#philosphie
Ce matin au détour d'un échange mon interlocuteur m'a posté cette vidéo du @Le_Precepteur
Le titre m'interpellant Le #stoïcisme : vaincre nos émotions j'ai écouté en accéléré. Si les cours de philo commencent à dater et que je considère 1/ ⤵️
que la philosophie ne doit pas être un placage arbitraire de notions qui peuvent être mal digéré j'aurais en tout cas découvert qu'il existe un regain d'intérêt pour cette éthique (#stoïcismemoderne).
Mais comme je mets souvent en exergue la nécessaire acceptation au sens 2/
étymologique, qui passe justement par un accueil des émotions pour ne plus en être esclave, le terme de vaincre me semble innoportun (donc a piqué ma curiosité).
1️⃣ Les émotions ne sont pas des projections de nos esprit. Elles se signent corporellement au contraire et sont 3/
les alerteurs qui peuvent nous permettre en y étant attentifs de faire un pas de côté, les accueillir et agir en conséquence sans subir.
2️⃣ La raison extérieure que supposément nous cherchons tous pour la rendre responsable de nos émotions est une analyse du monde biaisée.
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Oui certaines personnes ne savent pas admettre que leurs émotions leur appartiennent et ne sont que le reflet de leurs états intérieurs et on le facile recours au "oui mais vous m'avez énervé" - très bons exemples dans le 🧵 de cette nuit : threadreaderapp.com/thread/1583948….
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On ne devrait pas pour autant chercher en permanence à réduire le fonctionnement de l'Humanité à son expérience propre ou au comportement dominant, a fortiori quand ce dernier est teinté de non responsabilité et facilité.
3️⃣ L'acceptation dans son acception étymologique est
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profondément distincte de la résignation (ce que trop de contemporains ignorent).
4️⃣ On ne change évidemment pas le monde seul mais ne rien faire est bien plus dangereux que de tenter de poser au quotidien un geste qui fait sens.
5️⃣ Avoir des rêves fussent ils inatteignables 7/
n'est pas un problème en soi. Tout au plus une invitation à réévaluer ses objectifs. Et c'est bien plus ne pas agir pour donner corps à ces rêves qui est dommage - individuellement a minima.
6️⃣ Quant au mythe du bonheur dont on nous rebat les oreilles il est sans doute pour
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responsable du malheur de trop de nos contemporains qui cherchent à atteindre un état qu'ils se figurent exempt de toutes contraintes et douleurs alors même que c'est dans l'infime de nos jours que se nichent les instants de joie, les éclats de Beau, les pépites d'humanité.
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7️⃣ Enfin je ne partage pas plus la définition du désir qui enchaîne. Là encore chacun est responsable. Et on peut désirer même en étant soi même satisfait de sa situation, parce qu'aligné avec ses valeurs quelles que soient les circonstances extérieures et internes (maladies
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notamment) : désirer que les yeux se désillent, que plus de monde apprennent à être moins #nombrilocentrés en mode #NIMBY#PIMBY (not in my back yard vs priority in my back yard) selon que le projet présente des inconvénients qu'on préfère que le voisin assume ou des bénéfices
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dont on veut évidemment bénéficier quand bien même nous ne serions pas de ceux qui en ont le plus besoin.
➡️ Donc poser que vaincre ses émotions est un préalable au bonheur est une erreur majeure à plusieurs titres
On n'abolit pas ses émotions :
🔹on les écoute,
🔹on en
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cherche la cause
🔹et comme souvent elle est de ce que nous ne pouvons changer, on s'adapte.
Ça s'apprend. Et ça permet de gagner tellement en sérénité.
Dit autrement chaque événement de vie même douloureux peut être un fabuleux catalysateur si nous avons le courage de nous 13/
retrousser les manches.
Beaucoup des citations partagées par @Halpern_G cette semaine allaient dans ce sens.
Rien n'effacera jamais les blessures. A charge pour nous de faciliter leur cicatrisation plutôt que de mettre 1 pansement pr ne plus voir mais ss désinfecter au préalable.
Pour #vivremieux avec une #maladiechronique il faut s'engager dans un travail de deuil.
La violence de devoir vivre dans un corps soudainement défaillant nécessite un travail
d'apprivoisement de cet 'autre soi' qui permet, si le deuil est mené avec justesse, de revenir à son
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essentiel (propre à chacun et fruits de nos déterminismes, rencontres et expériences passées) et de parvenir à construire, quelles que soient les limites corporelles. Cette d'acceptation peut être facilitée par le fait de ne pas se concentrer sur ce qui ne va pas (qui est
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pourtant bien une réalité tangible, objective voire objectivable) pour en minimiser l'incidence et le retentissement. Les douleurs demeurent mais on peut choisir plutôt de laisser de l'espace à ce qui nous nourrit (cela évidemment en poursuivant les traitements symptomatiques
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qui vous ont été prescrits).
Glie Factory a publié récemment une vidéo que, de mon point de vue, tous les malades chroniques devraient voir.
Pour terminer ce fil philosophie, une autre citation partagée par G. Halpern et qui me parle beaucoup, de toutes
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et ceux qui, incapables de supporter que tout le monde n'ait pas le même vécu (incapables peut être même de le concevoir) s'escriment à vouloir faire entrer les gens dans leur moule limitant.
Personnellement j'ai besoin de nuances et suis intolérante aux incohérences. Donc ce 19/
mode binaire, qui ne permet jamais aucune remise en question (le responsable est toujours externe - nous en revenons à la non ou mauvaise gestion des émotions) ne me convient pas. J'ai besoin du pas de côté et de la réflexion transverse et globale.
C'est mon identité et je
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ne la renierait jamais pour le confort d'une ou plusieurs bulles ronronnantes où on se tient chaud rassemblé par une étiquette commune (profession, état de vie, santé, sports / arts etc.) alore que nous sommes tellement plus et mieux que ces appartenances.
Mais je sais par
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que sur nos chemins de vie nous n'avançons pas au même rythme. Certains ont besoin de ce (ré)confort - et c'est leur expérience qui est donc juste pour eux (je le souhaite en tout cas).
J'aimerai par contre qu'ils aient juste la décence de ne pas accepter que d'autres voyagent
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en empruntant d'autres sentiers, moins empruntés, peu balisés mais offrant d'autres points de vue.
Je souhaiterais aussi que les prétendus 🥰 et le fait de stalker les personnes qui ne vous reviennent pas restent l'apanage d'1 nombre limité de trolls que je refuse de nourrir.
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Comme le fait d'inventer une vie à vos interlocuteurs et spécifiquement quand ils ne sont pas sous pseudonymat 😞
Aujourd'hui donc en France ne pourraient s'exprimer à hauteur sur un sujet que les gens travaillant et/ou ayant une formation dans le domaine. #LeCulLesRonces ad 24/
nauseam. Encore et toujours vouloir faire porter à votre interlocuteur le costume qui est le votre, est seyant sur vous mais n'est pas adapté à lui.
Puisqu'il faut s'arrêter, mettons un point final en poésie avec l'#albatros de #Baudelaire.
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🔚 @threadreaderapp 🙏 unroll
* renierais
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traitements curatifs pour les grands sous profils de malades souffrant de #SFPI#SFPV (Syndrome de Fatigue Post Viral / Infectieux) - cf. recul sur le #sarscov1 et #merscov (vidal.fr/actualites/251…) n'est-il pas temps d'être transparents en le disant à la population générale,
2/
quelles que soient les réserves du #COVARS dans la 1ère note remise le 20/10/2022 qui insiste énormément sur la dégradation des indicateurs relatifs à la santé mentale ? Transparence évoquée sur @franceculture par @olivierveran pour faciliter l'adhésion aux #gestesprotecteurs ?
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Au micro de @franceculture@olivierveran insiste sur la nécessaire transparence pour faire adhérer les gens aux #gestesprotecteurs face au #SARSCoV2
Si évidemment je suis convaincue de cette importance, je ne peux m'empêcher de voir combien les informations sur le fait que 1/
),
🔹laisse derrière lui des séquelles parfois invalidantes au point de condamner les malades chroniques à l'alitement plus de 20 h. / jour
D'être inquiète aussi surtout 2/
Grâce à @nousaerons (🙏), je découvre que le #COVARS a rendu son premier avis le 20/10/2022.
Les points saillants de mon point de vue
🔹#covidlong : évoqué une seule fois dans le document, avec 1 paragraphe qui synthétise les données de l'étude @SantePubliqueFr. Par contre ⚠️ 1/
majeure sur deux points
🔸 la question de l'imputabilité des symptômes au #SARSCoV2
🔸la formulation concernant des "troubles dits 'fonctionnels' mal connus et peu étudiés"
➡️comment une seule étude rédigée par des 🇨🇵 supplante-t-elle plus de 2.000 études à l'international ? 2/
cf. précieux travail de bibliographie effectué par l'association #apresj20 (apresj20.fr/veille-scienti…)
🔹sans surprise on devine dès l'état des lieux que la #santémeentale primera face au risque de #séquelles dans les préconisations qui suivront 3/
#covid19#covidlong : les gens devraient-ils être plus inquiets ?
La récente interview d'@EricTopol, #cardiologue, #généticien et chercheur en médecine numérique, rédacteur en chef de @Medscape mérite une mise en exergue de quelques points. 1/
D'abord 2 points de contexte importants et transposables en 🇨🇵 :
🔹Nous ne faisons pas assez pour la reconnaissance des #covidlong.
🔹Le meilleur moyen d'éviter le #covidlong est
➡️ de ne pas être infecté
➡️ et pour ceux qui l'auraient déjà été d'éviter une recontamination. 2/
2 autres points 🔑 :
🔹Le #covidlong n'est pas prévisible. Ce que j'écris souvent en posant que ns sommes #tousfragiles, ce qui justifieraient des mesures de #prévention + soutenues.
🔹 Éric Topol souligne aussi combien cette condition ressemble à l'#encéphalomyélitemyalgique. 3/
Merci @RubenAssocies pour ce 🧵 précieux (threadreaderapp.com/thread/1584214…) qui explique en quoi l'état de la société entre en conflit, violent, avec le fonctionnement de nos institutions dont celle qui vous concerne directement, et permet de rendre la #justice. Mais cela s'applique tout
aussi bien à la #santé où les exigences des uns ne prennent absolument pas en compte la réalité des autres. L'intolérance à la frustration, conséquence d'un nombrilisme débridé fragilise ce qui permet de faire société. Les raisonnements binaires et claniques font le lit de tous
les extrémismes. Et explique effectivement le succès d'un @Cyrilhanouna qui ne fait, peut être, que surfer sur l'air du temps & caresser une partie des français dans le sens du poil (seul lui a la réponse concernant ses motivations profondes).
Ma vraie interrogation moi, au-delà