques, déplacements en jet privé, promotion active du tourisme spatial, etc.
[2/8]
Aucun d'entre vous, tous ceux qui liront mon fil, n'a le potentiel d'émettre autant de gaz à effet de serre que ce qu'émet Jeff Bezos. En termes de message, lui donner une tribune lors d'une COP est désastreux.