C'est juste que quand il n'y a pas de donnes sur les métabolites la limite est fixée par défaut à 0,1 microgrammes par litre. Ceci est une valeur réglementaire pour s'assurer que les eaux ne sont pas trop polluées
Ce n'est pas une valeur toxicologique de reference
On peut très bien boire de l'eau avec des taux inférieur à 0.1 sans risques pour la santé
Voila ça c le minimum. Ensuite il y a a le document guide européen 221/2000 qui existe pour évaluer la pertinence des métabolites dans les eaux .pertinent veut dire à risque et non pertinant
Sans risque. Y a tt un blabla mais au niveau toxicologique il y a 3 conditions pour que un métabolite ne soit pas pertinent
Il ne doit pas avec les propriétés biologiques du parent, ex ne pas être herbicide si le parent l'est. Ce n'est pas vraiment un argument toxicologique.
Il fait réaliser la panoplie complète des etudes de genotoxicite comme pour le parent. Et si le perdant est classe CMR cat 2 (cancérologue, muta, repro) je dis bien car 2 donc pas des CMR qui doivent suivre la réglementation CMR comme les 1A et 1B
A partir du moment ou tous les test de genotoxicite sont négatif le seuil pas défait de 0.1 passe a 0.75 (basée sur une approche TTC, je ne vais pas expliquer ça, ça prendrait des plombes). Si le métabolite dépasse encore les 0.75 après ça, il est possible de réaliser des etudes
Subchonique chez l'animal pour dériver une DJA (dose journalière admissible)
Cette DJA est alors comparée à la valeur trouvée dans les eaux (évaluation des risques classique) si la valeur est inférieure à la DJA. Il n'y a pas de risques
Dans le cas des substances citées, iln'y
Avait pas d'études donc le seuil fixe était de 0.1, lz taux dépassait donc eau impropre à la consommation cela ne voulait pas dire qu'il y avait un risque. Des études ont été réalisées entre temps avec les études de genotox négative donc on pouvait relever le seuil à 0 75. Et des
Et des études in vivo ont permises de faire une évaluation des risques qui montre des risque acceptables
Donc les métabolites ne sont pas pertinents. Donc effectivement on passe d'eaux impropres à la consommation à des eaux parfaitement buvables sans danger.
En appliquant la reglementation (doc guide 221/2000) et sur des bases #scientifiques, grâce à de nouvelles études réalisées.
J'espere avoir été clair..
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je l'appellerai 221/2000 par la suite. Donc cela fait bien depuis les années 2000 qu'ils sont étudiés et évalués. Ce sont les #metabolites retrouvés dans les eaux souterraines
donc de boisson potentiellement. Donc dans l'eau du robinet. Bon heureusement que les #pesticides se décomposent en métabolites, sinon on en retrouverait partout et ça serait vraiment un problème.
Donc on étudie toutes les transformations
Outre le fait que pour dériver une DJA et une AOEL sur un oligo-élément, tout allait bien. Juste un petit questionnement sur le passage cutané et l'évitement du premier passage par le foie, mais le #cuivre, élément métallique, n'est pas sensé pénétrer facilement la peau.
Autre questionnement, les impuretés pourries #plomb, #cadmium, #arsenic, #nickel mais en quantité faible donc a priori pas de soucis.
Fin de la pause twitter, ça fait du bien un petit moment
sans #fakenews. Donc pour résumer :
1 - évaluation des #dangers
2 - caractérisation des #dangers
3 – évaluation des exposition(on en est là)
4 – évaluation des risques.
Petit rappel sur l’évaluation des risques :
Préliminaire, différence entre dangers et risques, je la fais tout le temps celle là mais il faut bien comprendre. #danger : propriété intrinsèque d’une substance, #risque : probabilité d’être exposé à cette substance.
Donc risque = Danger x exposition.
Ceci étant dit : la démarche d’évaluation des risques :
1 – Identification des dangers (par les études, publications, etc…)
2 – Caractérisation du danger : dérivations des doses de références toxicologiques
Début du #thread sur le #cuive (speciale dédicace à @GeWoessner et au clip de Dalida Paroles paroles 😉). Je pose les bases, le plus croustillant viendra avec le thread 2 et peut être 3. et si qqun est partant on peut écrire un livre au moins ça rapportera 🤣
Préliminaire 1 : mes #tweets n’engagent que mon opinion personnelle.
Préliminaire 2 : je ne suis pas anti- #cuivre ni anti #bio comme je l’ai déjà dis.
Cela étant dit et comme promis, je vais vous parler du #cuivre ou plutôt des #composés du cuivre
Pour certains je ne vais que répéter des banalités mais c’est toujours bien de répéter ça ancre les choses…
Le cuivre est utilisé en #agriculture (essentiellement comme #fongicide sur le mildiou) mais également en tant que #biocide
Préliminaire 1 : mes #tweets n’engagent que mon opinion personnelle.
Préliminaire
2 : je ne suis pas anti- #bio, j’en achète même pour mes élevages
d’insectes (elle sont belle mes fourmis hein !)
Ceci étant dit et comme promis, je vais vous parler des #pesticides#bio. La majorité d’entre vous le sait, 4% vont l’apprendre.
Pour certains je ne vais que répéter des banalités mais c’est toujours bien de répéter ça ancre les choses…
Alors en Europe, nous avons un règlement #bioeur-lex.europa.eu/legal-content/… que vous pouvez lire dans toutes les langues EU . Allez y c’est instructif, un peu chiant aussi comme tous les textes règlementaires. Bon ce qu’on note quand même, c’est que le #bio c’est compliqué.