#Dekhar
#Dekhar
« J’ai vu un homme avec un fusil. J’ai entendu un premier coup de feu puis le deuxième, j’ai fermé les yeux. J’ai vu César se prendre la balle et il s’est effondré à quelques mètres de moi".
#Dekhar
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L’ancien standardiste de Libération ; « Non pas du tout, il rangeait son matériel »
(#Dekhar a dit qu’il s’était senti menacé par César S.) 1/2
#Dekhar
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#Dekhar 1/2
- Nelly : "La proximité du bruit, et le fait qu’Anne me dise qu’il fallait prendre la fuite"
#Dekhar
-Nelly : « Faudrait. Mais c’est quand même une démarche… Il faut accepter pleinement ce qu’il s’est passé »
#Dekhar
Nelly :"Cette culpabilité elle est.. 4 ans après je suis encore complètement bouleversée par cette histoire .. A l’époque je ne voulais pas craquer, m’effondrer, il fallait gérer »…
#Dekhar
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Alexis : "Moi personnellement, non. Ca a été trop vite. Je me suis demandé ce qu’il se passait. Je l’ai vu partir dans l’escalier, c’était un soulagement"
#Dekhar
Alexis : J’en sais rien du tout
Alexis : Non
Me Lévy : "Pensez-vous que si #Dekhar avait voulu tirer une 3e fois sur le parvis il aurait pu?"
ALexis : oui. Je ne vois pas pourquoi il ne l’aurait pas fait
#Dekhar
Chabane : « Oui bien sûr »
Président : "Vous aussi vous le tutoyer ?"
Chabane : « Oui bien sûr »
"Chabane :" Non pas du tout"
Président :" Il était grand le fusil ?"
Chabane :"Il me paraissait petit. La crosse est petite, sciée (il décrit le fusil à l’aide de ses mains)"
#Dekhar
Président : "Vous fumiez, vous lui avez offert une cigarette?"
Chabane :"Ha non !"
Président "Je ne sais pas, dans la mesure où il fallait faire baisser la tension vous avez dit… "
#Dekhar
Chabane : "Ha non!"
Président : "On ne sort pas comme ça de prison"
Chabane : "Non surtout pas avec un fusil et une grenade..." (il rit)
#Dekhar
Chabane : « Oui, le fusil était armé, c’est la position du chasseur »
Me Filière : « Ca veut dire qu’à tout moment il pouvait tirer ? »
Chabane : « Oui »
#Dekhar
Chabane: Rien. Il m’a serré la main.
Me Filière : Il ne vous a pas menacé?
Chabane :"Ha si ; il m’a dit : "Je suis de la pègre"
Chabane: J’en ai reconnu 1(sur photo). forme ovale, 1 grenade de 1914.
Lévy :"vous avez dit aux enquêteurs 'En y repensant je me dis que c’était peut-être un briquet en forme de grenade"
#Dekhar
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#Dekhar
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Le psychiatre vient de quitter la salle.
#Dekhar
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Sébastien : J’aurais pas voulu être ici du tout… 1/2
#Dekhar
Président : indépendamment des mensonges il y a des faits objectifs
#Dekhar
Président : il ne vous a pas menacé
Sébastien C’est pas comme ça que ça se passe
#Dekhar
#Dekhar
#Dekhar
"Il est hors de question qu’il vienne chez moi.Quand il me parle de la voiture de ma sœur je me dis que c’est un moindre mal. Lui il me dit tu me laisses 24 heures, tu me sors sur le trottoir et tu appelles le Samu" Sébastien
#Dekhar
Sébastien : Non je ne le laisse pas mourir
Président : vous connaissiez les médicaments
Sébastien: Je n’ai pas ma tête à ce moment-là.
#Dekhar
Sébastien : Moi rien. Ce que lui avait prévu c’est que je revienne le lendemain et que je me mette sur le trottoir
Président : Et ça ça ne vous gêne pas ??!
#Dekhar
Sébastien : Je rentre chez moi.Je vais me coucher.
Président : Et vous faites rien..Vous allez vous coucher! Vous avez qqn qui a pris des médicaments, vous ne savez pas lesquels et vous allez vous coucher…
#Dekhar
Président : Enfin oui mais là le compteur tourne Votre copain est en train de mourir, vous allez au commissariat ! vous n’appelez pas les pompiers, le Samu...
#Dekhar
Président: Ils ne sont pas techniciens de la santé les policiers…
Sébastien : A ce moment-là je sais ce qu’il a fait. Mais je suis plus en train de penser. Je me suis fait embarquer
#Dekhar
Sébastien :Ca n’est pas à ça que je pense. Au départ je ne veux pas qu’il reste chez moi. Je me fais embarquer dans un truc.
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#Dekhar
Sébastien : Oui j’aurais pu penser à sa vie mais j’ai pensé à la police
Président : Votre tranquillité a plus de prix que sa vie ??
#Dekhar
Sébastien : oui forcément
Président : et aujourd’hui ?
Sébastien : aujourd’hui encore plus
#Dekhar
Président : vous avez laissé passer 24H.. .Les faux-vrais suicides on ne sait jamais ce qu’il peut se passer....
#Dekhar
Sébastien : « Dans ma vie personnelle non, mais je sentais que lui ça le soulageait. Moi à l’époque je n’étais pas capable de lui apporter une aide»
#Dekhar
Sébastien : Oui ça parait illogique (…) Dans tout ce qu’il me dit j’ai toujours des doutes
#Dekhar
Sébastien ; Aujourd’hui non. Aujourd’hui, j’ai peur de la situation dans laquelle je suis
Sébastien : "c’est pas l’arme qui me faisait peur (…) C’est son attitude. Une forme de tension. C’est qqn qui physiquement est plus fort que moi. Quand il rentre chez moi , je ne suis pas rassuré"
Sébastien:"Sur le contenu des sacs, je ne sais pas ce qui a été jeté en bas ou ailleurs. (..)Ce soir-là, il y a rien qui va"
#Dekhar
Sébastien :Le lendemain que je vois les images sur BFM,où il descend les marches devant la Société Générale.il y a cette photo de lui & c’est là que je réalise qu’il est dingue
Sébastien : Quand la télé me montre matériellement ce qu’il l’a fait. C’est là que je me rends compte que dans tous ses discours… Je fais le lien avec ses combats et leurs matérialisations"
#Dekhar
#Dekhar
#Dekhar
#Dekhar
Sébastien : #Dekhar a une énergie débordante, une passion débordante quand il s’exprime, qui font que cette personnalité prend le dessus sur moi de façon générale.
#Dekhar
#Dekhar
« j’étais désespéré, déprimé, en détention - parle de sa grève de la faim- j’étais encore dans le contrecoup de suicide » justifie #Dekhar
Président : vous vous êtes nourri des infos de la presse pour répondre ?
Dekhar : Oui c’est ça
« Je m’en vais, je remonte et là sur 15-20 mètres je me mets à courir. J’avais peur d’être ceinturé »
Président : Pourquoi auuriez-vous été abattu par la police ?
Dekhar raconte des anecdotes pour le moins étranges
(mon voisin dans la salle, Chabane O. Ex-otage de Dekhar : « N’importe quoi. Ca y est, il est reparti »)
Président ; on ne sait pas si l’arme était vide à ce moment-là, on ne l’a pas vue
#Dekhar : mais moi je vous le dis, elle était vide
Président : l’expert a dit qu’on pouvait aller jusqu’à 5 cartouches...
Dekhar : mais moi je vous le dis, elle était vide.
Président : il y a un autre bout de phrase « La prochaine fois je ne vous raterai pas »
Dekhar : j’ai lu cette phrase dans la presse, j’ai du assimiler les deux choses
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Président : en 2014, au moment où vous êtes entendu par le JI, la presse parle d’autre chose que de ce qu’il s’est passé à l’automne chez BFM…
#Dekhar
#Dekhar Je voulais rendre crédible une intimidation
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Président : Viser c’est un fait objectif...
#Dekhar : Au moment où je vise, les cartouches sont au sol. Puis je dis c’est sérieux. Non seulement l’arme est vide mais en plus il y a la sûreté…
#Dekhar répète qu’il avait peur d’être ceinturé « Moi ce que je voulais c’est mourir, je voulais qu’ils m’abattent, je ne voulais pas être ceinturé »
#Dekhar : J’avais rien prévu
Dekhar dit qu’il voulait une mort romancée, pour ses enfants notamment (ils avaient à l’époque 5 et 7 ans).
#Dekhar : Ha non pas du tout
Président : pourtant vous bougez dès qu’il arrive en scooter…
#Dekhar : bah c’est ce que j’ai fait à la Société Générale, j’ai décidé de ne plus rentrer
Président : on va rester sur BFM là
Dekhar : « Quand je suis allé aux Francs Moisins (cité de Saint-Denis), j’ai pas choisi, on m’a dit : 'il n'y a ça' »
Président : vous y êtes allé quand?
#Dekhar : La veille, et comme je suis identifié là-bas...
#Dekhar : j’ai participé aux événements en 2005…
#Dekhar : "Je voulais voir que ça n’était pas 1 escroquerie. Je voulais m’assurer que je maîtrisais cette arme. (...°) Je voulais vérifier que l’arme n’était pas enrayée »
#Dekhar montre précisément, mime avec ses mains. On dirait un expert." Je n’ai pas touché de Famas depuis 1983 (...) Vous avez un fusil d’assaut 5.56 et un calibre 12, ça n’a rien à voir"
A libération ? « Confusion et panique.C’est très grave ce qu’il s’est passé. J’assume les conséquences. Ca me torture depuis 4 ans.Je n’ai jamais eu à aucun moment sur les trois sites voulu m'en prendre à la personne humaine".
#Dekhar « J’avais fait des recherches sur Internet sur les armes factices, les softball. Je voulais que mon intimidation soit crédible. Aux Francs-Moisins, il n’y avait que ça".
Président :pourquoi 10h du matin?
#DeKhar : Je me retrouve place de la République, il n’y avait personne. Je me suis souvenu qu’il y avait Libération dans le coin (…) Je suis un peu figé devant et là je vois des gens qui sortent »
#Dekhar : Oui c’est un peu ça, j’étais désespéré, c’est pas normal.
Président : « vous avez confondu César S. avec un sanglier ? »La balle elle est dans le dos" rappelle le président
#Dekhar : je vous dis les choses que j’ai vécues
#Dekhar : Oui parce qu’il venait vers moi. J’ai paniqué. La panique c’est Mr César qui ne m’écoute pas. Je le vois en face de moi, comme si c’était aujourd’hui. Les autres m’ont écouté, ils se sont couchés, Lui il ne m’a pas écouté.
Président « On a l’impression que c’est vous la victime, vous êtes en état de légitime défense presque. Vous vous rendez compte de ce que vous nous dites !!! »
#Dekhar
#Dekhar : César pour moi c’est un salarié venu travailler. Ce qui s'est passé, ça annihile tout, 35 ans de combat, pour moi c’est inqualifiable.
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Président : Vous étiez pour la défense des travailleurs
#Dekhar : C’est pour ça que je vous dis que ça me torture encore plus. Je m’inscris dans le combat collectif.
#Dekhar : «Oui pour tirer dans le plafond.
Président : Pour faire du bruit les balles à blanc ça existe
Dekhar : Oui. Disponible en Ile-de-France, je n’ai pas trouvé 1/2
Président : Personne n’a rien remarqué ? 1/2
#Dekhar "Si les gens ont remarqué. Je disais aux gens il n’y a rien. Je traverse la place de la République, je rentre dans le métro, je me change. Une fois dans les escaliers j’ai rangé l’arme. Je voulais éviter que les policiers me ceinturent"
#Dekhar :Aussi incroyable que cela puisse vous paraître, j’ai pris bcp de temps, emprunter bcp de rues,… Personne. J’ai pas d’hystérie mais presque…
#Dekhar : je suis torturé par tout ça
Soussen ironique : Vous avez l’air.
#Dekhar : Un cocktail molotov, je ne sais pas faire
#Dekhar : pour moi c’est un salarié comme un autre. (…)
Soussen : Avez-vous tirer sur César parce que c’est un journalope?
Dekhar : Absolument pas, je n’ai jamais voulu tuer quelqu’un, je voulais intimider
#Dekhar : Il y a une panique, j’étais désespéré. Ce que j'ai fait ça a abouti à une blessure grave sur un homme. Ca annule des années de combat
#Dekhar : Quand j’ai lu la lettre de César j’ai eu des crampes
Me Soussen : Il n’est pas venu parce qu’il a eu peur. Même pour le reconstitution il n’a pas voulu être confronté à vous
#Dekhar : C’était le summum de mon délire, j’ai crié « Je suis un militant, je suis un militant », c’est absurde
#Dekhar Encore une fois je suis profondément torturé par ce que j'ai fait
Président : vous vous êtes rendu compte que César S. était blessé ?
#Dekhar : mon esprit ce qui me choque c’est que c’est la première fois qu’il y a une confrontation. Dans mon esprit je ne l’ai pas touché
#Dekhar : Non. A BFM les gens ils m’écoutent. Confrontation pour moi c’est la personne qui ne l’écoute pas, elle vient vers moi (il parle de César)
#Dekhar : J’achetais souvent des livres à la Fnac. Je savais qu’il y avait un commissariat.
Président : il y avait un risque à La Défense . A partir du moment où on se sert d’une arme à feu. Vous étiez potentiellement en possibilité de toucher quelqu’un 1/2
#Dekhar
#Dekhar : oui le risque zéro n’existe pas.. Mais la configuration. La manière dont je m’y suis pris . Je n’ai pris aucun risque. Ou plutôt, j’ai pris un risque maîtrisé Il n’y avait personne autour de moi. Je tire.
Président :Vous avez pris votre temps?Ca dure qques secondes
Dekhar:Je veux dire après je ne cours pas. Pour moi,c’était évident qu’1 patrouille de police allait arriver et m’abattre
Président : Vous exagérez pas un petit peu, la France ce n’est pas les Etats-Unis…
Dekhar recommande au président de lire un livre suisse, « Arabicides » "Vous verrez" dit-il
Me Gastebled, avocat PC : que s’est-il passé à Libération ???
Dekhar : A Libération, c’est une tragédie…
#Dekhar : il n’y avait personne près de la porte. J’ai tiré au-dessus pour appuyer mon intimidation.
#Dekhar
#Dekhar : rien. (…) Moi, je ne veux pas blesser les gens. (…)
#Dekhar : Oui. Qqn qui serait venu avec la même arme que moi avec l’envie de tuer, il aurait pu le faire. Moi je suis perdu, désorienté, paniqué
#Dekhar : Je tire pour impressionner
#Dekhar :Pour moi les Champs-Elysées c’est l’endroit le plus sécurisé de France. 1 balle sur les Champs-Elysées (se prendre 1 balle, se faire tuer par la police d’après lui) c’est l’apothéose.Aujourd’hui je me dis c’est absurde
#Dekhar : je leur demande pardon, je sais c’est dur…
#Dekhar : Je pense que ma venue réelle de retour en France était que Sébastien m’aide à mourir mais il ne l’a pas fait
#Dekhar
#Dekhar Parce que je voulais en finir vite
AG vous pensez sincèrement que la cour et le jury vont vous croire quand vous dites que vous avez marché une demi-heure sur les Champs-Elysées avec votre arme ?
#Dekhar : Oui
Suspension d’audience. Les plaidoiries des avocats des parties civiles vont débuter. après (6 avocats au total). L’audience se poursuit donc et va durer très tard....
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"Si on veut faire peur, à ce moment-là on tire dans le plafond,. d’ailleurs c’est une technique qu’il a utilisé ultérieurement" Avocat général
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Puis de l’échec sentimental avec des violences commises à la fin à l’encontre de son ex-femme
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« 'C’était intense, vivifiant, car je n’allais pas bien'. Je peux vous dire que ça n’est pas souvent que des accusés disent qu’ils ont des jouissances quand ils commettent un crime » AG
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« Abdelhakim #Dekhar n’a pas tuer, il n’a jamais tué, il n’est pas un tueur »
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pour l’AG l’intention d’homicide à la Société Générale n’est pas caractérisée
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Sébastien L.
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-Non, répond l’accusé
Le président lit les 19 questions posées;